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Electricité comment
passer l'hiver 2022-2023
Une étude Cette étude a été faite en utilisant une version du logiciel de simulation publié ici, qui calcule l'effet sur le besoin de capacité de production et d'importation des possibilités de stockage et de la flexibilité de la demande. Elle a été faite en supposant que la production des lacs et des fleuves serait la même que durant l'année 2013. C'est un approximation. Les résultats retrouvent ce qu'a présenté RTE le 14 septembre. Sauf dans le cas très improbable où l'hiver serait rigoureux ET où la capacité nucléaire disponible ne serait pas au rendez-vous en janvier et février, la flexibilité de la demande sans diminution des quantités consommées évitera de devoir recourir à une diminution contrainte de la demande. Cette étude et ce simulateur donnent surtout la possibilité d'analyser la relation entre la flexibilité de la demande, les possibilités de stockage, le profil de consommation et le parc de production. Elle montre pourquoi la flexibilité de la demande d’électricité sans baisse de consommation permet d’abaisser légèrement le besoin de capacité de production et d'importation. Au-delà il faudrait une diminution de la consommation, soit spontanée, soit contrainte. Depuis, une étude plus complète montre que les déplacements de consommation pourraient permettre de tirer un meilleur parti des possibilités des lacs et des fleuves sans en être empêché par leurs limites de capacité de turbinage. La diminution du besoin de production à partir de gaz ou d'importation pourrait être de 4 GW.Cette nouvelle étude n'est pas encore publiée. L'intérêt de cette note bève et de l'étude ci-dessous est surtout méthodologique. Les résultats ne sont pas éloignés de ceux de l'étude plus complète qui a été faite depuis. Ici la "note brève" : "Electricité : pour passer l’hiver, flexibilité et réduction de la consommation, sans oublier le long terme" Lire l'étude avec un croquis sur l'efficacité des stockages et le tableau qui montre l'ensemble des hypothèses et les principaux résultats : la situation actuelle avec 52 GW nucléaire. Voir ici la version SimelSP3, qui calcule l'effet du stockage et de la flexibilité de la consommation et de la production hydraulique sur le besoin de capacité de production. |
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