<>Henri
Prévot
>
Quelques
extraits de l’Evangile de Matthieu ayant trait à la confiance
Suivis d’un
petit nombre d’extraits de l’Evangile de Jean
Les trois Evangiles de
Matthieu, Marc et Luc (dit synoptiques) sont les récits d’un moment de la vie
d’un homme au milieu de très nombreux autres personnages et la transcription de
propos tenus par cet homme et entendus par ses disciples, à la différence du
Coran et des entretiens de Confucius par exemple qui sont la transcription de
propos tenus par un homme à ses disciples.
<>
L’Evangile de Jean, lui-même
témoin direct de la vie du Christ, comporte en plus de longs discours prêtés au
Christ qui sont, peut-être, des commentaires de l’auteur.>
<>
Ce que nous dit l’Evangile de
la confiance transparaît donc non seulement des propos mais aussi de la vie du
Christ et des autres personnages. On peut dire que tout l’Evangile baigne dans
une atmosphère de confiance, de foi, de Jésus en Dieu et de la plupart des
personnages en Jésus. On ne peut donc pas citer tous les passages qui évoquent la confiance mais seulement
quelques-uns. Il est intéressant aussi de citer ce qui traite de la défiance.
Sont également cités de passages qui traitent de l’argent.>
<>
Outre cela, l’Evangile de
Jean met l’accent sur le témoignage
et sur la place du Christ, médiateur entre
le Père et les hommes.>
On cite ici la traduction
d’Osty.
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>
<>*****>
De l’évangile de Matthieu
1 – Généalogie de Jésus-Christ : la description d’une longue généalogie
depuis Abraham est là pour authentifier la réalité historique de Jésus. Le fait
qu’il se trouve trois fois quatorze (deux fois sept) générations est une confirmation supplémentaire.
<>
Conception virginale de
Jésus :
>
<>
1-19 : Joseph, son époux,
qui était un homme juste et ne voulait pas la bafouer, résolut de répudier
Marie en cachette. Comme il y réfléchissait, voici que l’Ange du Seigneur lui
apparut en songe et dit : « Joseph, Fils de David, ne crains pas de
prendre avec toi Marie ton épouse : car ce qui a été engendré en elle est
de par l’Esprit Saint » (…) Joseph fit comme lui avait prescrit l’Ange du
Seigneur, et il prit avec lui son épouse.>
<>
Visite des mages>
2-7 : Alors Hérode, appelant les
mages en cachette se fit préciser par eux le temps où était apparue l’étoile. Et,
les envoyant à Bethléem, il dit : « Allez, enquérez-vous exactement
de l’enfant et, dès que vous l’aurez trouvé, annoncez-le-moi, afin que moi
aussi je vienne me prosterner devant lui » (…) Plus tard « Avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
c’est par un autre chemin qu’ils se retirèrent dans leur pays.
<>Fuite en Egypte>
<>
2-13 : Voici que l’Ange du
Seigneur apparaît en songe à Joseph et dit : « Lève-toi, prends avec
toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te le
dise, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr ». Lui, se
levant, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Egypte.>
Pour le retour, la scène est
décrite en termes presque identiques.
Appel des quatre premiers
disciples
<>
4-18 : En marchant le long
de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre, et André, son
frère qui jetaient l’épervier dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Et
il leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs
d’hommes ». Eux, aussitôt laissant les filets, le suivirent.>
<>
Pour Jacques et Jean est
décrite une scène presque identique>
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Dans le sermon sur la
montagne, Jésus dit :>
<>
5-33 : « Vous avez
appris qu’il a été dit aux anciens : tu ne te parjureras pas, mais tu
t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. Et moi, je vous dis de ne pas
jurer du tout : ni par le ciel, parce qu’il est le trône de Dieu, ni par
la terre, parce qu’elle est le marchepied de ses pieds, ni par Jérusalem, parce
qu’elle est la ville du Grand Roi. Ne jure pas non plus par ta tête, parce que
tu ne peux rendre un seul cheveu blanc ou noir. Que votre parole soit oui,
oui ; non, non ; le surplus vient du Mauvais. »>
<>
6-2 : « Lorsque tu
fais l’aumône, ne le claironne pas devant toi comme font les hypocrites (…).
Pour toi, fais-tu l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main
droite, afin que ton aumône reste dans le secret »>
<>
6-5 :« Et lorsque vous
priez, vous ne serez pas comme les hypocrites (…). Pour toi, lorsque tu pries,
entre dans ta resserre, ferme ta porte et prie ton Père qui est présent dans ce
qui est secret, et ton Père, qui voit dans ce qui est secret, te le rendra.>
<>
6-7 « Quand vous priez, ne
rabâchez pas comme les païens qui pensent que c’est à force de paroles qu’ils
seront exaucés. Ne leur ressemblez donc pas ; car le Père sait de quoi
vous avez besoin, avant que vous ne le lui demandiez. Vous donc priez
ainsi » : ici le Christ enseigne la
prière du Notre Père.>
<>
6-16 : Pour toi, lorsque tu
jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas laisser voir aux
hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent dans ce qui est
secret ; et ton Père, qui voit dans ce qui est secret, te le
rendra ».>
<>
6-19 : « Ne vous amassez pas
de trésors sur la terre, où mite et ver anéantissent, et où les voleurs percent
les murs et volent. Amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni mite ni ver
n’anéantissent, et où les voleurs ne percent les murs ni ne volent. Car là où
est ton trésor, là sera aussi ton cœur ».>
<>
6-24 : « Nul ne peut s’asservir
à deux maîtres : ou bien en effet il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien
il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez vous asservir à Dieu
et à Mamon. »>
<>
7-7 : « Demandez et on vous
donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et on vous ouvrira.
(…)>
<>
7-9 : « Quel est l’homme d’entre
vous à qui son fils demanderait du pain et qui lui remettrait une pierre ?
(…)>
<>
7-11 : « Si donc, mauvais que vous
êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père
qui est dans les cieux, en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui
demandent ».>
<>
7-12 : « Tout ce que vous
voudriez que les hommes fassent pour vous, pareillement vous aussi faites-le
pour eux ; car c’est cela la Loi et les Prophètes ».>
<>
7-15 : « Méfiez-vous des faux
prophètes, qui viennent vers vous vêtus en brebis mais qui au-dedans sont des
loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »>
<>
7- 24 : « Quiconque entend ces
paroles que je dis et les met en pratique ressemblera à un homme prudent,
lequel a bâti sa maison sur le roc ».>
<>
7-28 : Lors donc que Jésus eut
achevé ces discours, les foules étaient frappées de son enseignement car il les
enseignait comme ayant pouvoir, et non comme leurs scribes.>
<>
8-1 : Quand il descendit de la
montagne, des foules nombreuses le suivirent.>
<>
8-2 : Et voici qu’un
lépreux, s’avançant, se prosternait devant lui, en disant :
« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Et, étendant la
main, il le toucha, en disant : « Je le veux, sois purifié. » Et
aussitôt sa lèpre fut purifiée. Et Jésus lui dit : «
Attention ! Ne le dis à personne ; mais va te montrer au prêtre, et
présente le don que prescrit Moïse, en témoignage pour eux ».>
<>
8-8 : Un centurion s’avança vers
lui, le priant en disant : « Seigneur mon serviteur est couché chez
moi, paralysé, terriblement torturé. » Et il lui dit : « Moi, je
viendrai le guérir. » Répondant, le centurion déclara :
« Seigneur, je ne mérite pas que tu entres sous mon toit, mais commande
seulement d’une parole et mon serviteur sera guéri. Car moi qui suis un
subalterne, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un : Va, et il
va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon
esclave : Fais ceci, et il le fait ». En entendant, Jésus fut dans
l’admiration, et il dit à ceux qui suivaient : « En vérité je vous le
dis : chez personne je n’ai trouvé une telle foi en Israël. » (…) Et
Jésus dit au centurion : « Va ; comme tu as cru, qu’il te soit
fait ! » Et le serviteur fut guéri à cette heure-là.>
<>
8-23 : Et quand il fut monté dans
le bateau, ses disciples le suivirent. Et voilà qu’il y eut une grande secousse
dans la mer, de sorte que le bateau était recouvert par les vagues. Lui
cependant dormait. Et, s’étant avancés, ils l’éveillèrent en disant :
« Seigneur au secours, nous périssons ! » Et il leur dit :
« Pourquoi êtes-vous peureux, hommes de peu de foi ? »>
<>
9-2 : Et voici qu’on lui
présentait un paralytique couché sur un lit. Et, voyant leur foi, Jésus dit au
paralytique : « courage mon enfant ! Tes péchés sont
remis. » Et voici que quelques-uns des scribes dirent en eux-mêmes :
« Celui-ci blasphème ! » Et Jésus, sachant leurs pensées,
dit : « Pourquoi ces mauvaises pensées dans vos cœurs ? Quel est
en effet le plus facile, de dire : Tes péchés sont remis, ou de
dire : Lève-toi et marche ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que
le Fils de l’homme a pouvoir sur la terre de remettre les péchés, lève-toi
dit-il alors au paralytique, prends ton lit et va-t-en chez toi. » Et, se
levant, il s’en alla chez lui. A cette vue, les foules furent saisies de
crainte et elles glorifièrent Dieu, qui avait donné un tel pouvoir aux hommes.>
<>
9-20 : Et voici qu’une femme qui
perdait du sang depuis douze ans, s’avançant par derrière, toucha la frange de
son manteau. Car elle se disait : « Si seulement je touche son
manteau, je serai sauvée ! » Jésus, se retournant et la voyant, dit
« Courage ! Ma fille, ta foi t’a sauvée. » Et la femme fut
sauvée dès cette heure-là.>
Et,
arrivé à la maison du chef (…) Jésus disait : « retirez-vous car elle
n’est pas morte, la fillette, mais elle dort. ». Et ils se moquaient de lui. Lorsque la foule eut été
poussée dehors, il entra, prit sa main, et la fillette se leva. Et le bruit
s’en répandit dans tout le pays.
<>
9-27 : Deux aveugles le suivirent,
criant et disant : « Aie pitié de nous, Fils de David ! »
Quand Jésus fut arrivé à la maison, les aveugles s’avancèrent vers lui, et il
leur dit : « Croyez-vous que je puis faire cela ? » Ils lui
disent : « Oui, Seigneur. » Alors, il leur toucha les yeux, en
disant : « Selon votre foi, qu’il vous soit fait ! » Et
leurs yeux s’ouvrirent. Et Jésus les gronda, en disant :
« Attention ! Que personne ne le sache. » Mais eux, une fois
sortis, le divulguèrent dans tout ce pays.>
<>
Aux disciples qu’il envoie
en mission : >
<>
Prescriptions
pour le présent>
<>
10-9 :« (…) vous avez
reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni
menue monnaie pour vos ceintures (…) »>
<>
Prescriptions
pour l’avenir>
<>
10-16 : « Voici que moi je
vous envoie comme des brebis au milieu de loups ; montrez-vous prudents
comme les serpents et simples comme les colombes.>
Méfiez-vous
des hommes ; car ils vous livreront à des sanhédrins, et dans leurs
synagogues ils vous fouetteront. (…) Le frère livrera son frère à la mort, et
le père son enfant ; et les enfants se dresseront contre les parents et
les mettront à mort, e vous serez haïs de tous à cause de mon Nom. »
<> Prescriptions
diverses>
<>
10-24 : « Le disciple n’est pas
au-dessus du maître, ni l’esclave au-dessus de son seigneur ; il suffit au
disciple d’être comme son maître, et à l’esclave comme son seigneur. (…) Ne
craignez rien de ceux qui tuent les corps, mais ne peuvent tuer l’âme. Craignez
plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. (…) Pas
un moineau ne tombera à terre sans la permission de votre Père. Soyez donc sans
crainte. (…) Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, je me
déclarerai pour lui, moi aussi, devant mon Père qui est dans les cieux ;
mais celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai, moi aussi, devant
mon Père qui est dans les cieux. »>
<>
10-34 : « Ne croyez pas que je
sois venu apporter la paix sur terre ; je ne suis pas venu apporter la
paix, mais le glaive. Qui aime père et mère plus que moi n’est pas digne de moi
(…) Qui aura trouvé sa vie la perdra, et qui aura perdu sa vie à cause de moi
la trouvera ».>
<>
11-20 : Alors il se mit à blâmer les
villes où avaient été faits la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne
s’étaient pas repenties.>
<>
11-25 : En ce temps-là, prenant la
parole, Jésus dit : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la
terre, parce que tu as caché cela aux sages et aux intelligents, et l’as révélé
aux enfants ».>
<>
12-10 : Et, partant de là, il vint à
la synagogue. Et voici un homme qui avait une main desséchée. Et on interrogea
Jésus en disant : « Est-il permis, un jour de Sabbat, de
guérir ? » ; c’était pour l’accuser. Il leur dit :
« Quel est parmi vous l’homme qui, n’ayant qu’une brebis et qu’elle tombe
un jour de sabbat dans un trou, n’ira la saisir et la relever ? Or combien
un homme vaut plus qu’une brebis ! De sorte qu’il est permis un jour de
sabbat de bien faire. » Alors il dit à l’homme : « Etends ta
main. » Et il l’étendit et elle fut rétablie, saine comme l’autre. Une
fois sortis, les Pharisiens tinrent conseil contre Jésus, afin de le faire
périr.>
<>
12-33 : « C’est d’après le
fruit que l’arbre se connaît (…) C’est d’après tes paroles que tu seras
justifié et d’après tes paroles que tu seras condamné. »>
<>
12-38 : Alors quelques-uns des
scribes et des Pharisiens lui adressèrent la parole, en disant :
« maître, nous voudrions voir de toi un signe. » Répondant, il leur
dit : « Génération mauvaise et adultère qui recherche un
signe !... et de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas, le
prophète. Car de même que Jonas a été dans le ventre du gros poisson trois
jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le cœur de la terre
trois jours et trois nuits ».>
<>
Les paraboles>
<>
Elles ont toutes un lien
avec la confiance :>
<>
La parabole du semeur :>
13-22 : « Celui qui a reçu la
semence sur les rocailles, c’est
celui qui entend la Parole et aussitôt la reçoit avec joie mais il n’a pas de
racine en lui-même. (…) Survienne une affliction ou une persécution à cause de
la Parole, aussitôt il est scandalisé. Celui qui a reçu la semence dans les épines, c’est celui qui entend
la Parole ; et le souci de ce monde et la duperie de la richesse étouffent
la Parole, et elle devient stérile. Celui qui a reçu la semence sur la bonne terre, c’est celui qui
entend la Parole et comprend ; lui, porte du fruit et produit, celui-là
cent, celui-là soixante, celui-là trente ».
<>La parabole du bon grain et
de l’ivraie>
13-27 : Les esclaves du maître de
maison lui dirent : « seigneur n’est-ce pas de la bonne semence que
tu as semée dans ton champ ? (…) Veux-tu que nous allions la (l’ivraie)
récolter ? » Il déclare : « non, de peur qu’en récoltant
l’ivraie, vous ne déraciniez le blé en même temps qu’elle. Laissez-les tous les
deux croître ensemble jusqu’à la moisson, et, au temps de la moisson, je dirai
aux moissonneurs : récoltez d’abord l’ivraie et liez-la en bottes pour la
consumer ; quant au blé, ramenez-le dans mon grenier ».
Jésus marche sur les eaux
14-22 : (…) Le bateau était loin de
la terre, à un grand nombre de stades, tourmenté par les vagues, car le vent
était contraire. A la quatrième veille de la nuit, Jésus vint vers eux,
marchant sur la mer. Les disciples, le voyant s’avancer sur la mer, furent
troublés. Mais Jésus leur parla, disant : « Courage, c’est moi, n’ayez
pas peur ! » Pierre, lui répondant, dit : « Seigneur, si
c’est toi, ordonne que je vienne vers toi sur les eaux. » Il dit :
« Viens. » Et, descendant du bateau, Pierre marcha sur les eaux et
vint vers Jésus. Mais en voyant le vent, il eut peur, et comme il commençait à
enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt
Jésus, étendant la main, le saisit, et il lui dit : « Homme de peu de
foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans le
bateau, le vent tomba. Ceux qui étaient dans le bateau se prosternèrent devant
lui, en disant : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ».
La femme syro-phénicienne
15-28 : Jésus lui dit :
« O femme, grande est ta foi ! Qu’il te soit fait comme tu
veux. » Et sa fille fut guérie dès cette heure-là.
La profession de foi de
Pierre
16-13 : Jésus interrogeait ses
disciples en disant : « Au dire des gens, qui est le Fils de
l’Homme » (…) prenant la parole Simon-Pierre dit : « C’est toi
le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » prenant la parole, Jésus lui
dit : « Heureux es-tu Simon Bar-iona, parce que ce ne sont pas la
chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les
cieux ! »
17-19 : Jésus vient de chasser le démon qui tourmentait un
« lunatique » alors que ses disciples n’y étaient pas parvenus.
Alors,
s’avançant vers Jésus, les disciples lui dirent à l’écart : « A cause
de quoi n’avons-nous pu, nous, le chasser ? » Il leur dit :
« A cause de votre peu de foi. Car en vérité je vous le dis, si vous avez
de la foi comme un grain de sénevé, vous direz à cette montagne : Passe
d’ici là-bas, et elle y passera ; et rien ne vous sera impossible. »
19-3 : Et s’avancèrent vers lui des
Pharisiens pour le mettre à l’épreuve, en disant : « Est-il permis de
répudier sa femme pour n’importe quel motif ? ». Répondant, il
dit : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, dès le commencement, mâle
et femelle Il les fit, et qu’Il dit : A cause de cela, l’homme abandonnera
père et mère, et il s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seul
chair. De sorte qu’ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que
Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » (…) « Je vous dis que
celui qui renvoie sa femme – sauf pour la fornication – et en épouse une autre,
commet l’adultère ».
19-10 : Les disciples lui
disent : « Si telle est la condition de l’homme avec la femme, il n’y
a pas intérêt à se marier. » Il leur dit : « Tous ne comprennent
pas cette parole, mais ceux à qui cela est donné ».
19-23 : Jésus dit à ses
disciples : « En vérité, je vous dis qu’un riche entrera difficilement
dans le royaume des Cieux. Il est plus facile à un chameau d’entrer par un trou
d’aiguille à coudre qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » En
entendant, les disciples étaient frappés d’une grande stupeur ; ils
disaient : « Qui donc peut être sauvé ? » Mais les
regardant, Jésus leur dit : « Aux hommes, c’est impossible, mais à
Dieu tout est possible ».
Ministère de Jésus à
Jérusalem
21-6 : Les disciples (…) amenèrent
l’ânesse et l’ânon, posèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
La foule, très nombreuse, étendit ses manteaux sur le chemin ; d’autres
coupaient des branches aux arbres et les étendaient sur le chemin. Les foules
qui le précédaient et celles qui le suivaient criaient : Hosannah au Fils
de David ! (…) Et quand il entra à Jérusalem, toute la ville fut
secouée ; on disait : « Qui est celui-là ? » Les
foules disaient : « C’est le prophète Jésus, celui de Nazareth en
Galilée. »
21-12 : Et Jésus entra dans le
Temple de Dieu, et il chassa tous ceux qui vendaient et achetaient dans le
Temple.
21-22 : Jésus dit : « (…)
Et tout ce que vous demanderez avec foi dans la prière, vous le
recevrez. »
Par quel
pouvoir ?
<>21-23 : Et quand il fut entré dans
le Temple, le grands prêtres et les anciens du peuple s’avancèrent vers lui,
alors qu’il enseignait : « par quel pouvoir fais-tu cela,
disaient-ils, et qui t’a donné ce pouvoir ? » Répondant, Jésus leur
dit : « Je vais, moi aussi, vous demander une seule chose, et si vous
me le dites, moi aussi je vous dirai par quel pouvoir je fais cela. Le baptême
de Jean, d’où était-il, du Ciel ou des hommes ? » Ceux-ci se
faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : du
Ciel, il nous dira : pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ? Si
nous disons : des hommes, nous avons à craindre la foule, car tous
tiennent Jean pour un prophète. » Et, répondant à Jésus, ils dirent :
« Nous ne savons pas. » Il leur déclara à son tour : « Moi
non plus je ne vous dis pas par quel pouvoir je fais cela. »>
<>
S’adressant aux grands
prêtres et aux anciens>
<>
« Jean est venu vers vous dans un chemin de
justice, et vous ne l’avez pas cru ; les publicains et les prostituées
l’on cru. Et vous, voyant cela, vous ne vous êtes pas davantage repentis
finalement pour le croire ! »>
<>
Le paiement du tribut>
<>
22-15 : Alors, s’en étant allés, les
Pharisiens tinrent conseil pour le prendre au piège dans une parole. Et ils
envoient leurs disciples avec les Hérodiens, pour dire : « Maître,
nous savons que tu es véridique et que enseignes la voie de Dieu et vérité, et
que tu ne te soucies de qui que ce soit ; car tu ne regardes pas à la
personne des hommes. Dis-nous ce qu’il t’en semble : est-il permis ou non
de payer le tribut à César ? » Comprenant leur perversité, Jésus
dit : « Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve, hypocrites ?
Montrez-moi la monnaie du tribut. » Ils lui présentèrent un denier. Et il
leur dit : « De qui est cette effigie, et l’inscription ? »
Ils disent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez
donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et,
entendant cela, ils furent étonnés, et le laissant, ils s’en allèrent.>
<>
22-34 : Les pharisiens, apprenant
qu’il avait fermé la bouche aux Sadducéens, se réunirent ensemble. Et l’un
d’entre eux, un légiste, l’interrogea pour le mettre à l’épreuve :
« maître, quel et le commandement le plus grand dans la Loi ? »
Il lui déclara : Tu aimerais le
Seigneur ton Dieu avec tout ton cœur, et avec toute ton âme et avec toute
ta pensée. C’est là le plus grand et le premier commandement. Le second lui est
semblable : Tu aimeras ton prochain
comme toi-même. A ces deux commandements toute la Loi est suspendue, ainsi
que les Prophètes ».>
<>
Discours contre les scribes
et les Pharisiens>
<>
23-1 : Alors Jésus parla aux foules
et à ses disciples, en disant : « Les scribes et les Pharisiens se
sont assis sur la chaire de Moïse : tout ce qu’ils vous disent, faites-le
et gardez-le, mais n’agissez pas selon leurs œuvres ; car ils disent et ne
font pas. Ils lient de lourdes charges et les mettent sur les épaules des hommes,
mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt.>
<>
Toutes
leurs œuvres, ils les font pour être remarqués des hommes.>
<>
Suit tout un discours très
polémique : huit fois « malheur à vous » pour se terminer par >
<>
23-33 : « Serpents, engeance de
vipères, comment pourriez-vous fuir le jugement de la géhenne ? (…)>
<>
Ici plusieurs paragraphes
annonçant la ruine du temple, la grande affliction, des catastrophes cosmiques
et la venue en gloire du Fils de l’homme, dont on ne cite que ici quelques
versets.>
<>
24-4 : En répondant (à ses
disciples), Jésus leur dit : « Prenez garde qu’on ne vous égare. Car
il en viendra beaucoup sous mon nom qui diront : « C’est moi le
Christ » ; et ils en égareront beaucoup. Vous allez entendre parler
de guerres et de bruits de guerres. Attention ! Ne vous alarmez pas ;
car il faut que cela arrive, mais ce n’est pas encore la fin. (…) Tout cela
c’est le commencement des douleurs. (…) Et beaucoup de faux prophètes se
lèveront et ils en égareront beaucoup, et parce que l’illégalité se multipliera,
l’amour du grand nombre se refroidira. Mais celui qui tiendra jusqu’à la fin
sera sauvé. Et cet Evangile du Royaume sera proclamé dans le monde entier, en
témoignage pour toutes les nations. Et alors arrivera la fin… »>
<>
Exhortation à la vigilance>
24-42 : « Veillez donc car vous
ne savez pas quel jour va venir. Comprenez-le bien : si le maître de
maison avait su à quelle veille de la nuit le voleur allait venir, il aurait
veillé et n’aurait pas laissé percer sa maison. Voilà pourquoi, vous aussi, tenez-vous
prêts, parce c’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’homme va
venir. »
<>25-1 : « Alors le royaume
des Cieux ressemblera à dix jeunes filles qui, prenant leurs lampes,
sortiraient au-devant de l’époux. Cinq d’entre elles étaient folles et cinq
étaient prudentes. Les folles, en effet, en prenant leurs lampes, n’avaient pas
pris d’huile avec elles, mais les prudentes avaient pris de l’huile dans les
fioles avec leurs lampes. (…) Au milieu de la nuit, il y eut un cri :
voilà l’époux ! Sortez au-devant de lui. Alors toutes ces jeunes filles se
levèrent et garnirent leurs lampes. (…). Tandis que (les folles) allaient pour
acheter de l’huile, vint l’époux et celles qui étaient prêtes entrèrent avec
lui dans la salle des noces ; et on ferma la porte. (…). Veillez donc car
vous ne savez ni le jour ni l’heure. »>
<>
25-14 : (…) C’est en effet comme un
homme qui, partant en voyage, appela ses esclaves et leur confia ses biens. A
l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, à l’autre un seul, à chacun selon
sa capacité, et il partit.>
Aussitôt,
celui qui avait reçu les cinq talents alla les faire valoir et en gagna cinq
autres. De même, celui des deux talents en gagna deux autres. Celui qui avait
reçu un talent s’en alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
« Longtemps
après, vient le seigneur de ces esclaves, et il règle ses comptes avec eux. Et,
s’avançant, celui qui avait reçu cinq talents présenta cinq autres talents, en
disant : Seigneur, c’est cinq talents que tu m’avais confiés ; voici
cinq autres talents que j’ai gagnés. Son seigneur lui déclara : C’est
bien, esclave bon et fidèle ; sur peu tu as été fidèle, sur beaucoup je
t’établirai ; entre dans la joie de ton seigneur. (…)
« S’avançant
aussi, celui qui avait perçu un talent dit : Seigneur, je savais que tu
est une homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé et ramasses d’où tu n’as
rien répandu ; et pris de peur, je m’en suis allé cacher ton talent dans
la terre ; vois, tu as là de toi ce qui est à toi. Répondant, son seigneur
lui dit : Mauvais esclave, et paresseux. Tu savais que je moissonne là où
je n’ai pas semé et que je ramasse d’où je n’ai rien répandu. Il te fallait
donc mettre mon argent chez les banquiers, et en revenant, moi j’aurais
recouvré ce qui est à moi avec un intérêt. Enlevez-lui donc le talent et
donnez-le à celui qui a dix talents ».
<>Le jugement dernier>
<>
25-31 : « Lorsque le fils de
l’homme viendra dans sa gloire, (…) devant lui seront rassemblées toutes les
nations et il séparera les uns d’avec les autres. ( …) Alors le roi dira à
ceux qui seront à sa droite : venez, les bénis de mon Père, recevez en
héritage le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez
donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; nu, et
vous m’avez vêtu ; j’ai été malade, et vous m’avez visité ; j’ai été
en prison, et vous êtes venus vers moi. Alors les justes lui répondront :
Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, que nous t’ayons nourri, ou avoir
soif, que nous t’ayons donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, que
nous t’ayons recueilli, ou nu, que nous t’ayons vêtu ? Quand t’avons-nous
vu malade ou en prison que nous soyons venus vers toi ? Et, répondant, le
Roi leur dira : En vérité, je vous le dis : Pour autant que vous
l’avez fait à l’un des moindres frères que voilà, c’est à moi que vous l’avez
fait. »>
<>
Puis on lit un échange de
propos symétrique avec ceux qui sont à la gauche du Christ : « j’ai
eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger … »>
<>
« Et
ils s’en iront ceux-là au châtiment éternel, mais les justes à la vie
éternelle ».>
La passion
<>26-14 : Alors un des Douze, appelé
Judas Iscariote, étant allé trouver les grands prêtres, dit : « Que
voulez-vous me donner, et moi je vous le livrerai ? » Ils lui
comptèrent trente pièces d’argent et dès lors il cherchait une occasion
opportune pour le livrer.>
<>
26-20 : Le soir venu, (Jésus) se
mit à table avec les douze (disciples). Et tandis qu’ils mangeaient, il
dit : « en vérité, je vous dis qu’un d’entre vous me livrera ».
(…) Prenant la parole, Judas, qui le livrait, dit : « Serait-ce moi,
Rabbi ? » il lui dit : « C’est toi qui l’as dit. »>
Au jardin des Oliviers
<>26-33 : Prenant la parole, Pierre
lui dit : « quand même tous se scandaliseraient à ton sujet, moi,
jamais je ne me scandaliserai ! » Jésus lui déclara : « En
vérité je te dis qu’en cette nuit, avant qu’un coq chante, trois fois tu me
renieras. » Pierre lui dit : « Et même s’il me faut mourir avec
toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples en dirent autant.>
<>
26-47 : Au Mont des Oliviers : Et
tandis qu’il parlait encore, voici que vint Judas, un des Douze, et avec lui
une foule nombreuse avec des glaives et des bâtons, envoyés par les grands
prêtres et les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné un
signe, en disant : « Celui à qui je donnerai un baiser, c’est
lui : arrêtez-le. » Alors, s’étant avancé vers Jésus, il dit :
« Salut Rabbi ! » et il lui donna un long baiser. Jésus lui
dit : « Mon ami, fais ce pour quoi tu es là ».>
Le reniement de
Pierre ; le suicide de Judas
<>26-74 : « Alors (Pierre) se mit
à proférer des imprécations et à jurer : « Je ne connais pas cet
homme. » Et aussitôt un coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole de
Jésus qui avait dit : « Avant qu’un coq chante, trois fois tu me
renieras. » Et, étant sorti dehors, il pleura amèrement.>
<>
27-3 : Alors Judas, qui l’avait livré, voyant que
(Jésus) avait été condamné, se repentit, et il rapporta les trente pièces
d’argent aux grands prêtres et aux anciens, en disant : « J’ai péché
en livrant un sang innocent. » Ceux-ci dirent : « Que nous
importe ? A toi de voir ! » Et, ayant jeté l’argent dans le
sanctuaire, il se retira et s’en alla se pendre.>
Sur la croix
27-41 : Les grands prêtres, le
bafouant avec les scribes et les anciens, disaient : « Il en a sauvé
d’autres ; il ne peut se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël !
Qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui ; il s’est
confié à Dieu ; qu’Il le délivre maintenant, s’Il tient à lui ».
<>27-46 : Vers la neuvième heure,
Jésus clama d’une voix forte : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu
abandonné ? »>
<>
Après la Résurrection>
28-5 : Devant
le tombeau vide : Prenant la parole, l’Ange dit aux femmes :
« Soyez sans crainte, vous ; car je sais que c’est Jésus, le
crucifié, que vous cherchez. (…) Vite, allez dire à ses disciples qu’il s’est
relevé de chez les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; c’est
là que vous le verrez. Voilà : je vous l’ai dit. »
<>Et,
s’en allant vite du tombeau avec crainte et grande joie, elles coururent
l’annoncer à ses disciples.>
<>
28-11 : Les grands prêtres, après
s’être rassemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent une bonne
somme d’argent aux soldats (de la garde du tombeau) en disant :
« Dites que ce sont ses disciples qui, venus de nuit, l’ont dérobé pendant
que nous dormions. Et si l’affaire vient aux oreilles du gouverneur, c’est nous
qui le convaincrons, et nous vous épargnerons tout souci. » Ceux-ci prirent
l’argent e se conformèrent à la leçon qui leur avait été faite. Et ce récit
s’est divulgué chez les Juifs jusqu’à ce jour.>
28-16 : Quant aux onze disciples,
ils allèrent en Galilée, sur la montagne que leur avait désignée Jésus, et
l’ayant vu, ils se prosternèrent, mais quelques-uns doutèrent !
<>Et,
s’avançant, Jésus leur parla en ces termes : « tout pouvoir m’a été
donné dans le ciel et sur terre. Allez ! de toutes les nations faites des
disciples, les baptisant au nom du Père du Fils et du saint Esprit, leur
enseignant à garder tout ce que je vous ai commandé. Et voici que moi, je suis
avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».>
Fin de l’Evangile de
Matthieu
Au sujet de l’Evangile selon
St Jean
Dans la suite, on cite un
petit nombre de passages en relation avec la confiance.
<>On trouve dans cet Evangile
à de très nombreuses reprises le mot de « témoignage » notamment
celui de Jean le Baptiste qui témoigne du Christ ; on remarquera la place
des « signes », le rôle du Christ comme médiateur puis de l’Esprit
comme médiateur également. Par ailleurs, on notera entre autres choses
l’importance donnée au groupe en tant que tel.>
<>1-15 : Jean (le Baptiste)
témoigne au sujet du Fils unique, et il crie : « C’était celui dont
j’ai dit : celui qui vient après moi est passé avant moi, parce que, avant
moi, il était ».>
<>
1-19 : Et tel est le
témoignage de Jean. >
<>
1-29 : Le lendemain, il
aperçoit Jésus qui venait vers lui, et il dit : « voici l’Agneau de
Dieu, qui enlève le péché du monde » (…) et Jean témoigna, en
disant : « J’ai vu l’Esprit descendre, comme une colombe venant du
ciel,et il est demeuré sur lui. Et moi je ne le connaissais pas, mais Celui qui
m’a envoyé baptiser dans l’eau, Celui-là m’a dit : Celui sur lequel tu
verras l’Esprit descendre et demeurer sur lui, c’est lui qui baptise dans
l’Esprit Saint. Et moi, j’ai vu, et j’ai témoigné que c’est lui, l’Elu de
Dieu. »>
Les noces de Cana
<>Et
le vin venant à manquer, la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont plus
de vin. » Et Jésus lui dit : « Que me veux-tu, femme ? Mon
heure n’est pas encore arrivée. » Sa mère dit aux servants :
« Faites tout ce qu’il vous dira. » Il y avait là six jarres de
pierre destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois
mesures (soit environ 100 litres par
jarre). Jésus dit aux servants : « remplissez d’eau ces
jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Et il leur dit :
« Puisez maintenant et portez-en à l’intendant du festin ». (…)
L’intendant appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert
d’abord le bon vin, et quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé
le bon vin jusqu’à présent. » Tel fut le premier des signes de Jésus.>
A Nicodème
3-11 : Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je
te le dis : c’est de ce que nous savons que nous parlons et de ce que nous
avons vu que nous témoignons, et notre témoignage, vous ne le recevez pas. Si,
lorsque je vous dis des choses de la terre, vous ne croyez pas, comment
croirez-vous, si je vous dis les choses du ciel ? »
Avec la Samaritaine
4-17 : Il lui dit :
« Va, appelle ton mari et viens ici. » La femme répondit, et elle
dit : « Je n’ai pas de mari. » Jésus lui dit : « Tu as
dit : je n’ai pas de mari, car tu as eu cinq maris, et maintenant celui que
tu as n’es pas ton mari ; en cela tu dis vrai. »
La
femme lui dit : « Je sais que le Messie (celui qu’on appelle Christ)
doit venir ; quand il viendra, celui-là, il nous annoncera toutes
choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
(…) La femme laissa donc sa cruche et s’en fut à la ville. Et elle dit aux
gens : « venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne
serait-ce pas le Christ ? » (…) Bon nombre de Samaritains crurent en
lui à cause des paroles de la femme, qui témoignait : « Il m’a dit
tout ce que j’ai fait. »
<>5-18 : Et voilà pourquoi les Juifs
n’en cherchaient que plus à tuer Jésus : parce que non seulement il
violait le sabbat, mais il appelait encore Dieu son propre Père, se faisant
l’égal de Dieu.>
Jésus
prit donc la parole et leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le
dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, mais seulement ce qu’il voit
faire au Père (…) »
<>5-31 : « Si c’est moi qui
témoigne à mon propre sujet, mon témoignage n’est pas vrai. C’est un Autre qui
témoigne à mon sujet, et je sais qu’il est vrai, le témoignage qu’il rend à mon
sujet. Vous avez envoyé, vous, des messagers à Jean, et il a rendu témoignage à
la vérité. Pour moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois témoignage. Pour
moi, le témoignage que j’ai est plus grand que celui de Jean : les œuvres
que le Père m’a données pour que je les accomplisse, ces œuvres mêmes que je
fais témoignent à mon sujet que c’est le Père qui m’a envoyé. (…) Vous n’avez
entendu sa voix, ni vu son visage, et sa parole, vous ne l’avez pas qui demeure
en vous, parce que celui qu’il a envoyé, vous, vous ne le croyez pas. »>
<>5-34 : Aux Pharisiens :« Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez
gloire les uns des autres, et la gloire qui vient du dieu unique, vous ne la
cherchez pas ! »>
Dans le discours sur le pain
de vie
<>6- 35 : Jésus leur
dit : « moi je suis le pain de vie ; celui qui vient vers moi
n’aura pas faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. (…) »>
6-51 : « Si quelqu’un
mange de ce pain, il vivra à jamais ; et le pain que moi, je donnerai,
c’est ma chair, pour la vie du monde. » (…) Voilà ce que dit Jésus,
enseignant en synagogue. Beaucoup de ses disciples, après avoir entendu, dirent
donc : « Ce langage est dur ; qui peut l’entendre ? »
(…) A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et
cessèrent d’aller avec lui. Jésus dit donc aux Douze : « Est-ce que
vous aussi, vous voudriez partir ? » Simon-Pierre lui répondit :
« Seigneur, avec qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie
éternelle. Pour nous, nous avons cru et nous avons connu que c’est toi, le
saint de Dieu. »
<>La guérison d’un aveugle-né,
un jour de sabbat>
<>
9-13 : On amène aux
Pharisiens l’ancien aveugle. C’était un sabbat. (…) Les Pharisiens lui
demandaient comment il avait recouvré la vue. Il leur dit : « Il m’a
mis de la boue sur les yeux, et je me suis lavé et je vois. » Quelques
Pharisiens disaient donc : « Ce n’est pas un homme qui vient d’auprès
de Dieu, puisqu’il ne garde pas le sabbat. » D’autres disaient :
« Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes ? » et
il y avait division parmi eux. Ils disent donc de nouveau à l’aveugle :
« Toi, que dis-tu de lui, de ce qu’il t’a ouvert les yeux ? » Et
il dit : « C’est un prophète. »>
Les
Juifs donc ne crurent pas à son sujet qu’il avait été aveugle et qu’il avait
recouvré la vue, avant d’avoir fait appeler ses parents. (…) Ses parents
dirent : « Nous savons que c’est lui notre fils et qu’il est né
aveugle. Mais comment il voit maintenant, nous n’en savons rien. (…)
Interrogez-le, il a l’âge : il s’expliquera sur son compte ». Ses
parents dirent cela car ils avaient peur car les juifs étaient déjà convenus
que si quelqu’un reconnaissait Jésus comme Christ, il serait exclu de la
synagogue (…).
Les
Juifs appelèrent donc une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et lui
dirent : « Rends gloire à Dieu, nous savons, nous, que cet homme est
un pécheur. » Celui-ci répondit donc : « Si c’est un pécheur, je
ne sais ; je ne sais qu’une chose, c’est que j’étais aveugle et qu’à
présent je vois. »
Puis les Juifs et celui qui
avait été aveugle se disputent. Les Juifs
finissent par dire : « Toi tu n’es que péché depuis ta naissance,
et c’est toi qui nous fais la leçon ! » Et ils le jetèrent dehors.
Jésus
apprit qu’ils l’avaient jeté dehors et, le trouvant, il dit :
« Crois-tu, toi, en le Fils de l’homme ? » Celui-ci répondit, et
il dit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en
lui ? » Il déclara : « Et tu l’as vu, et celui qui parle
avec toi, c’est lui. » Il déclara : « Je crois seigneur ».
12-44 : Jésus cria :
« Qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui
m’a envoyé ; et qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. (…) Qui me rejette
et ne reçoit pas mes paroles a son juge : la parole que j’ai dite, c’est
elle qui le jugera au dernier Jour. (…) Ainsi donc, ce que moi je dis, comme le
Père me l’a dit, ainsi je le dis. »
14-12 : « En vérité, en
vérité, je vous le dis : Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les
œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que moi je vais
vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon Nom, je le ferai, pour que
le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon
Nom, moi je le ferai. »
14-29 : « Et
maintenant, je vous ai dit cela avant que cela n’arrive, pour qu’une fois la
chose arrivée, vous croyiez. »
15-27 : « Et vous aussi
vous témoignez, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement. »
16-22 : « En vérité, en
vérité, je vous le dis : Ce qui vous demanderez au Père, il vous le
donnera en mon Nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon Nom ;
demandez et vous recevrez, pour que votre joie soit en plénitude. »
17-11 : « Et je ne suis
plus dans le monde, et eux sont dans le monde, et moi je viens vers toi, Père
saint, garde-les dans ton Nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme
nous. (…) Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine,
parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne
prie pas pour que tu les enlèves du monde, mais pour que tu les gardes du
Mauvais. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Consacre-les
dans la vérité : ta parole à toi est vérité. Comme tu m’as envoyé dans le
monde, moi aussi je les envoyés dans le monde. »
17-20 : «Ce n’est pas pour ceux-là
seulement que je prie, mais aussi pour ceux qui, par leur parole, croient en
moi, afin que tous soient un. (…) Et moi, la gloire que tu m’a donnée, je la
leur ai donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un ; moi en eux et
toi en moi, pour qu’ils se trouvent accomplis dans l’unité, pour que le monde
connaisse que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as
aimé. »
17-25 : « Père juste,
le monde, lui, ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont connu
que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom et le leur
ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi aussi
en eux ».
20-24 : Mais (Thomas) leur
dit : « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, si je ne
mets mon doigt à la place des clous et si je ne mets ma main dans son côté,
non, je ne croirai pas ».
20-29 : Jésus lui dit :
« parce que tu m’as vu, tu as cru ; heureux ceux qui croient sans
voir !
20-30 : Jésus donc a fait
devant ses disciples beaucoup d’autres signes qui ne se trouvent pas dans ce
livre. Ceux-là ont été écrits pour que vous croyez que Jésus est le Christ, le
Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous ayez la vie par son nom.
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