<>Henri Prévot                                                                                                 

 

Quelques extraits de l’Evangile de Matthieu ayant trait à la confiance

Suivis d’un petit nombre d’extraits de l’Evangile de Jean

 

Les trois Evangiles de Matthieu, Marc et Luc (dit synoptiques) sont les récits d’un moment de la vie d’un homme au milieu de très nombreux autres personnages et la transcription de propos tenus par cet homme et entendus par ses disciples, à la différence du Coran et des entretiens de Confucius par exemple qui sont la transcription de propos tenus par un homme à ses disciples.

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L’Evangile de Jean, lui-même témoin direct de la vie du Christ, comporte en plus de longs discours prêtés au Christ qui sont, peut-être, des commentaires de l’auteur.
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Ce que nous dit l’Evangile de la confiance transparaît donc non seulement des propos mais aussi de la vie du Christ et des autres personnages. On peut dire que tout l’Evangile baigne dans une atmosphère de confiance, de foi, de Jésus en Dieu et de la plupart des personnages en Jésus. On ne peut donc pas citer tous les passages qui évoquent la confiance mais seulement quelques-uns. Il est intéressant aussi de citer ce qui traite de la défiance. Sont également cités de passages qui traitent de l’argent.
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Outre cela, l’Evangile de Jean met l’accent sur le témoignage et sur la place du Christ, médiateur entre le Père et les hommes.

 

On cite ici la traduction d’Osty.

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De l’évangile de Matthieu

 

1 – Généalogie de Jésus-Christ : la description d’une longue généalogie depuis Abraham est là pour authentifier la réalité historique de Jésus. Le fait qu’il se trouve trois fois quatorze (deux fois sept) générations est une confirmation supplémentaire.

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Conception virginale de Jésus :   <>

1-19 : Joseph, son époux, qui était un homme juste et ne voulait pas la bafouer, résolut de répudier Marie en cachette. Comme il y réfléchissait, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et dit : « Joseph, Fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie ton épouse : car ce qui a été engendré en elle est de par l’Esprit Saint » (…) Joseph fit comme lui avait prescrit l’Ange du Seigneur, et il prit avec lui son épouse.  <>

Visite des mages

2-7 : Alors Hérode, appelant les mages en cachette se fit préciser par eux le temps où était apparue l’étoile. Et, les envoyant à Bethléem, il dit : « Allez, enquérez-vous exactement de l’enfant et, dès que vous l’aurez trouvé, annoncez-le-moi, afin que moi aussi je vienne me prosterner devant lui » (…) Plus tard « Avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, c’est par un autre chemin qu’ils se retirèrent dans leur pays.

 <>Fuite en Egypte  <>

2-13 : Voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et dit : « Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te le dise, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr ». Lui, se levant, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Egypte.

Pour le retour, la scène est décrite en termes presque identiques.

 

Appel des quatre premiers disciples

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4-18 : En marchant le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre, et André, son frère qui jetaient l’épervier dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Et il leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes ». Eux, aussitôt laissant les filets, le suivirent.  <>

Pour Jacques et Jean est décrite une scène presque identique  <>

Dans le sermon sur la montagne, Jésus dit :  <>

5-33 : « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : tu ne te parjureras pas, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. Et moi, je vous dis de ne pas jurer du tout : ni par le ciel, parce qu’il est le trône de Dieu, ni par la terre, parce qu’elle est le marchepied de ses pieds, ni par Jérusalem, parce qu’elle est la ville du Grand Roi. Ne jure pas non plus par ta tête, parce que tu ne peux rendre un seul cheveu blanc ou noir. Que votre parole soit oui, oui ; non, non ; le surplus vient du Mauvais. »  <>

6-2 : « Lorsque tu fais l’aumône, ne le claironne pas devant toi comme font les hypocrites (…). Pour toi, fais-tu l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret »  <>

6-5 :« Et lorsque vous priez, vous ne serez pas comme les hypocrites (…). Pour toi, lorsque tu pries, entre dans ta resserre, ferme ta porte et prie ton Père qui est présent dans ce qui est secret, et ton Père, qui voit dans ce qui est secret, te le rendra.  <>

6-7 « Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens qui pensent que c’est à force de paroles qu’ils seront exaucés. Ne leur ressemblez donc pas ; car le Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous ne le lui demandiez. Vous donc priez ainsi » : ici le Christ enseigne la prière du Notre Père.  <>

6-16
 : Pour toi, lorsque tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas laisser voir aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent dans ce qui est secret ; et ton Père, qui voit dans ce qui est secret, te le rendra ».  <>

6-19 : « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où mite et ver anéantissent, et où les voleurs percent les murs et volent. Amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni mite ni ver n’anéantissent, et où les voleurs ne percent les murs ni ne volent. Car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur ».  <>

6-24 : « Nul ne peut s’asservir à deux maîtres : ou bien en effet il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez vous asservir à Dieu et à Mamon. »  <>

7-7 : « Demandez et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et on vous ouvrira. (…)  <>

7-9 : « Quel est l’homme d’entre vous à qui son fils demanderait du pain et qui lui remettrait une pierre ? (…)  <>

7-11 : « Si donc, mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux, en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ».  <>

7-12 
: « Tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, pareillement vous aussi faites-le pour eux ; car c’est cela la Loi et les Prophètes ».  <>

7-15 : « Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent vers vous vêtus en brebis mais qui au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »  <>

7- 24 : « Quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique ressemblera à un homme prudent, lequel a bâti sa maison sur le roc ».  <>

7-28 : Lors donc que Jésus eut achevé ces discours, les foules étaient frappées de son enseignement car il les enseignait comme ayant pouvoir, et non comme leurs scribes.  <>

8-1 : Quand il descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent.  <>

8-2 : Et voici qu’un lépreux, s’avançant, se prosternait devant lui, en disant : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Et, étendant la main, il le toucha, en disant : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt sa lèpre fut purifiée. Et Jésus lui dit : «  Attention ! Ne le dis à personne ; mais va te montrer au prêtre, et présente le don que prescrit Moïse, en témoignage pour eux ».  <>

8-8 : Un centurion s’avança vers lui, le priant en disant : « Seigneur mon serviteur est couché chez moi, paralysé, terriblement torturé. » Et il lui dit : « Moi, je viendrai le guérir. » Répondant, le centurion déclara : « Seigneur, je ne mérite pas que tu entres sous mon toit, mais commande seulement d’une parole et mon serviteur sera guéri. Car moi qui suis un subalterne, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un : Va, et il va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon esclave : Fais ceci, et il le fait ». En entendant, Jésus fut dans l’admiration, et il dit à ceux qui suivaient : « En vérité je vous le dis : chez personne je n’ai trouvé une telle foi en Israël. » (…) Et Jésus dit au centurion : « Va ; comme tu as cru, qu’il te soit fait ! » Et le serviteur fut guéri à cette heure-là.  <>

8-23 : Et quand il fut monté dans le bateau, ses disciples le suivirent. Et voilà qu’il y eut une grande secousse dans la mer, de sorte que le bateau était recouvert par les vagues. Lui cependant dormait. Et, s’étant avancés, ils l’éveillèrent en disant : « Seigneur au secours, nous périssons ! » Et il leur dit : « Pourquoi êtes-vous peureux, hommes de peu de foi ? »  <>

9-2 : Et voici qu’on lui présentait un paralytique couché sur un lit. Et, voyant leur foi, Jésus dit au paralytique : « courage mon enfant ! Tes péchés sont remis. » Et voici que quelques-uns des scribes dirent en eux-mêmes : « Celui-ci blasphème ! » Et Jésus, sachant leurs pensées, dit : « Pourquoi ces mauvaises pensées dans vos cœurs ? Quel est en effet le plus facile, de dire : Tes péchés sont remis, ou de dire : Lève-toi et marche ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a pouvoir sur la terre de remettre les péchés, lève-toi dit-il alors au paralytique, prends ton lit et va-t-en chez toi. » Et, se levant, il s’en alla chez lui. A cette vue, les foules furent saisies de crainte et elles glorifièrent Dieu, qui avait donné un tel pouvoir aux hommes.  <>

9-20 : Et voici qu’une femme qui perdait du sang depuis douze ans, s’avançant par derrière, toucha la frange de son manteau. Car elle se disait : « Si seulement je touche son manteau, je serai sauvée ! » Jésus, se retournant et la voyant, dit « Courage ! Ma fille, ta foi t’a sauvée. » Et la femme fut sauvée dès cette heure-là.

Et, arrivé à la maison du chef (…) Jésus disait : « retirez-vous car elle n’est pas morte, la fillette, mais elle dort. ». Et ils se  moquaient de lui. Lorsque la foule eut été poussée dehors, il entra, prit sa main, et la fillette se leva. Et le bruit s’en répandit dans tout le pays.

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9-27 : Deux aveugles le suivirent, criant et disant : « Aie pitié de nous, Fils de David ! » Quand Jésus fut arrivé à la maison, les aveugles s’avancèrent vers lui, et il leur dit : « Croyez-vous que je puis faire cela ? » Ils lui disent : « Oui, Seigneur. » Alors, il leur toucha les yeux, en disant : « Selon votre foi, qu’il vous soit fait ! » Et leurs yeux s’ouvrirent. Et Jésus les gronda, en disant : « Attention ! Que personne ne le sache. » Mais eux, une fois sortis, le divulguèrent dans tout ce pays.  <>

Aux disciples qu’il envoie en mission :   <>

Prescriptions pour le présent  <>

10-9 :« (…) vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni menue monnaie pour vos ceintures (…) »  <>

            Prescriptions pour l’avenir
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10-16 : « Voici que moi je vous envoie comme des brebis au milieu de loups ; montrez-vous prudents comme les serpents et simples comme les colombes.

Méfiez-vous des hommes ; car ils vous livreront à des sanhédrins, et dans leurs synagogues ils vous fouetteront. (…) Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; et les enfants se dresseront contre les parents et les mettront à mort, e vous serez haïs de tous à cause de mon Nom. »

 <>           Prescriptions diverses  <>

10-24 : « Le disciple n’est pas au-dessus du maître, ni l’esclave au-dessus de son seigneur ; il suffit au disciple d’être comme son maître, et à l’esclave comme son seigneur. (…) Ne craignez rien de ceux qui tuent les corps, mais ne peuvent tuer l’âme. Craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. (…) Pas un moineau ne tombera à terre sans la permission de votre Père. Soyez donc sans crainte. (…) Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai pour lui, moi aussi, devant mon Père qui est dans les cieux ; mais celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai, moi aussi, devant mon Père qui est dans les cieux. »  <>

10-34 : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Qui aime père et mère plus que moi n’est pas digne de moi (…) Qui aura trouvé sa vie la perdra, et qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera ».  <>

11-20 :
Alors il se mit à blâmer les villes où avaient été faits la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas repenties.  <>

11-25 : En ce temps-là, prenant la parole, Jésus dit : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché cela aux sages et aux intelligents, et l’as révélé aux enfants ».  <>

12-10 : Et, partant de là, il vint à la synagogue. Et voici un homme qui avait une main desséchée. Et on interrogea Jésus en disant : « Est-il permis, un jour de Sabbat, de guérir ? » ; c’était pour l’accuser. Il leur dit : « Quel est parmi vous l’homme qui, n’ayant qu’une brebis et qu’elle tombe un jour de sabbat dans un trou, n’ira la saisir et la relever ? Or combien un homme vaut plus qu’une brebis ! De sorte qu’il est permis un jour de sabbat de bien faire. » Alors il dit à l’homme : « Etends ta main. » Et il l’étendit et elle fut rétablie, saine comme l’autre. Une fois sortis, les Pharisiens tinrent conseil contre Jésus, afin de le faire périr.  <>

12-33 : « C’est d’après le fruit que l’arbre se connaît (…) C’est d’après tes paroles que tu seras justifié et d’après tes paroles que tu seras condamné. »  <>

12-38 : Alors quelques-uns des scribes et des Pharisiens lui adressèrent la parole, en disant : « maître, nous voudrions voir de toi un signe. » Répondant, il leur dit : « Génération mauvaise et adultère qui recherche un signe !... et de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas, le prophète. Car de même que Jonas a été dans le ventre du gros poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le cœur de la terre trois jours et trois nuits ».  <>


Les paraboles  <>

Elles ont toutes un lien avec la confiance :
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La parabole du semeur 
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13-22 : « Celui qui a reçu la semence sur les rocailles, c’est celui qui entend la Parole et aussitôt la reçoit avec joie mais il n’a pas de racine en lui-même. (…) Survienne une affliction ou une persécution à cause de la Parole, aussitôt il est scandalisé. Celui qui a reçu la semence dans les épines, c’est celui qui entend la Parole ; et le souci de ce monde et la duperie de la richesse étouffent la Parole, et elle devient stérile. Celui qui a reçu la semence sur la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et comprend ; lui, porte du fruit et produit, celui-là cent, celui-là soixante, celui-là trente ».

 <>La parabole du bon grain et de l’ivraie

 

13-27 : Les esclaves du maître de maison lui dirent : « seigneur n’est-ce pas de la bonne semence que tu as semée dans ton champ ? (…) Veux-tu que nous allions la (l’ivraie) récolter ? » Il déclare : « non, de peur qu’en récoltant l’ivraie, vous ne déraciniez le blé en même temps qu’elle. Laissez-les tous les deux croître ensemble jusqu’à la moisson, et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : récoltez d’abord l’ivraie et liez-la en bottes pour la consumer ; quant au blé, ramenez-le dans mon grenier ».

 

Jésus marche sur les eaux

 

14-22 : (…) Le bateau était loin de la terre, à un grand nombre de stades, tourmenté par les vagues, car le vent était contraire. A la quatrième veille de la nuit, Jésus vint vers eux, marchant sur la mer. Les disciples, le voyant s’avancer sur la mer, furent troublés. Mais Jésus leur parla, disant : « Courage, c’est moi, n’ayez pas peur ! » Pierre, lui répondant, dit : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que je vienne vers toi sur les eaux. » Il dit : « Viens. » Et, descendant du bateau, Pierre marcha sur les eaux et vint vers Jésus. Mais en voyant le vent, il eut peur, et comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt Jésus, étendant la main, le saisit, et il lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans le bateau, le vent tomba. Ceux qui étaient dans le bateau se prosternèrent devant lui, en disant : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ».

 

La femme syro-phénicienne

 

15-28 : Jésus lui dit : « O femme, grande est ta foi ! Qu’il te soit fait comme tu veux. » Et sa fille fut guérie dès cette heure-là.

 

La profession de foi de Pierre

 

16-13 : Jésus interrogeait ses disciples en disant : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’Homme » (…) prenant la parole Simon-Pierre dit : « C’est toi le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » prenant la parole, Jésus lui dit : « Heureux es-tu Simon Bar-iona, parce que ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux ! »

 

17-19 : Jésus vient de chasser le démon qui tourmentait un « lunatique » alors que ses disciples n’y étaient pas parvenus.

 

Alors, s’avançant vers Jésus, les disciples lui dirent à l’écart : « A cause de quoi n’avons-nous pu, nous, le chasser ? » Il leur dit : « A cause de votre peu de foi. Car en vérité je vous le dis, si vous avez de la foi comme un grain de sénevé, vous direz à cette montagne : Passe d’ici là-bas, et elle y passera ; et rien ne vous sera impossible. »

 

19-3 : Et s’avancèrent vers lui des Pharisiens pour le mettre à l’épreuve, en disant : « Est-il permis de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? ». Répondant, il dit : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, dès le commencement, mâle et femelle Il les fit, et qu’Il dit : A cause de cela, l’homme abandonnera père et mère, et il s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seul chair. De sorte qu’ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » (…) « Je vous dis que celui qui renvoie sa femme – sauf pour la fornication – et en épouse une autre, commet l’adultère ».

 

19-10 : Les disciples lui disent : « Si telle est la condition de l’homme avec la femme, il n’y a pas intérêt à se marier. » Il leur dit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais ceux à qui cela est donné ».

 

19-23 : Jésus dit à ses disciples : « En vérité, je vous dis qu’un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux. Il est plus facile à un chameau d’entrer par un trou d’aiguille à coudre qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » En entendant, les disciples étaient frappés d’une grande stupeur ; ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? » Mais les regardant, Jésus leur dit : « Aux hommes, c’est impossible, mais à Dieu tout est possible ».

 

Ministère de Jésus à Jérusalem

 

21-6 : Les disciples (…) amenèrent l’ânesse et l’ânon, posèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. La foule, très nombreuse, étendit ses manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et les étendaient sur le chemin. Les foules qui le précédaient et celles qui le suivaient criaient : Hosannah au Fils de David ! (…) Et quand il entra à Jérusalem, toute la ville fut secouée ; on disait : « Qui est celui-là ? » Les foules disaient : « C’est le prophète Jésus, celui de Nazareth en Galilée. »

 

21-12 : Et Jésus entra dans le Temple de Dieu, et il chassa tous ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple.

 

21-22 : Jésus dit : « (…) Et tout ce que vous demanderez avec foi dans la prière, vous le recevrez. »

 

Par quel pouvoir ?

<>21-23 : Et quand il fut entré dans le Temple, le grands prêtres et les anciens du peuple s’avancèrent vers lui, alors qu’il enseignait : « par quel pouvoir fais-tu cela, disaient-ils, et qui t’a donné ce pouvoir ? » Répondant, Jésus leur dit : « Je vais, moi aussi, vous demander une seule chose, et si vous me le dites, moi aussi je vous dirai par quel pouvoir je fais cela. Le baptême de Jean, d’où était-il, du Ciel ou des hommes ? » Ceux-ci se faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : du Ciel, il nous dira : pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ? Si nous disons : des hommes, nous avons à craindre la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » Et, répondant à Jésus, ils dirent : « Nous ne savons pas. » Il leur déclara à son tour : « Moi non plus je ne vous dis pas par quel pouvoir je fais cela. »  <>

S’adressant aux grands prêtres et aux anciens  <>

« Jean est venu vers vous dans un chemin de justice, et vous ne l’avez pas cru ; les publicains et les prostituées l’on cru. Et vous, voyant cela, vous ne vous êtes pas davantage repentis finalement pour le croire ! »
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Le paiement du tribut  <>

22-15 : Alors, s’en étant allés, les Pharisiens tinrent conseil pour le prendre au piège dans une parole. Et ils envoient leurs disciples avec les Hérodiens, pour dire : « Maître, nous savons que tu es véridique et que enseignes la voie de Dieu et vérité, et que tu ne te soucies de qui que ce soit ; car tu ne regardes pas à la personne des hommes. Dis-nous ce qu’il t’en semble : est-il permis ou non de payer le tribut à César ? » Comprenant leur perversité, Jésus dit : « Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve, hypocrites ? Montrez-moi la monnaie du tribut. » Ils lui présentèrent un denier. Et il leur dit : « De qui est cette effigie, et l’inscription ? » Ils disent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et, entendant cela, ils furent étonnés, et le laissant, ils s’en allèrent.  <>

22-34 : Les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux Sadducéens, se réunirent ensemble. Et l’un d’entre eux, un légiste, l’interrogea pour le mettre à l’épreuve : « maître, quel et le commandement le plus grand dans la Loi ? » Il lui déclara : Tu aimerais le Seigneur ton Dieu avec tout ton cœur, et avec toute ton âme et avec toute ta pensée. C’est là le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. A ces deux commandements toute la Loi est suspendue, ainsi que les Prophètes ».  <>

Discours contre les scribes et les Pharisiens  <>

23-1 : Alors Jésus parla aux foules et à ses disciples, en disant : « Les scribes et les Pharisiens se sont assis sur la chaire de Moïse : tout ce qu’ils vous disent, faites-le et gardez-le, mais n’agissez pas selon leurs œuvres ; car ils disent et ne font pas. Ils lient de lourdes charges et les mettent sur les épaules des hommes, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt.  <>

Toutes leurs œuvres, ils les font pour être remarqués des hommes.
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Suit tout un discours très polémique : huit fois « malheur à vous » pour se terminer par   <>

23-33 : « Serpents, engeance de vipères, comment pourriez-vous fuir le jugement de la géhenne ? (…)  <>

Ici plusieurs paragraphes annonçant la ruine du temple, la grande affliction, des catastrophes cosmiques et la venue en gloire du Fils de l’homme, dont on ne cite que ici quelques versets.  <>

24-4 : En répondant (à ses disciples), Jésus leur dit : « Prenez garde qu’on ne vous égare. Car il en viendra beaucoup sous mon nom qui diront : « C’est moi le Christ » ; et ils en égareront beaucoup. Vous allez entendre parler de guerres et de bruits de guerres. Attention ! Ne vous alarmez pas ; car il faut que cela arrive, mais ce n’est pas encore la fin. (…) Tout cela c’est le commencement des douleurs. (…) Et beaucoup de faux prophètes se lèveront et ils en égareront beaucoup, et parce que l’illégalité se multipliera, l’amour du grand nombre se refroidira. Mais celui qui tiendra jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet Evangile du Royaume sera proclamé dans le monde entier, en témoignage pour toutes les nations. Et alors arrivera la fin… »  <>

Exhortation à la vigilance

24-42 : « Veillez donc car vous ne savez pas quel jour va venir. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle veille de la nuit le voleur allait venir, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer sa maison. Voilà pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, parce c’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’homme va venir. »

<>25-1 : « Alors le royaume des Cieux ressemblera à dix jeunes filles qui, prenant leurs lampes, sortiraient au-devant de l’époux. Cinq d’entre elles étaient folles et cinq étaient prudentes. Les folles, en effet, en prenant leurs lampes, n’avaient pas pris d’huile avec elles, mais les prudentes avaient pris de l’huile dans les fioles avec leurs lampes. (…) Au milieu de la nuit, il y eut un cri : voilà l’époux ! Sortez au-devant de lui. Alors toutes ces jeunes filles se levèrent et garnirent leurs lampes. (…). Tandis que (les folles) allaient pour acheter de l’huile, vint l’époux et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces ; et on ferma la porte. (…). Veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »  <>

25-14 : (…) C’est en effet comme un homme qui, partant en voyage, appela ses esclaves et leur confia ses biens. A l’un il donna cinq talents, à l’autre deux, à l’autre un seul, à chacun selon sa capacité, et il partit.

Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents alla les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui des deux talents en gagna deux autres. Celui qui avait reçu un talent s’en alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.

« Longtemps après, vient le seigneur de ces esclaves, et il règle ses comptes avec eux. Et, s’avançant, celui qui avait reçu cinq talents présenta cinq autres talents, en disant : Seigneur, c’est cinq talents que tu m’avais confiés ; voici cinq autres talents que j’ai gagnés. Son seigneur lui déclara : C’est bien, esclave bon et fidèle ; sur peu tu as été fidèle, sur beaucoup je t’établirai ; entre dans la joie de ton seigneur. (…)

« S’avançant aussi, celui qui avait perçu un talent dit : Seigneur, je savais que tu est une homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé et ramasses d’où tu n’as rien répandu ; et pris de peur, je m’en suis allé cacher ton talent dans la terre ; vois, tu as là de toi ce qui est à toi. Répondant, son seigneur lui dit : Mauvais esclave, et paresseux. Tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé et que je ramasse d’où je n’ai rien répandu. Il te fallait donc mettre mon argent chez les banquiers, et en revenant, moi j’aurais recouvré ce qui est à moi avec un intérêt. Enlevez-lui donc le talent et donnez-le à celui qui a dix talents ».

<>Le jugement dernier  <>

25-31 : « Lorsque le fils de l’homme viendra dans sa gloire, (…) devant lui seront rassemblées toutes les nations et il séparera les uns d’avec les autres. ( …) Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; nu, et vous m’avez vêtu ; j’ai été malade, et vous m’avez visité ; j’ai été en prison, et vous êtes venus vers moi. Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, que nous t’ayons nourri, ou avoir soif, que nous t’ayons donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, que nous t’ayons recueilli, ou nu, que nous t’ayons vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade ou en prison que nous soyons venus vers toi ? Et, répondant, le Roi leur dira : En vérité, je vous le dis : Pour autant que vous l’avez fait à l’un des moindres frères que voilà, c’est à moi que vous l’avez fait. »  <>

Puis on lit un échange de propos symétrique avec ceux qui sont à la gauche du Christ : « j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger … »  <>

« Et ils s’en iront ceux-là au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle ».


La passion

<>26-14 : Alors un des Douze, appelé Judas Iscariote, étant allé trouver les grands prêtres, dit : « Que voulez-vous me donner, et moi je vous le livrerai ? » Ils lui comptèrent trente pièces d’argent et dès lors il cherchait une occasion opportune pour le livrer.  <>

26-20 :
Le soir venu, (Jésus) se mit à table avec les douze (disciples). Et tandis qu’ils mangeaient, il dit : « en vérité, je vous dis qu’un d’entre vous me livrera ». (…) Prenant la parole, Judas, qui le livrait, dit : « Serait-ce moi, Rabbi ? » il lui dit : « C’est toi qui l’as dit. »

Au jardin des Oliviers

<>26-33 : Prenant la parole, Pierre lui dit : « quand même tous se scandaliseraient à ton sujet, moi, jamais je ne me scandaliserai ! » Jésus lui déclara : « En vérité je te dis qu’en cette nuit, avant qu’un coq chante, trois fois tu me renieras. » Pierre lui dit : « Et même s’il me faut mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples en dirent autant.  <>

26-47 : Au Mont des Oliviers : Et tandis qu’il parlait encore, voici que vint Judas, un des Douze, et avec lui une foule nombreuse avec des glaives et des bâtons, envoyés par les grands prêtres et les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné un signe, en disant : « Celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui : arrêtez-le. » Alors, s’étant avancé vers Jésus, il dit : « Salut Rabbi ! » et il lui donna un long baiser. Jésus lui dit : « Mon ami, fais ce pour quoi tu es là ».

Le reniement de Pierre ; le suicide de Judas

<>26-74 : « Alors (Pierre) se mit à proférer des imprécations et à jurer : « Je ne connais pas cet homme. » Et aussitôt un coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole de Jésus qui avait dit : « Avant qu’un coq chante, trois fois tu me renieras. » Et, étant sorti dehors, il pleura amèrement.  <>

27-3 :  Alors Judas, qui l’avait livré, voyant que (Jésus) avait été condamné, se repentit, et il rapporta les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens, en disant : « J’ai péché en livrant un sang innocent. » Ceux-ci dirent : « Que nous importe ? A toi de voir ! » Et, ayant jeté l’argent dans le sanctuaire, il se retira et s’en alla se pendre.

Sur la croix

27-41 : Les grands prêtres, le bafouant avec les scribes et les anciens, disaient : « Il en a sauvé d’autres ; il ne peut se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël ! Qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui ; il s’est confié à Dieu ; qu’Il le délivre maintenant, s’Il tient à lui ».

<>27-46 : Vers la neuvième heure, Jésus clama d’une voix forte : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »  <>

Après la Résurrection

28-5 :  Devant le tombeau vide : Prenant la parole, l’Ange dit aux femmes : « Soyez sans crainte, vous ; car je sais que c’est Jésus, le crucifié, que vous cherchez. (…) Vite, allez dire à ses disciples qu’il s’est relevé de chez les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez. Voilà : je vous l’ai dit. »

<>Et, s’en allant vite du tombeau avec crainte et grande joie, elles coururent l’annoncer à ses disciples.  <>

28-11 : Les grands prêtres, après s’être rassemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats (de la garde du tombeau) en disant : « Dites que ce sont ses disciples qui, venus de nuit, l’ont dérobé pendant que nous dormions. Et si l’affaire vient aux oreilles du gouverneur, c’est nous qui le convaincrons, et nous vous épargnerons tout souci. » Ceux-ci prirent l’argent e se conformèrent à la leçon qui leur avait été faite. Et ce récit s’est divulgué chez les Juifs jusqu’à ce jour.

28-16 : Quant aux onze disciples, ils allèrent en Galilée, sur la montagne que leur avait désignée Jésus, et l’ayant vu, ils se prosternèrent, mais quelques-uns doutèrent !

<>Et, s’avançant, Jésus leur parla en ces termes : « tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur terre. Allez ! de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père du Fils et du saint Esprit, leur enseignant à garder tout ce que je vous ai commandé. Et voici que moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».

 

Fin de l’Evangile de Matthieu

 

 

 

 

Au sujet de l’Evangile selon St Jean

 

Dans la suite, on cite un petit nombre de passages en relation avec la confiance.

<>On trouve dans cet Evangile à de très nombreuses reprises le mot de « témoignage » notamment celui de Jean le Baptiste qui témoigne du Christ ; on remarquera la place des « signes », le rôle du Christ comme médiateur puis de l’Esprit comme médiateur également. Par ailleurs, on notera entre autres choses l’importance donnée au groupe en tant que tel.

<>1-15 : Jean (le Baptiste) témoigne au sujet du Fils unique, et il crie : « C’était celui dont j’ai dit : celui qui vient après moi est passé avant moi, parce que, avant moi, il était ».  <>

1-19 : Et tel est le témoignage de Jean.   <>

1-29 : Le lendemain, il aperçoit Jésus qui venait vers lui, et il dit : « voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (…) et Jean témoigna, en disant : « J’ai vu l’Esprit descendre, comme une colombe venant du ciel,et il est demeuré sur lui. Et moi je ne le connaissais pas, mais Celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, Celui-là m’a dit : Celui sur lequel tu verras l’Esprit descendre et demeurer sur lui, c’est lui qui baptise dans l’Esprit Saint. Et moi, j’ai vu, et j’ai témoigné que c’est lui, l’Elu de Dieu. »

Les noces de Cana

<>Et le vin venant à manquer, la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont plus de vin. » Et Jésus lui dit : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée. » Sa mère dit aux servants : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Il y avait là six jarres de pierre destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures (soit environ 100 litres par jarre). Jésus dit aux servants : « remplissez d’eau ces jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Et il leur dit : « Puisez maintenant et portez-en à l’intendant du festin ». (…) L’intendant appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert d’abord le bon vin, et quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. » Tel fut le premier des signes de Jésus.

A Nicodème

3-11 : Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis : c’est de ce que nous savons que nous parlons et de ce que nous avons vu que nous témoignons, et notre témoignage, vous ne le recevez pas. Si, lorsque je vous dis des choses de la terre, vous ne croyez pas, comment croirez-vous, si je vous dis les choses du ciel ? »

Avec la Samaritaine

4-17 : Il lui dit : « Va, appelle ton mari et viens ici. » La femme répondit, et elle dit : « Je n’ai pas de mari. » Jésus lui dit : « Tu as dit : je n’ai pas de mari, car tu as eu cinq maris, et maintenant celui que tu as n’es pas ton mari ; en cela tu dis vrai. »

La femme lui dit : « Je sais que le Messie (celui qu’on appelle Christ) doit venir ; quand il viendra, celui-là, il nous annoncera toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » (…) La femme laissa donc sa cruche et s’en fut à la ville. Et elle dit aux gens : « venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-ce pas le Christ ? » (…) Bon nombre de Samaritains crurent en lui à cause des paroles de la femme, qui témoignait : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »

<>5-18 : Et voilà pourquoi les Juifs n’en cherchaient que plus à tuer Jésus : parce que non seulement il violait le sabbat, mais il appelait encore Dieu son propre Père, se faisant l’égal de Dieu.

Jésus prit donc la parole et leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, mais seulement ce qu’il voit faire au Père (…) »

<>5-31 : « Si c’est moi qui témoigne à mon propre sujet, mon témoignage n’est pas vrai. C’est un Autre qui témoigne à mon sujet, et je sais qu’il est vrai, le témoignage qu’il rend à mon sujet. Vous avez envoyé, vous, des messagers à Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois témoignage. Pour moi, le témoignage que j’ai est plus grand que celui de Jean : les œuvres que le Père m’a données pour que je les accomplisse, ces œuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c’est le Père qui m’a envoyé. (…) Vous n’avez entendu sa voix, ni vu son visage, et sa parole, vous ne l’avez pas qui demeure en vous, parce que celui qu’il a envoyé, vous, vous ne le croyez pas. »

<>5-34 : Aux Pharisiens :« Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez gloire les uns des autres, et la gloire qui vient du dieu unique, vous ne la cherchez pas ! »

 

Dans le discours sur le pain de vie

<>6- 35 : Jésus leur dit : « moi je suis le pain de vie ; celui qui vient vers moi n’aura pas faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. (…) »

6-51 : « Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra à jamais ; et le pain que moi, je donnerai, c’est ma chair, pour la vie du monde. » (…) Voilà ce que dit Jésus, enseignant en synagogue. Beaucoup de ses disciples, après avoir entendu, dirent donc : « Ce langage est dur ; qui peut l’entendre ? » (…) A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent d’aller avec lui. Jésus dit donc aux Douze : « Est-ce que vous aussi, vous voudriez partir ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, avec qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Pour nous, nous avons cru et nous avons connu que c’est toi, le saint de Dieu. »

<>La guérison d’un aveugle-né, un jour de sabbat  <>

9-13 : On amène aux Pharisiens l’ancien aveugle. C’était un sabbat. (…) Les Pharisiens lui demandaient comment il avait recouvré la vue. Il leur dit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, et je me suis lavé et je vois. » Quelques Pharisiens disaient donc : « Ce n’est pas un homme qui vient d’auprès de Dieu, puisqu’il ne garde pas le sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes ? » et il y avait division parmi eux. Ils disent donc de nouveau à l’aveugle : « Toi, que dis-tu de lui, de ce qu’il t’a ouvert les yeux ? » Et il dit : « C’est un prophète. »

Les Juifs donc ne crurent pas à son sujet qu’il avait été aveugle et qu’il avait recouvré la vue, avant d’avoir fait appeler ses parents. (…) Ses parents dirent : « Nous savons que c’est lui notre fils et qu’il est né aveugle. Mais comment il voit maintenant, nous n’en savons rien. (…) Interrogez-le, il a l’âge : il s’expliquera sur son compte ». Ses parents dirent cela car ils avaient peur car les juifs étaient déjà convenus que si quelqu’un reconnaissait Jésus comme Christ, il serait exclu de la synagogue (…).

Les Juifs appelèrent donc une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et lui dirent : « Rends gloire à Dieu, nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Celui-ci répondit donc : « Si c’est un pécheur, je ne sais ; je ne sais qu’une chose, c’est que j’étais aveugle et qu’à présent je vois. »

Puis les Juifs et celui qui avait été aveugle se disputent. Les Juifs finissent par dire : « Toi tu n’es que péché depuis ta naissance, et c’est toi qui nous fais la leçon ! » Et ils le jetèrent dehors.

Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors et, le trouvant, il dit : « Crois-tu, toi, en le Fils de l’homme ? » Celui-ci répondit, et il dit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Il déclara : « Et tu l’as vu, et celui qui parle avec toi, c’est lui. » Il déclara : « Je crois seigneur ».

 

12-44 : Jésus cria : «  Qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. (…) Qui me rejette et ne reçoit pas mes paroles a son juge : la parole que j’ai dite, c’est elle qui le jugera au dernier Jour. (…) Ainsi donc, ce que moi je dis, comme le Père me l’a dit, ainsi je le dis. »

 

14-12 : « En vérité, en vérité, je vous le dis : Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que moi je vais vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon Nom, je le ferai, pour que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon Nom, moi je le ferai. »

 

14-29 : « Et maintenant, je vous ai dit cela avant que cela n’arrive, pour qu’une fois la chose arrivée, vous croyiez. »

 

15-27 : « Et vous aussi vous témoignez, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement. »

 

16-22 : « En vérité, en vérité, je vous le dis : Ce qui vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon Nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon Nom ; demandez et vous recevrez, pour que votre joie soit en plénitude. »

 

17-11 : « Et je ne suis plus dans le monde, et eux sont dans le monde, et moi je viens vers toi, Père saint, garde-les dans ton Nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous. (…) Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne prie pas pour que tu les enlèves du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Consacre-les dans la vérité : ta parole à toi est vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les envoyés dans le monde. »

 

17-20 : «Ce n’est pas pour ceux-là seulement que je prie, mais aussi pour ceux qui, par leur parole, croient en moi, afin que tous soient un. (…) Et moi, la gloire que tu m’a donnée, je la leur ai donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un ; moi en eux et toi en moi, pour qu’ils se trouvent accomplis dans l’unité, pour que le monde connaisse que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. »

 

17-25 : « Père juste, le monde, lui, ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom et le leur ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi aussi en eux ».

 

20-24 : Mais (Thomas) leur dit : « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, si je ne mets mon doigt à la place des clous et si je ne mets ma main dans son côté, non, je ne croirai pas ».

 

20-29 : Jésus lui dit : « parce que tu m’as vu, tu as cru ; heureux ceux qui croient sans voir !

 

20-30 : Jésus donc a fait devant ses disciples beaucoup d’autres signes qui ne se trouvent pas dans ce livre. Ceux-là ont été écrits pour que vous croyez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous ayez la vie par son nom.