FORUM CONFIANCE

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Compte rendu de la rencontre inaugurale du séminaire

La Confiance et l'incertain : le rôle de l'État

24 juin 2002


Introduction 
L'originalité de notre travail 
De sérieuses difficultés théoriques se présentent d'emblée 
Le problème étant immense, il nous faut absolument le sérier 
Il convient de mettre au point une méthode 
Le programme et le calendrier 
Livres cités au cours de la réunion

Introduction

Le  Conseil Général des Mines (CGM) a pris l'initiative de monter un forum/séminaire sur le thème "La confiance et l'incertain. Le rôle de l'Etat". L'objectif est de faire débattre sur ce thème des ingénieurs des Mines, d'autres serviteurs de l'Etat et des spécialistes de sciences humaines et sociales. Par rapport aux nombreuses réflexions qui sont aujourd'hui menées sur la question des "risques" engendrés par le développement économique et industriel, il a semblé qu'il était possible de faire oeuvre novatrice de deux façons: 1°) en étudiant la relation entre contrôle et confiance puisque le contrôle suppose l'existence d'une certaine confiance (entre le contrôleur et le contrôlé en général et, évidemment, entre le contrôleur et l'Etat), et puisque les modalités du contrôle dépendent de la qualité de cette confiance; 2°) en considérant les instruments que la puissance publique met ou devrait mettre en oeuvre pour assurer les conditions de la confiance dans les relations qu'entretiennent les acteurs économiques entre eux d'une part, entre eux et l'Etat d'autre part.

Une première rencontre a eu lieu le 24 juin 2002, salle Vendôme de l'Ecole des Mines de Paris. Elle réunissait : Eric Binet, Pierre Bivas, Jean-Pierre Dupuy, Serge Fraichard, Philippe d'Iribarne, Claude Malhomme, Claude Maury, Dominique Moyen, Henri Prévot, Claude Riveline, Marie-Solange Tissier et Jean-Michel Yolin. Les membres du séminaire excusés étaient : Gustave Defrance, Thierry Gaudin, Rodolphe Greif, Jacques Lévy, Michel Matheu et Gérard Piketty.

Compte rendu, établi par Jean-Pierre Dupuy et Henri Prévot

Remarque sur le style de ce compte-rendu

Il a été décidé, comme cela est l'usage dans les comptes-rendus des groupes de travail de l'Amicale du Corps des Mines, que les interventions ne seraient pas rapportées au nom de leurs auteurs respectifs. Dès lors, plutôt que de recourir aux formules stéréotypées, peu élégantes et finalement vides " un intervenant a dit ", " un autre lui a répondu ", nous avons préféré faire simplement état du contenu des diverses interventions, non sans les sélectionner, les ordonner, les regrouper et les articuler les unes aux autres. Il en résulte que toute proposition qui fait partie de ce compte-rendu a été émise par au moins un participant, mais que ces propositions, même si elles paraissent émaner d'un unique sujet collectif anonyme, ne sont pas nécessairement compatibles entre elles.

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I. L'originalité de notre travail peut ou doit consister dans la mise en synergie de deux objectifs et des compétences qui leur correspondent. D'un côté, nous pouvons avoir l'ambition de faire avancer au plus haut niveau la réflexion sur un thème qui est central pour la philosophie et les sciences humaines depuis leurs origines ; de l'autre, en tant que fonctionnaires, nous devons éclairer la réflexion administrative et l'action publique et rester aussi près des problèmes réels d'aujourd'hui qu'il est possible. Ni purement universitaire ou académique, ni purement technocratique, notre contribution se doit d'inventer son style propre.

Nous devrons à la fois prendre langue avec les groupes de travail de l'administration qui déjà travaillent sur ce sujet ou des sujets voisins; et prendre connaissance des travaux universitaires de pointe dans le domaine, par exemple en auditionnant leurs auteurs. Deux noms apparaissent des priorités : Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, pour ses travaux sur la démocratie ; André Orléan, directeur de recherche au CNRS, pour ses recherches sur la monnaie (cf. son dernier livre avec Michel Aglietta, La Monnaie entre violence et confiance, Odile Jacob, 2002).
 

II. De sérieuses difficultés théoriques se présentent d'emblée :

- 1. La notion de " confiance " n'est-elle pas une notion fourre-tout ? Est-il légitime de supposer qu'un même concept sous-tend la confiance que l'on met dans son conjoint, dans son docteur ou dans son pharmacien, dans son boucher, dans l'instituteur de ses enfants, dans sa banque, dans son débiteur, dans son employé, dans le gouvernement, dans tel service de l'Etat, dans l'état des freins de son véhicule, dans une tradition, dans la monnaie, dans l'avenir, en soi ou bien en Dieu ? La foi du croyant et celle du créancier sont-elles de même nature ? Se confie-t-on de la même manière à un confident ou à une fiancée, et cela a-t-il un rapport avec le fait de confier ses économies à un homme de confiance ? La fidélité en amour est-elle apparentée à celle d'une clientèle ? Des distinctions s'avèrent en tout état de cause nécessaires (cf. point 9 ci-dessous).

- 2. La confiance est-elle toujours une bonne chose ? Le code d'honneur qui prévaut chez les maffiosi rend ceux-ci particulièrement " dignes de confiance " les uns pour les autres, mais méritent-ils pour autant notre confiance, nous qui sommes extérieurs à leur communauté ? Plus généralement, là où la confiance dépend de l'existence d'une frontière entre un intérieur et un extérieur, le caractère universalisant de notre conception de la Raison héritée des Lumières peut trouver à redire aux conditions de possibilité de la confiance. Cette question se posera à nous avec d'autant plus de force que nous avons choisi de centrer notre réflexion sur le rôle de l'Etat, dans la conception française de celui-ci, qui reste profondément sceptique sur les vertus du communautarisme et du tribalisme (" Il n'y aura pas de petites sociétés dans la grande ", Rousseau, Du Contrat social). Si l'on donne à l'Etat le rôle d'ingénieur en chef des conditions de la confiance, ne va-t-il pas se trouver tiraillé entre les principes d'une démocratie libérale, en particulier l'égal accès de tous aux libertés et droits fondamentaux, et la nécessité d'opérer des discriminations entre les personnes selon le degré de confiance qu'on peut leur accorder ?

- 3. Il faut sans doute faire une distinction entre la confiance qui existe parce qu'on est capable de prévoir qu'autrui se comportera d'une certaine façon, et la confiance qui prévaut lorsqu'on prévoit qu'autrui se comportera comme il est juste et bien qu'il se conduise. Cette distinction se traduit par deux façons d'utiliser le verbe " attendre " en matière de relations humaines : "s'attendre à ce que l'autre fasse ceci " et " attendre de lui qu'il fasse ceci. " En d'autres termes, la confiance relève-t-elle de la sociologie ou bien de l'éthique ? La solidité du lien social [John Locke : " La confiance est le lien qui tient la société ensemble "] n'implique-t-elle pas la seconde acception de la confiance, dans la mesure où il n'y a de lien véritable que si l'on a confiance dans le fait qu'autrui n'abusera pas de la confiance que l'on place en lui ? Notre question directrice doit-elle être de savoir pourquoi les gens se font confiance ou plutôt celle de savoir si et pourquoi il est rationnel pour eux de se faire confiance ?

- 4. Mais la confiance est-elle réductible à une analyse rationnelle ? La confiance n'est-elle pas ce qui reste à expliquer lorsqu'on a tout expliqué ? La rationalité instrumentale (celle qui porte sur l'adéquation des moyens aux fins sans se préoccuper de la valeur de celles-ci) semble en particulier mal équipée pour en rendre compte dans la mesure où l'on peut montrer qu'il est instrumentalement irrationnel de faire confiance à des êtres qui ne seraient qu'instrumentalement rationnels. [Cf. le livre de Martin Hollis cité en bibliographie]. Les analyses inspirées de David Hume [" En disant je 'promets', non seulement j'invite autrui à me faire confiance, mais je l'invite aussi à ruiner ma réputation si je manque à ce que j'ai promis "], aujourd'hui dominantes en théorie économique, qui réduisent la confiance à un effet de " réputation ", semblent buter sur cet obstacle majeur. Est-ce la concurrence économique qui produit la confiance - ceux qui ne jouent pas honnêtement étant éliminés ? Ne doit-on pas dire, au contraire, que le marché ne pourrait fonctionner s'il n'existait pas un arrière-plan de confiance irréductible à la logique des intérêts ?

- 5. S'il est vrai que la confiance échappe dans une large mesure à une analyse en termes de rationalité (instrumentale), quelle peut être la portée de l'ambition " constructiviste " ou de " physique sociale " qui ferait de l'Etat l'artisan principal d'une " ingénierie de la confiance " et des institutions publiques l'armature d'une " architecture de la confiance " ? Peut-on instrumentaliser la confiance, ou même ses conditions de possibilité ? N'est-ce pas là une contradiction dans les termes ?

- 6. Quels liens établir entre les deux notions qui constituent notre objet, la confiance et l'incertain ? La confiance semble se situer dans un entre-deux où l'information n'est ni complètement absente (auquel cas la confiance serait impossible) ni parfaite (auquel cas elle serait inutile ou redondante). Faire confiance implique que l'on accepte d'être vulnérable en dépendant d'autrui. Lorsque nous accordons notre confiance, nous continuons de nous inquiéter. Comme la foi, la confiance est utile pour rendre compte du fait que l'on accepte une chose qui n'est pas complètement sûre. La discussion critique du fameux " principe de précaution " semble ici inévitable, dans la mesure où on tente de plus en plus de lui faire jouer le rôle d'un tiers en surplomb, sorte de référence commune plus ou moins sacralisée (cf. points 8 et 9 ci-dessous). La crise de confiance actuelle peut s'expliquer par le fait que l'État, malgré, ou peut-être du fait même de l'invocation à tout bout de champ du principe de précaution, n'arrive plus à masquer l'incertain.

- 7. Autre façon de relier confiance et incertain : l'incertain peut être réduit par les contrôles que je peux exercer, mais il ne sera jamais supprimé. Face à cette incertitude, j'éprouverai un sentiment de risque plus ou moins prononcé, parfois douloureux ; ou bien je n'éprouverai pas de sentiment de risque. La confiance ne peut-elle être vue comme la " différence " entre l'incertitude telle que je la perçois (après les contrôles que j'aurai pu exercer moi-même) et le sentiment de risque que je ressens ? Cette approche prend acte du fait que confiance et sentiment du risque sont complémentaires et cohabitent, en proportions différentes selon les cas ; elle pourrait être utile dans la mesure où le sentiment de risque est plus sensible et manifeste que la confiance.

- 8. L'erreur de nombreux paradigmes, par exemple le libéralisme et le structuralisme, est de penser que les relations d'échange et de réciprocité sont purement " horizontales ". On doit penser au contraire que toute relation entre deux personnes est incomplète et n'est possible que grâce à la présence d'un " tiers ". C'est en effet un tiers qui a fixé le sens des mots employés, c'est à un tiers que l'on recourt pour régler les différends, etc. C'est également un tiers qui a forgé les règles de comportement auxquelles les parties se conforment. Plus profondément, on dira aussi que c'est un " tiers " qui conduit chacun à respecter ces règles, et qui donne à chacun l'assurance que l'autre les respectera. Le tiers peut être une personne, une institution, les moeurs, une référence commune, une valeur partagée. Lorsque ce tiers est une personne ou une institution, les relations entre chaque protagoniste et ce tiers font également appel à un tiers. Pour maîtriser ,ou bien éviter, la régression à l'infini, faut-il un tiers en surplomb, de dernier recours, comme le suggère la théorie du " Common Knowledge "? - Son existence n'est-elle pas problématique ? Ce tiers de dernier recours doit-il être nécessairement l'État et, si oui, est-ce l'État dans son rapport à la loi, à la nation ou bien à la coutume ? Faire de l'État le tiers de dernier recours est contestable, et dépend fortement du contexte historique et culturel. Une comparaison entre la France et les États-Unis s'avérerait ici nécessaire. Non moins intéressant pourrait être l'examen de situations de sous-développement, là où l'État est inexistant ou corrompu, et où, néanmoins, les systèmes fonctionnent. Si l'État est le tiers de dernier recours, est-ce par son action ou par sa seule présence dans les représentations des agents qu'il joue ce rôle ?

- 9. On peut distinguer quatre types de confiance selon que l'on se rapporte à la matière, à des personnes, à des institutions (assorties de systèmes de sanction) ou au sacré. Le niveau le plus fondamental est probablement le dernier ; le plus, ou même le seul universel, le premier - d'où la tendance, ou la tentation, de tout ramener au rapport à la matière. Pour ce qui est du rapport à des personnes, à des institutions ou au sacré, on est toujours dans le local et le contingent, pris dans des histoires singulières. Si tiers il y a, il n'apparaît qu'au niveau des institutions et à celui du sacré.
 

III. Le problème étant immense, il nous faut absolument le sérier.

Et d'abord prendre conscience que ce n'est pas par hasard que tant d'institutions politiques, administratives, économiques, sociales et universitaires, se posent aujourd'hui la question de la confiance. Comme l'écrit Bruno Frappat [La Croix, 28 juin 2002] : " L'époque est à la défiance. Sécurité, économie, travail, santé, retraite, politique, avenir de la jeunesse, information, culture, environnement : dans chaque domaine de la vie collective ou personnelle, une question de confiance est posée. A qui se fier ? Qui croire ? Que croire ? " Si nous nous intéressons à la confiance, c'est parce que celle-ci est en crise alors que, lorsqu'elle existe, elle semble aller tellement de soi qu'on n'éprouve pas le besoin de la penser. L'érosion de la confiance aboutit à une généralisation contagieuse de la méfiance et de la défiance à tous les secteurs de la société. Et, cependant, celle-ci ne s'effondre pas. Une piste de recherche pourrait consister à examiner pourquoi et comment certains systèmes sociaux fonctionnent alors même que les bases de la confiance sont apparemment insuffisantes, voire inexistantes.

C'est dans le contexte actuel qu'il faut poser la question de la confiance. Celui-ci se caractérise par les traits suivants :

- l'irruption sur la scène publique de nouveaux " risques ", liés à l'accélération du développement scientifique, technique et économique - en vrac, la sécurité alimentaire (crise de la vache folle), la sécurité sanitaire (affaire du sang contaminé, téléphonie portable), les problèmes d'environnement (réchauffement climatique), les biotechnologies (clonage, OGM), le nucléaire, les nanotechnologies, l'invasion de la vie privée (Internet), etc. ; d'où la montée générale de l'incertitude, objective et/ou perçue ;

- la suppression des distances et des obstacles à la communication et à la circulation des informations et des rumeurs, ce qui d'une part rend plus difficiles les contrôles et d'autre part facilite les entrées en panique ;

- l'affaiblissement des " souverainetés ", terme qui méritera d'être défini , à commencer par celle des États (cas de l'Union européenne) ;

- plus généralement, la crise de confiance à l'égard de ces tiers qui se présentaient comme garants de la confiance (cas de la mise en doute de l'indépendance et de l'extériorité des experts);

- le retour en force du tribalisme (cas du terrorisme de réseau).
 

IV. Il convient de mettre au point une méthode, orientée par un double objectif : l'éclairage de l'action publique et la formation des fonctionnaires.

Une idée est de choisir un ensemble de thématiques et de les croiser avec une liste d'études de cas, chaque cas se situant à l'intersection de plusieurs thématiques.

Une liste exploratoire et non exhaustive de thématiques pourrait être :

- La montée en puissance des procédures de certification. La place des pouvoirs publics. Les dérives à anticiper et à combattre  - Les nouvelles problématiques autour des diplômes - La montée des structures d'accréditation - Le nouveau partage des rôles : pouvoirs publics- instances ad hoc-média  - Le poids des Corps d'inspection -inspection par l'Etat et inspection au sein des services de l'Etat (la composante humaine gage de la valeur du contrôle et de la génération de la confiance) - Les phénomènes d'implosion (ENRON) et de flambage des structures de contrôle  - Les mouvements d'opinion et la confiance - Le principe de précaution.

Parmi les cas, ou schémas de cas, auxquels on peut d'ores et déjà penser : le Corps des Mines lui-même (pourquoi se trouve-t-il " sacralisé " ?) ; les diplômes ; la santé et les agences de sécurité (médicaments, alimentation, etc.) ; cas surprenants, au sens où le système marche alors qu'il " ne le devrait pas ", et inversement ; établissement d'une typologie des " tiers de confiance " ; la certification dans le domaine biologique ; la protection des données confidentielles ; la politique de la nature et de l'environnement ; les entreprises et la corruption ; la dissuasion comme dual de la confiance (" confiance " dans le fait qu'autrui mettra sa menace à exécution si on le provoque) ; etc.
 

V. Le programme et le calendrier sont tributaires de la mise au point des listes de thématiques et de cas.

On peut d'ores et déjà retenir les principes suivants.

Le rythme des rencontres du groupe serait d'une réunion par mois en moyenne. Chaque réunion ne dépasserait pas deux heures et aurait lieu de 8h à 10h en général, à l'École des Mines de Paris, l'horaire pouvant être adapté aux possibilités des intervenants extérieurs.

Une fois mise au point la liste des cas retenus, il conviendrait de leur affecter un ou éventuellement deux rapporteurs. Lors de chaque réunion serait présenté et discuté l'état d'avancement d'un cas par son ou ses rapporteurs. Certaines réunions seraient consacrées à l'audition d'un intervenant extérieur au séminaire, spécialiste des sciences humaines et sociales et/ou acteur de la confiance dans un domaine donné.

Le séminaire se donne pour objectif d'aboutir, à l'échéance de l'été 2004, à la rédaction d'un ouvrage qui comporterait deux parties : une première partie générale et théorique ferait la synthèse de nos réflexions sur la confiance et l'incertain et le rôle de l'État ; la seconde rassemblerait les monographies correspondant aux études de cas.
 

Deux réunions sont d'ores et déjà programmées, en conformité avec les principes retenus.

Le mardi 17 septembre, de 8h à 10h, salle Vendôme de l'Ecole des Mines de Paris, nous discuterons un texte de Dominique Moyen intitulé "Incertain, Confiance et Etat. Les illusions du principe de précaution".

Nous auditionnerons Pierre Rosanvallon le lundi 7 octobre de 18h à 20h, salle Chevalier de l'Ecole des Mines de Paris. Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, a accepté de nous dresser un contraste entre la démocratie en France et en Amérique, dans la perspective qui est la nôtre, à savoir le rôle que joue ou peut jouer l'Etat dans l'architecture de la confiance.
 
 

Livres cités au cours de la réunion

Martin Hollis, Trust within reason, Cambridge University Press, 1998.

A qui se fier ? Confiance, interaction et théorie des jeux, La Revue du M.A.U.S.S., 4, 2e semestre 1994, La Découverte.

Max Weber, Le Savant et le politique.

Michel Aglietta et André Orléan, La monnaie entre violence et confiance, Odile Jacob, 2002.