toute contribution est à adresser à Henri Prévot mise à jour : le 25 septembre 2006
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Incertain risque réel, perception et sentiment du risque,
quelle est la place
de la confiance
quel est le rôle de l'Etat ? |
Le plan du site - les contributions de membres du groupe, ou de personnes autres. - des notes de lecture La démocratie inachevée, Trust Within reason, Le catastrophisme
éclairé, La monnaie entre
confiance et violence, Avions-nous oublié le mal, la société du risque, La société de confiance , la
décision publique face au risque,
l'avenir de l'esprit, Un nouveau modèle économique, Les choses cachées depuis la fondation du
monde , Confucius : entretiens
avec ses disciples (extraits) Fides
et Ratio , Extraits de
l’Evangile de Matthieu , |
Bonjour Quel est le rôle de l'Etat pour renforcer ou rétablir la confiance ... le sujet est tellement gigantesque et central que nous avons hésité à seulement faire savoir que nous y travaillons ! Pourtant, après un
an de travail, nous pensons utile d'ouvrir publiquement ce forum de
réflexion D'abord, qui sommes-nous ? A l'initiative du Conseil général des mines , s'est formé un groupe de fonctionnaires, de chercheurs et d'autres personnes intéressées, praticiens de la sécurité, chercheurs en sciences sociales et philosophes . Ce que nous apportons sur ce site Tout d'abord, nous avons voulu rassembler du matériau pour la réflexion. Certes, nous n'avons pas lu tous les livres mais on trouvera des "notes de lectures" assez copieuses de plusieurs ouvrages de référence (voir ci-contre) avec, pour chacun, une courte note de présentation. Nous nous sommes réunis à plusieurs reprises ; chaque réunion a fait l'objet d'un compte rendu rédigé de façon qu'il "se tienne tout seul". Et plusieurs membres du groupe ont rédigé des contributions accessibles également sur ce site. On peut lire une introduction sur le site avec une proposition de parcours Quelques questions Ces réunions, ces contributions, ces lectures soulèvent une masse de questions. Quelques-unes reviennent de façon lancinante : de quoi s'agit-il (voir en particulier le CR de la première réunion) ; la raison peut-elle rendre compte de la confiance ? (voir en particulier M. Hollis), quelles relations entre confiance et contrôle ? entre confiance et sentiment de risque ? Toute relation à deux nécessite la présence d'un tiers ; qui est ce tiers ? L'Etat peut-être ; mais quel est son rôle quand règne la "mondialisation" ? Suffit-il de faire respecter des procédures ? etc. Le fonctionnement de ce site Toute personne qui souhaite
faire une contribution ou signaler des sites intéressants qui
travaillent sur le même sujet est invitée à
s'adresser au responsable
du site. |
Le Conseil général des mines (CGM) est un ensemble de hauts fonctionnaires placé auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie ; il a pour mission de répondre aux demandes d'avis des membres du gouvernement, en particulier les ministres chargés de l'économie, de l'industrie et de l'environnement et du développement durable. Le CGM est également chargé de la tutelle des écoles des mines et de l'inspection des directions régionales de l'industrie et de l'environnement. Il peut enfin décider lui-même d'étudier les questions qui lui paraissent d'importance. Pour plus d'informations no peut consulter le site public du CGM.
Jean-Pierre Dupuy co-animateur du forum
Dominique Moyen
Philippe d'Iribarne
Thierry Gaudin
Gérard Piketty
Marie-Solange Tissier
Claude Maury
Claude Malhomme
Jacques Lévy
Eric Binet
Jean-Michel Yolin
Marie-Ange Cotteret
Hubert Roux
Jean Muguet
François Guillon
La démocratie
inachevée, Trust Within reason,
Le catastrophisme
éclairé, La monnaie
entre confiance et violence, Avions-nous oublié le mal, la société du
risque, La
société de confiance , la
décision publique face au risque,
l'avenir de l'esprit, Un nouveau modèle économique, Les
choses cachées depuis la fondation du monde , Confucius : entretiens avec ses
disciples (extraits) Fides
et Ratio , Extraits de l’Evangile de Matthieu
,
<>
"La démocratie
inachevée" de
Pierre Rosanvallon : (livre
de
440 pages ; 22 pages ou 11 pages de notes) la façon dont agit
l'Etat pour que
les relations sociales soient aisées et de confiance est en
relation étroite
avec la conception que la société se fait de la
démocratie : intensité du
contrôle de l'action de l'Etat entre les élections,
rôle des corps
intermédiaires, rôle des pétitions etc. Le panorama
historique que dresse P.
Rosanvallon de plus de deux cents ans de démocratie - la
démocratie vécue et et
la démocratie rêvée - apporte des matériaux
pour notre réflexion. On peut lire
des extraits plus directement liés au thème du
séminaire (11 pages)
ou des notes de
lecture
plus abondantes .
"Trust
within reason" de Martin
Hollis : (livre de 163 pages, 11 pages ou 27 pages
de notes
- la traduction est libre). M. Hollis dresse un tableau passionnant
des
relations entre la raison et la confiance, c'est à dire
entre l'idée que
les philosophes se font de la raison depuis les Lumières et la
réalité humaine
et historique de nos sociétés. En remontant à la
racine non seulement des
raisonnements mais aussi, si l'on ose dire, de ce qui les
précède, l'auteur
montre que pour pouvoir rendre compte de la confiance, "le lien de la
société" comme dit Locke, il faut singulièrement
remettre en question la
notion de la raison qui est aujourd'hui dominante : on ne peut pas
considérer
que l'homme "raisonnable" se réduit à l'homme qui cherche
à maximiser
sa propre satisfaction en utilisant les moyens qu'il estime les plus
efficaces
(y compris les gestes altruistes). L'homme existe s'il fait aussi
partie de groupes au point qu'il agit selon l'intérêt du
groupe sans même
penser à son intérêt personnel..
Cette
analyse de M. Hollis montre les limites d'une vision
"économique" de
la société, judicieuse sans doute dans certains secteurs
de l'activité humaine,
mais tout à fait insuffisante donc pernicieuse dans d'autres
secteurs que l'on
peut considérer comme vitaux pour l'homme et pour les
sociétés. Comme critique
du libéralisme, on entend souvent dire qu'il encourage
l'égoïsme ; c'est
inexact car il sait prendre en considération l'altruisme des
acteurs
économiqiues. On dit aussi qu'il augmente les
inégalités ; cette critique est
également erronée car rien, dans le libéralisme,
ne s'oppose aux transferts
sociaux. Comme toute critique mal ajustée renforce en
définitive l'objet
qu'elle vise, on comprend la force de la doctrine du
libéralisme. Il faut aller
chercher beaucoup plus profondément. En analysant le
phénomène de la confiance,
ce livre nous donne de bonnes clés - ce n'est pas le
moindre de ses
mérites.
Pour suivre de plus près la pensée de Martin Hollis, on
pourra se référer au
texte plus long que nous en avons
extrait.
"Pour un catastrophisme
éclairé" de Jean-Pierre Dupuy (livre de 180 pages, notes de 13 pages ) :
comme son titre l'indique,
ce livre traite de risques à la fois très graves et
très peu probables. Dans ce
contexte, il s'agit de "prévoir l'avenir pour le changer"
formule
contradictoire que l'auteur analyse comme philosophe : comment rendre
la
catastrophe de demain suffisamment présente pour qu'elle oriente
l'action qui
permettra de l'éviter, quand on sait d'expérience que, le
plus souvent, on
n'agit qu'aprèsla survenue de la catastrophe ; comment
penser
aujourd'hui ce qui sera pensé après une grande
catastrophe extrêmement
improbable aujourd'hui, mais certaine une fois qu'elle se sera produite
?
Après un chemin dans les sciences économiques et morales,
qui nous rappelle les
apories du prinicpe de précaution et les limites de la
rationalité économique,
le lecteur est ainsi invité, à la suite de Bergson et de
Hans Jonas, à une
réflexion sur le temps, sur la relation entre passé et
futur, sur ce qui est
probable, possible, actuel, sur la liberté. Il aura un
aperçu de la théorie de
la dissuasion nucléaire, rendue paradoxalement efficace lorsque
chaque acteur
en a évacué toute intentionnalité pour ne garder
que le risque, non nul, de
catastrophe pour ainsi dire fatale, éminemment présent
et, heureusement,
toujours écarté. Ce livre propose un bon cadre de
référence
philosophique pour penser la confiance que, face aux risques graves,
l'on peut
accorder à ceux qui sont chargés de les éviter.
Pour le lecteur très pressé : trois
pages à lire absolument.
"La monnaie
entre violence et confiance" de Orléan et Aglietta : (370
pages ;
une vingtaine de pages de notes) quelques critiques possibles,
notamment sur la
tonalité de certains passages un peu trop passionnés,
n'ôtent rien à
l’intérêt de ce livre qui donne de la monnaie une
réalité « charnelle »
intense, qui montre avec force combien le rôle des institutions
est essentiel
et qui décrit la puissance des ressorts qui étendent sans
cesse le « règne de
l’argent ».
Concernant la « confiance »,
ce livre donne de
la matière utile. Il invite à prolonger la
réflexion sur le lien qui unit
confiance et imitation puisque celui-ci explique certainement les modes
et les
peurs (vache folle etc.) ; il invite aussi, par défaut en
quelque sorte, à
étudier le rôle de l’information. Par ailleurs, il sera
intéressant
d’étudier si les sources que ce livre propose de voir à
la confiance
(hiérarchique, méthodique et éthique avec, pour
cette dernière, les principes
de sécurité, croissance et justice) sont présentes
aussi dans d’autres
contextes. Ce qui est dit de la régulation internationale
s’applique,
mutatis mutandis, à d’autres domaines où la «
confiance » joue un rôle
important.
"Avions-nous oublié le mal" de Jean-Pierre Dupuy (170 pages) : parlant de confiance, on suppose souvent plus ou moins implicitement que les hommes sont plutôt bienveillants, à tout le moins qu'ils cherchent d'abord leur intérêt sans vouloir de mal aux autres, dans la foulée des Lumières. Or n'arrive-t-il pas que les hommes veuillent du mal aux autres, du mal pour le mal pourrait-on dire ? J.P. Dupuy se pose la question en rappellant Hobbes, Dostoëvsky et tant d'autres romanciers. Pour empêcher l'homme de nuire, les réflexions contemporaines n'ont-elles pas pour objet plus ou moins conscient de le transformer en mécanique - ou en mécanisme ? Ces réflexions offrent une toile de fond indispensable à toute réflexion sur la confiance : il est tellement plus facile de faire confiance à un mécanisme bien huilé ! D'ailleurs, lorsque nous disons que nous "faisons confiance" à quelqu'un, n'est-ce pas parfois en pensant que celui-ci est conduit à - ou "est câblé" pour - faire l'action attendue ?
"La société du risque" de Beck (500 pages ; une quinzaine de pages de notes) : un classique, qui date déjà d'une quinzaine d'années mais qui n'a été édité qu'à la fin de 2001. Il pourra paraître dépassé à certains égards ; mais sa lecture nous rappelle l'état d'esprit qui prévalait alors et permet de mesurer le chemin parcouru. Son idée de base est que la civilisation industrielle arrive à son terme car la systématisation du doute méthodique, qui a fait progresser la science, aujourd'hui en sape la crédibilité et sape les cadres de la société (religion, classes sociales, structures familiales) de sorte que l'individu se trouve livré à lui-même. L'ambition de ce livre est grande car il passe en revue tous les aspects de la vie sociale et politique affectés par l'évolution. Il décrit le passage d'une économie basée sur la production de biens à une économie basée sur la production de maux (à ce sujet, il note que le risque est une notion, qui ne relève pas du sens commun comme la disette ou le froid, mais relève de la connaissance et de la communication) ; il analyse des relations entre les scientifiques, l'Etat et la population et comment se forment désormais les "savoirs" qui servent à désigner, définir et évaluer les risques. Par ailleurs, il remarque que beaucoup de changements sociaux s'opèrent à la suite de décisions prises hors du champ démocratique, dans ce qu'il appelle le "subpolitique" , ce qui invite selon lui à revisiter le rôle de l'Etat. Les notes sont accessibles aussi en format word
"La société de confiance" de Peyrefitte (1995, 440 pages sans les annexes) : Ce livre a pour objet de discerner les facteurs du développement. L'auteur y voit un ensemble de traits de comportements individuel et social qu'il désigne par l'expression "éthos de la confiance". Cette quête inquiète des ressorts du développement est passionnante, d'autant plus qu'elle se nourrit d'une large culture et de références multiples aux économistes, aux historiens, aux sociologues et jusqu'aux spécialistes des sciences du cerveau. Mais l'analyse de ce qui est à la source de cette "éthos de la confiance" montre que la réflexion sur le sujet n'est pas achevée : l'auteur attribue les caractères d'une société de développement( initiative individuelle, prise de risque, goût de l'innovation) à ce qu'il appelle, faute de mieux, comme il le reconnaît lui-même, la "confiance", mais sans nous dire d'où vient cette confiance. Ce livre est tellement intéressant que j'ai eu du mal à le "réduire" ce qui donne un texte long d'environ 35 pages. J'en ai donc tiré un extrait plus bref (15 pages) plus directement orienté par notre sujet, l'étude de la confiance. Le lecteur très pressé peut se contenter de lire la table des matières, la quatrième de converture, et les notes de lecture de l'avant-propos, de l 'introduction, de la conclusion et du chapitre initulé Pour une éthologie de la confiance.
"L'avenir de l'Esprit" de Thierry Gaudin (2000, 340 pages) : Thierry Gaudin s'attache à montrer que la mutation contemporaine est de lmême ampleur que d'autres mutations historiques qui remettent en question la civilisation. La puissance de la sphère marchande et de la publicité ne rappelle-t-elle pas le temps des sophistes ? Comment se présente aujourd'hui la question de l'être - distinguer ce qui est de ce qui n'est pas pas - ? La sophistication des techniques et des modes de communications oblige à se pencher sur les mécanismes de la connaissance : or il apparaît que dans tout organisme vivant, de l'amibe à l'éléphant en passant par l'homme et jusq'aux institutions humaines, la connaissance suppose une "reconnaissance" préalable. D'où vient cette reconnaissance entre individus ? Cette méditation sur la société "cognitive" apporte bien des éclairages qui peuvent aider à mieux comprendre où sont les fondements de la "confiance" ou du "lien social".
"Un nouveau modèle économique" de Amartya Sen ( 1999, 350 pages) : Amartya Sen, prix Nobel de littérature, est connu pour avoir un regard sur le développement économique et social beaucoup plus large que le seul critère du PIB. Pour lui, le vrai critère est la liberté et le développement des "capacités" personnelles ; la qualité des relations sociales, la nature des valeurs qui animent la société sont des composantes essentielles du développement. Pourtant, tout en rappelant les limites du marché, Amartya Sen semble donner des arguments à ceux qui veulent en étendre la portée - attitude assez paradoxale au premier abord mais, au fond, assez fréquente. Et A. Sen effleure une question de fond lorsqu'il écrit que "la confiance est une valeur essentielle du libéralisme" et ne fait que l'effleurer. La confiance est-elle une valeur ; n'est-elle pas plutôt une qualité de relation qui, elle-même, se nourrit de valeurs ? Mais d'où viennent cette confiance et les valeurs qui la nourrissent ; le libéralisme les renforce-t-il ou au contraire, comme le disait Fourastié dans les Trente Glorieuses, les "consomme"-t-il ? La lecture du livre d'A Sen est intéressante pour elle-même et aussi par le fait qu'elle révèle, en creux, qu'il ne traite pas de ces questions.
"Les choses
cachées depuis la fondation du monde" de René
Girard - notes
prises par Hubert Roux qui commence
ainsi : Le hasard
a fait
que le livre terminé, j’ai visité l’exposition «
Gauguin » au Grand
Palais et vu son tableau : « D’où venons-nous ? Que
sommes-nous ?
Où allons-nous ? » Si le peintre pose ses questions avec
évidence et peut-être
naïveté tout en en respectant le mystère,
René Girard apporte la réponse dans
des conversations à trois qui peuvent rappeler les Dialogues sur
les systèmes
du Monde de Galilée au moins par la forme.
Pour ce faire, René Girard fait
appel à de très
nombreuses sciences humaines depuis l’anthropologie et l’ethnologie
jusqu’à la sociologie, la psychologie et la psychanalyse.
"Confucius : entretiens avec ses disciples" : nous avons recopié les répliques en relation avec notre sujet : le rôle de la confiance dans l'art de gouverner. On trouve dans ces entertiens des perles lumineuses, jusqu'à la dernière du recueil qui annonce ce que René Girard dit de l'imitation et du statut particulier qu'il voit au Christ. On notera par exemple le rôle des rites, celui de la nomenclature, la responsabilité des chefs, le rôle et la place des experts et bien d'autres choses.
Fides et ratio – extraits de l'encyclique de Jean-Paul II- Une réflexion sur la confiance appelle immédiatement une réflexion sur la relation entre confiance et raison - qui a beaucoup de traits communs avec une méditation sur la relations entre foi et raison. "La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité." "Les connaissances fondamentales découlent de l’émerveillement suscité en l’homme par la contemplation de la création" "On peut observer là une tension significative : d'une part, la connaissance par croyance apparaît comme une forme imparfaite de connaissance, qui doit se perfectionner progressivement grâce à l'évidence atteinte personnellement; d'autre part, la croyance se révèle souvent humainement plus riche que la simple évidence, car elle inclut un rapport interpersonnel et met en jeu non seulement les capacités cognitives personnelles, mais encore la capacité plus radicale de se fier à d'autres personnes, et d'entrer dans un rapport plus stable et plus intime avec elles".
Extraits
de l’Evangile de Matthieu ayant trait à la confiance suivis
d’un petit nombre d’extraits de l’Evangile de Jean : ce
que nous dit
l’Evangile de la confiance transparaît non seulement des
propos
mais aussi de la vie du Christ et des autres personnages. On peut dire
que tout
l’Evangile baigne dans une atmosphère de confiance, de foi, de
Jésus en
Dieu et de la plupart des personnages en Jésus. On ne peut donc
pas citer tous
les passages qui évoquent la confiance mais seulement
quelques-uns. Sont
également cités de passages qui traitent de l’argent.
"La décision publique face au risque"
rapport présentant les
travaux d'un séminaire animé
notamment par le Commissariat général au Plan en 2001.
Bibliographie outre les ouvrages mentionnés ci-dessus
Futuribles
juillet-août
2002 : dans ce
numéro spécial,
"les valeurs de Européens, les tendances du long terme" un
chapitre
"les dimensions dela confiance" (25 pages)
Les contributions de membres du groupe - autres contibutions
Les contributions de membres du groupe
Quelques
vues transversales
de nos travaux :
Penser la confiance: une impasse?, par
La confiance et la religion, par Claude
Riveline
Etudes de cas
Peut-on faire confiance à l'Etat?, par Claude Malhomme
Experts, expertises, confiance, par Hubert Roux
Le débat public, par Dominique
Moyen
Le cas de la mesure, par Jean
Muguet
Métrologie et confiance, par Marie
Ange Cotteret
et
Thierry Gaudin
Le cas des diplômes, par Claude Maury
Le cas de l'alimentation, par François
Guillon
D'autres contributions des membres du groupe
- Un texte de Dominique Moyen sur le principe de précaution
- Comment être à la fois rationnels et libres ? Ne sommes-nous pas condamnés à "nous raconter des histoires" ? En se référant à Sartre, Camus (L'étranger), Bergson, Leibniz et Girard, Jean-Pierre Dupuy nous propose une réflexion sur la mauvaise foi , réflexion qui nous est sans doute nécessaire, en tous cas bien utile, pour apprécier si nous pouvons, tout simplement, faire confiance à nous-même et aux autres.
- Un
texte de
Jean-Pierre Dupuy : Time
and
rationality
- "La place de la nation dans les sociétés individualistes. - Quelques remarques sur les catégories de Louis Dumont et leur applicabilité aux Constitutions de la France depuis 1791" par Lucien Scubla du CREA - École polytechnique.
- "Les hommes peuvent-ils se passer de toute religion ?- Coup d'œil sur les tribulations du religieux en Occident depuis trois siècles" par Lucien Scubla - CREA — École polytechnique
Nous publions ces textes, qui entrent
parfaitement dans nos réflexions sur la confiance, avec
l'aimable
autorisation de l'auteur.
- Réunion du 24 juin 2002 :
mise en place du
groupe ; la polysémie du mot confiance ; existe aussi au format .doc
- Réunion
du 17
septembre 2002 : réflexion sur la notion et la gestion du
risque
autour du "principe de précaution" ; existe aussi au
format .doc
- Réunion
7
octobre 2002 avec P. Rosanvallon : réflexion sur la
confiance
sociale et la démocratie ; existe aussi au format
.doc
- Réunion
du 19 novembre
2002 : comment situer l'un par rapport à l'autre
incertitude, perception du
risque, sentiment généré par cette perception du
risque, confiance. Comment le
contrôle et la confiance peuvent ensemble, et si
différents soit-ils,
générer une certaine quiétude.
- Réunion
du 9 décembre 2002 : sur la
mesure
; dans une perspective historisque, la discussion a fait ressortir que
la
sophistication des instruments de mesure et leurs extrêmes
précision et
sensibilité font apparaître de nouvelles questions qui
sont tout autant d'ordre
social que d'ordre technique
- Réunion
du 23 janvier 2003
:
avec Claude Maury au sujet de la confiance accordée à la
valeur des diplômes
- Réunion
du
24 février 2003 : avec André Orléan,
sur le thème de la confiance
dans la monnaie : comment la faiblesse des relations sociales
renforce
l'attrait de la monnaie, qui tient sa force de la cohésion de la
société...
- Réunion
du 25
mars 2003 : avec Philippe d'Iribarne pour parler des éléments
culturels
de la confiance. On peut lire le texte qu'il nous a envoyé
en prévision de
cette réunion, sur la
corruption en
Argentine.
- Réunion
du 22 mai 2003 : avec Martin Hirsch,
directeur général de l'Agence française de
sécurité sanitaire alimentaire :
comment la méfiance est une condition de la confiance, les
situations où la
mesure est impossible, protéger les consommateurs oun
protéger la structure
censée les protéger ? et autres questions
- Réunion
du 16
juin 2003 : sur les aspects dynamiques de la confiance, ce que l'on
peut
exprimer, en simplifiant par : introduction du temps dans l'analyse de
la
confiance, la confiance et le projet - On peut lire Time and rationality et un
article de
Libération : Quatre
démoralisations.
- Réunion
du 2
septembre 2003 : sur le même thème que la
réunion précédente : le dilemme
du prisonnier, le choix du fumeur face au cancer nous invitent à
distinguer ce
qui est signe et ce qui est cause ; où l'on retrouve le
débat entre Calvin et
Luther sur la prédestination et la thèse de Max Weber.
- Réunion
du 8
octobre 2003 : encore sur le même thème que
précédemment, ce qui montre l'importance
de la temporalité sur ces questions de confiance. Le
paradoxe de Newcomb.
Une analyse qui distingue la dépendance causale et la
dépendance contrefactuelle
; l'effet retour du présent sur le passé ; comment un
futur vu comme une donnée
a un effet sur le présent : le "temps du projet" - une
démarche philosophique qui explique comment le projet peut
générer la
confiance.
- Réunion
du 14
octobre 2003 : Mark Anspach, anthropologue,
montre
comment le passage d'un objet d'une personne à une autre est
générateur de
relations et comment les personnes gèrent ces relations - alors
que Hayek voit
dans le libre jeu de marché un moyen parfait pour que le passage
d'un objet
d'une personne à l'autre ne crée pas de relations ce qui,
pour lui, est une
condition de la liberté (voir "la constitution de la
liberté").
- Réunion
du 12
novembre 2003 : avec René Girard qui nous montre comment la
passion
mimétique qui anime l'homme est à l'orignie du sentiment
de sacré ; nos
sociétés, ayant percé le secret de ce
mécanisme constitutif des sociétés
traditionnelles, se trouvent bien dépourvues, au point que la
cohésion sociale
opurrait se trouver menacée, comme déjà
Tocqueville l'avait pressenti.
- Réunion
du 9
décembre 2003 : une réflexion sur la confiance
à partir de l'expérience du
monde "numérique" qui montre où peut conduire une
fluidité parfaite
des échanges entre personnes, comment devrait évouler le
rôle de l'Etat évolue
pour se concentrer sur ce qu'il y a d'essentiel : au-delà
de l'ordre
public et de la protection des plus faibles, l'Etat doit être
très vigilent à
tout ce qui concerne l'authentification et la préservation de
l'identité des
personnes.
- Réunion
du 22
décembre 2003 : avec Michel Rocard qui nous a fait un
tableau saisissant de
la situation de l'Etat aujourd'hui ; il nous appelle à une
réflexion
théorique sur la façon dont l'Etat pourra retisser les
fils de la confiance.
- Réunion
du 10
février 2004 : dans le cas de la vache folle, il est
possible de mesurer le
risque (le nombre de vaches malades par exemple) et, peut-être,
aussi, la
confiance parl a quantité de viande achetée. La
chronologie permet de
confronter le risque, les mesures prises pour le limiter,
la façon
dont la population est informée et son niveau de confiance. La
relation etnre
tous ces paramètres ne saute pas aux yeux...
- Réunion du 8 avril 2004 contrôle et confiance ; Etat et marché : le cas des
instruments de mesure . voir
aussi la
contribution de Jean Muguet
- Réunion
du 10
juin 2004 : science et technique : une grave crise de
confiance, avec Dominique Lecourt.
- Réunion du 21 septembre 2004 :
Les
travaux d'autres groupes ou commissions
Un groupe de l'amicale des mines sur le thème « les puissance publiques : efficacité, contrôle, régulation »
Depuis septembre 2000, un groupe de
l’Amicale des Mines animé par A.C. Lacoste et G. Defrance se
réunit
régulièrement sur le thème « les
puissance publiques : efficacité,
contrôle,
régulation ». Ce thème présente avec
celui du "forum confiance"
de larges zones de recouvrement.
C’est pourquoi nous avons mis sur ce
site les comptes-rendus des
réunions. Ces
documents sont provisoires puisque le cycle de réunions de ce
groupe de
l’Amicale n’est pas achevé. Néanmoins, en son état
actuel, il
montre la richesse des matériaux accumulés. Il met en
évidence que la «
problématique » du contrôle et de la
régulation est la même dans des secteurs
différents.
Le séminaire du Plan sur la décision publique face au risque, en 2001
Pendant une année, en 2001, un groupe invité par le Commissariat général au Plan s'est réunin tous les mois et a entendu des spécialistes sur ces questions. Il en sorti récemment un ouvrage très intéressant dont le contenu a été analysé par Dominique Moyen et qui a fait l'objet d'une présentation par Michel Matheu, le rapporteur du groupe, en septembre 2002.
On trouve le rapport de ce séminaire à l'adresse suivante http://www.plan.gouv.fr/organisation/seeat/Risques/index.html
Une
réunion
du club des annales des mines le 28 mars 2002 notes et commentaires