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Quelques commentaires sur les tableaux présentés dans "Avec le nucléaire" et "Moins de CO2 pour pas trop cher"

la part du renouvelable et du nuclaire


Ces tableaux divisent par trois les émissions françaises de CO2. Le tableau de référence est celui qui coûte le moins cher. Il suppose une augmentation de la capacité nucléaire. Les autres suposent une stabilisation ou une diminution de la capacité nucléaire.

Si le but est de diminuer les émissions dce CO2,  réduire la capacité nucléaire obligera à cépenser danvatage que si celle-ci augmentait. la différence de dépense est donc imputable à la décision de diminuer la capacité nucléaire. Elle se chiffre à 20 ou 30  milliards d'euros par an.



Dans le tableau de référence - où la capacité nucléaire augmente - , il y a autant de renouvelable que de nucléaire.

    Parler d'énergie et non pas d'électricité
   Développer les usages hybrides de l'énergie pour une excellente sécurité d'approvisionnement

Si les usages de l'énergie sont hybrides, c'est à dire si un nombre suffisant de consommateurs peuvent remplacer aisément l'électricité par une autre forme d'énergie, il ne sert à rien de considérer seulement l'électricité (à vrai dire, cela n'a plus aucun sens !). C'est d'énergie qu'il faut parler. Si la demande d'énergie devient plus forte ou si une source d'énergie fait défaut, il est en effet très facile de se reporter sur une autre forme d'énergie. Cette possibilité permet de répondre immédiatement aux pointes de consommation d'énergie,  aux arrêts intempestifs de centrales nucléaires ou au manque de production éolienne ou photovoltaïque (si la France a décidé d'augmenter la capacité de ces moyens de production coûteux et instables). D'où l'importance stratégique du véhicule hybride et du chauffage hybride, en particulier dans le logement existant (il suffit d'introduire dans l'eau du chauffage central une résistance de quelques kW que l'on peut  mettre hors tension pendant les périodes de pointe de consommation d'électricité).
Dans le tableau de référence,  plus de 20 GW nucléaires pourraient subitement faire défaut  sans que cela gêne personne. L'électricité serait produite à 80 % par des réacteurs nucléaires avec une excellente sécurité d'approvisionnement en électricité.
On peut s'inquiéter à raison du risque "générique", c'est à dire du risque qu'apparaisse un défaut commun sur tous les réacteurs nucléaires d'un même type. La bonne façon d'y  répondre n'est pas de diminuer la capacité nucléaire ; elle est de se doter de deux types de réacteurs différents, ce qui sera facile si le nombre total de réacteurs est plus grand.

  Autant de renouvelable que de nucléaire  dans le tableau ressources-emplois d'énergie de référence 

La production d’électricité nucléaire pour la consommation intérieure est de 687 TWh dont 100 TWh pour produire de façon du biocarburant en utilisant la biomasse de façon efficace.

La consommation primaire d’énergie renouvelable, hors la production d’électricité, est de 53 Millions de tep (40 Mtep de biomasse, 13 Mtep de chauffage solaire) soit 615 TWh.

La production d’électricité à partir d’énergie renouvelable est de 96 TWh.

La consommation d’énergie renouvelable est donc de 711 TWh.

La consommation d’énergie fossile est de 45 Mtep soit 522 TWh.

Au total le renouvelable entre pour 37 % de la consommation d’énergie, le nucléaire 36 % et le fossile 27 %.

Le tableau de référence fait l'hypothèse d'une capacité nucléaire de 94 GW.