la page d'accueil du site


- une présentation de
Moins de CO2 pour pas trop cher - propositions pour une politique de l'énergie
l'Harmattan, 2013


-une présentation de Trop de pétrole ! - énergie fossile et réchauffement climatique (Seuil, 2007), prix de l'Académie des sciences morales et politiques



Quelques sites intéressants


Vos observations, vos commentaires sont bienvenus
Bienvenue aux lecteurs de Avec le nucléaire - un choix réfléchi et responsable  - Seuil 2012

Voir ici pour des commentaires, précisions et corrections  
 
Vous trouverez ici des liens vers différents documents qui étayent les analyses et les propositions présentées dans Avec le nucléaire. Ils sont classés au fur et à mesure de la lecture du livre :           

Introduction, chapitre 1, chapitre 2, chapitre 3, chapitre 4, chapitre 5, chapitre 6, chapitre 7, chapitre 8, chapitre 9, chapitre 10, chapitre 11, conclusion


Des feuilles de calcul pour permettre au lecteurs de tester ses propres hypothèses

La réflexion sur le nucléaire ne se limite pas à des questions de coût et de financement mais elle ne peut pas les ignorer. Elle ne peut pas ignorer non plus qu'il faut équilibrer les quantités produites et les quantités consommées d'énergie, électricité et autres formes d'énergie.
Il faut donc faire des hypothèses sur les quantités et sur les coûts. On est sûr dans ce cas, évidemment, de se tromper ! Comment prévoir en effet ce qui se passera d'ici trente ou quarante ans ?  Pour affronter cette difficulté, j'ai choisi de publier quelques-unes des feuilles de calcul dont je me suis servi . Cela permet de montrer les hypothèses chiffrées retenues et le mode de calcul, et donne la possibilité au lecteur de faire ses propres hypothèses et de voir de suite l'effet de ces hypothèses sur le résultat. Note sur les valeurs numériques

Il en est ainsi
- du tableau des ressources et d'emplois d'énergie qui calcule la capacit nucléaire et les émissions de gaz à effet de serre,
- de la feuille qui calcule les dépenses d'économie et de consommation d'énergie dans le secteur du bâtiment
- de la feuille qui calcule les dépenses d'économie et de consommation d 'énergie selon le coût de l'isolation, le prix de l'énergie, le mode de chauffage et les limites réglementaires de consommation d'énergie ou d'émission de CO2.
Pour les trois feuilles de calcul, voir au chapitre 10.
Avec le nucléaire

la 4ème de couverture

une présentation en deux pages

critiques parues dans
- les Echos
- Alternatives économiques
- L'Humanité
- Esprit







Une synthèse
des
propositions
de politique
de l'énergie
formulées sur ce site

ici        ou        ici 

quelques-unes des idées-force



Chapitre 2 : Les risques du nucléaire : les accidents, leurs causes,  les leçons qu'on en tire - La description d'un accident très grave, par l'IRSN   ; voir aussi ici une précision sur le risque que le corium en fusion traverse le béton.
- Les évènements survenus à la centrale du Blayais en 1999 - rapport de l'IPSN - prédécesseur de l'IRSN.
- Le rapport de l'ASN sur les évaluations complémentaires de sûreté, en janvier 2012




Chapitre 3 : Les effets de la radioactivité sur la santé

- Ce qu'en dit l'IRSN 
- Le rapport de l'Académie des sciences (2005)
- La controverse sur les effets des faibles doses de rayonnements ionisants et la relation linéaire sans seuil - M. Tubiana, R. Masse, F. de Vathaire, D. Averbeck, A. Aurengo
- Les unités de mesure les plus utilisées sont le becquerel et le sievert. Quelles relations entre elles ? 
Du becquerel au sievert

Au sujet de la communication sur les risques du nucléaire
 - Une exploitation "habile" des résultats d'études :
une étude sur les leucémies à proximité des centrales nucléaires voir ici la note d'analyse faite par l'IRSN en janvier 2012, dont voici la conclusion
 - Les effets de Tchernobyl :
                  - un historique de cette folle histoire du "nuage de Tchernobyl arrêté aux frontières" infiniment ressassée
                  - les considérants du jugement de non lieu décidé par la Cour d'appel de Paris suite à la plainte déposée  pour atteinte involontaire à l'intégrité d'autrui et pour tromperie.



Chapitre 4 : A
Tchernobyl et Fukushima, santé et conditions de vie

-
La catastrophe de Tchernobyl : Le rapport de l'UNSCEAR publié en 2011
- La catastrophe de Fukushima : le rapport de l'IRSN un an après, mars 2012  le rapport de l'IRSN fin juin 2012 
- une nouvelle technique pour retirer le cesium radioactif de l'eau contaminée

Voir une précision sur le calcul du nombre de décès dus à la catastrophe de Tchernobyl



Chapitre 5 : Le nucléaire durable ? 

La gestion des déchets : un document de l'ANDRA
Un panorama des filières de réacteurs de quatrième génération, du point de vue de la sûreté, par l'IRSN 


Chapitre 6 : Le double défi du réchauffement climatique et du développement

- Les scénarios du Conseil mondial de l'énergie
- Le scénario Blue Map de l'AIE qui divise par deux des émissions mondiales de CO2
- Le rapport du GIEC sur les énergies renouvelables
- Une étude sur la politique énergétique du Vietnam : les documents du forum tenu à Ha Long en 2009 et une synthèse des travaux

Voir une mise au point au sujet des scénarios du CME 
Un commentaire comparant le scénario Blue map de l'AIE et les scénarios du Conseil mondail de l'énergie  : les scénarios du CME supposent que la consommation d'énergie est supérieure de 30 à 70 % à celle de Blue map.





Chapitre 8 : Combien coûte la production d'électricité

Le coût de production de l'électricité nucléaire
    
"Avec le nucléaire" présente une évaluation qui utilise des informations trouvées dans un rapport de la Cour des comptes
      A la fin de 2012, EDF annonce que le coût du prototype de Flamanvielle n'est pas de 6 mais de 8,5 milliards d'euros. Dans quelle mesure cela change-t-il n'estimation du coût de produciton d'un réacteur de série ? Il est peut-être plus prudent de prévoir que le coût sera de 65 à 70 €/MWh au lieu de 55 ou 60 €/MWh. Voici ici une nouvelle feuille sur le coût du nucléaire d'où on trouvera un lien vers un tableur permettant à chacun d'introduire ses propres hypothèses.
    
Au sujet du coût de l'intermittence des éoliennes

- la chronique de production d'électricité éolienne en janvier 2012, où l'on voit notamment que le vent ne souffle pas lorsqu'il fait froid (figure 5)
- Une étude à partir des données observées, par Hubert Flocard et Jean-Pierre Pervès, pour Sauvons le climat - 25 avril 2012
- pourquoi l'intermittence d'une production éolienne n'est pas trop gênante lorsque la capacité éolienne est inférieure à 10 GW, à condition que le vent ne cesse pas de souffler lorsqu'il fait froid : une étude théorique

A noter : le coût de l'éolien en mer
: le résultat de l'appel d'offres sur l'éolien en mer est proche de 200 €/MWh au pied de l'éolienne ; il faudra y ajouter le raccordement à la côte et le coût de l'intermittence - à confirmer ou corriger

Le coût de l'électricité produite à partir de gaz : au moins 110 €/MWh pour diviser par trois des émissions de CO2 -
pp. 128-129 Voir ici un commentaire.

Les coûts externes de l'électricité selon différents modes de production : une synthèse de ExternE  la grande étude de la Commission de l'Union européenne sur le coût des pollutions et autres dommages

Voir aussi sur ce site la rubrique "électricité"
       entre autres choses :  "qui ne veut pas d'une augmentation de la capacité nucléaire ? D'étranges convergences"  : un article paru dans la Revue de l'énergie


Stockage de l'électricité ou stockage d'énergie ? Le chauffage hybride

A plusieurs reprises, Avec le nucléaire montre que pour diminuer le coût du stockage de l'électricité le meilleur moyen est de développer les possibilités d'utiliser soit de l'électricité soit une autre forme d'énergie qui se stocke bien. Car, dans ces conditions, le consommateur n'a pas besoin d'électricité ; il a besoin d'énergie. La question n'est donc plus de stocker de l'électricité, mais de stocker de l'énergie pour le cas où la demande est plus forte que l'offre. D'où l'idée, à côté des véhicules hybrides, du "chauffage hybride", qui présenterait des avantages considérables sur les coûts et la sécurité d'approvisionnement : cf. p. 128, p. 139, p. 164, p. 176, p.183.
Cela fait dès années que je plaide pour cette idée (déjà présentée dans Trop de pétrole !). Elle commence à progresser. Elle a été reprise par Sauvons le climat dans son scénario Négatep. Elle est reprise de façon  éloquente dans le rapport du ministère de l'industrie Energie 2050, p. 161.




Chapitre 9 : L'efficacité de l'électricité nucléaire







Dans le secteur du bâtiment :
  -
les dépenses de consommation et d'économie d'énergie par logement, selon le mode de chauffage, en tenant compte du prix de l'énergie et du coût de l'efficacité énergétique et des équipements ; on trouvera une feuille de calcul permettant à chacun d'introduire ses propres hypothèses
  - un exemple de logement neuf très peu consommateur d'énergie 

Dans le secteur du transport
-
Le coût du biocarburant - les composantes du coût : prix de l'électricité, coût du financement, prix de la biomasse
- Les disponibilités en biomasse : voir l'étude parue dans les Cahier du Clip de septembre 2009  .
- Voir aussi la rubrique "biocarburant".




Chapitre 10 : Moins de nucléaire ? Plus de dépenses, moins d'emplois utiles




- Quatre tableaux de ressources et emplois d'énergie
divisant par trois les émissions (par personne) de CO2 selon la capacité nucléaire : 94 GW nucléaire, 65 GW nucléaire, 40 GW nucléaire ou plus de nucléaire du tout

- Faites vous-même votre tableau de ressource et emploi d'énergie selon vos propres hypothèses

- Les dépenses d'économie et de consommation d'énergie dans le bâtiment selon la capacité nucléaire

Voir aussi des commentaires sur ces tableaux, notamment la part du renouvelable et du nucléaire dans la consommation d'énergie.
  


Chapitre 11 : Le nucléaire et la politique de l'Etat

La réglementation thermique des bâtiments : réguler la consommation d'énergie ou les émissions de CO2 ? 
Limiter la consommation d'énergie coûterait 700 à 1000 euros par an et par logement de plus que limiter les émissions de CO2 :  voir ici ; on trouvera une feuille de calcul permettant au lecteur d'introduire ses propres hypothèses.

La fiscalité de l'énergie
La consommation d'énergie fossile (pétrole, gaz et charbon) dépend du prix à la consommation finale. Un impôt créé pour diminuer la consommation devrait donc être calculé pour élever progressivement le prix à la consommation finale - c'est une des quelques idées-force que je pousse en avant et qui progressent - lentement.  Cf.  la fiscalité de l'énergie





Rappel
: la page d'accueil de ce site : comment diviser par trois les émissions françaises de CO2 pour pas trop cher
                 une présentation de Trop de pétrole ! - énergie fossile et réchauffement climatique (Seuil, 2007), prix de l'Académie des sciences morales et politiques

Début 2013 sera publié Moins de CO2 pour pas trop cher - propositions pour une politique de l'énergie (L'Harmattan)          
   
                                                                                    Vos observations, vos commentaires sont bienvenus




Quelques sites Internet intéressants - même si tous ne sont pas franchement favorables au nucléaire !

Des organismes officiels et quelques rapports
 Le GIEC, groupe intergouvernemental d'étude du climat
le WEO de l'AIE, agence internationale de l'énergie ; les scénarios du CME, conseil mondial de l'énergie
le site de la DGEC, direction générale de l'énergie et du climat au ministère de l'environnement et de l'énergie, 
le rapport Energie 2050 réalisé par le CAS, centre d'analyse stratégique, pour le ministère chargé de l'industrie
l'ASN,  Autorité de sûreté nucléaire ; l'IRSN Institut de radiopotection et de sûreté nucléaire,
Le CEA  Centre d'étude atomique
l'ANDRA,  Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.
Le RTE, réseau de transport d'électricité

Des associations
Sauvons le climat
Confrontation Europe et, notamment,  son groupe de travail sur l'énergie 
L'association Passages-Adapes
L'association 4D
L'
AEPN , association des écologistes pour le nucléaire,
le réseau Action climat  ,
Négawatt 





































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Commentaires, précisions

Au sujet de l'accident le plus grave selon l'IRSN et du risque de percement des  dalles de béton - p 30-32
J'ai écrit, sur la foi d'un document publié alors par l'IRSN, qu'en cas d'accident grave, le corium, après avoir percé la cuve, risque de traverser le béton et peut s'enfoncer dans le sol causant alors une explosion de vapeur et j'ai indiqué précisément l'adresse Internet de ce document, sur le site de l'IRSN. Or un correspondant bien informé m'a dit qu'à son avis, ce risque est nul ou très faible car le corium se nourrit peu à peu de nouvelles matières, y compris le béton, ce qui lui fait perdre beaucoup de sa virulence. D'ailleurs, à Fukushima le béton a été "rongé" sur une petite partie seulement de son épaisseur. Par prudence, il faut néanmoins une épaisseur minimum, ce pourquoi  l'ASN a demandé à EDF de renforcer la dalle en béton de l'usine de Fessenheim.

Au sujet des doses reçues après l'accident de Tchernobyl - p 62
Dans l'encadré, il faut lire non pas 0,4 mSv/an mais 0,4 mSv. C'est une dose reçue en moyenne par ce groupe de population pendant une période de 20 ans.
Par ailleurs, le nombre de décès se calcule sur les doses reçues pendant toute la durée de vie. Il est donc un peu supérieur à ce qui est calculé à partir de la dose reçue dans les 20 premières années. Le rapport de l'UNCEAR indique qu'il faut le majorer de 25 % - cf la note e sous le tableau p 8   du rapport de l'UNSCEAR
. En appliquant une relation sans seuil, le nombre ainsi calculé serait donc de 25 000, non de 20 000 comme indiqué page 62 de Avec le nucléaire.

Au sujet des scénarios du Conseil mondial de l'énergie, p. 95
Il faut lire : "La production d'énergies renouvelables ne dépasserait pas 5 Gtep par an  et, dans tous les cas, la production d'électricité nucléaire serait supérieure à la production d'électricité  éolienne ou solaire". Voir les pages 15 à 20 de l'étude du CME.

Le coût de production d'électricité à partir de gaz, pp. 128-129
Sans tenir compte de l'effet de serre, le coût de production d'électricité à partir de gaz dépend directement du prix du gaz et tourne autour de 60 €/MWh électrique. Si l'on veut diviser par trois les émissions de CO2, il faut raisonner en supposant que le prix du gaz livré au détail est de 115 €/MWh HT (p. 160) donc un prix industriel voisin de 60 €/MWh de gaz  ce qui donne un coût de production d'électricité de 110 €/MWh électrique. Si la production d'électricité est accompagnée de CCS (capture et stockage du CO2), on ne comptera pas le "coût du CO2" mais on comptera le coût  du CCS. Le coût de production d'électricité sera du même ordre.

Les valeurs numériques de coûts et de quantités de production, de consommation et d'économies d'énergie
Il est important d'avoir en tête les ordres de grandeur, pour éviter de faire des pâtés d'alouette avec un cheval et une alouette. Et, très généralement, il suffit pour raisonner de connaître les ordres de grandeur. C'est pourquoi je n'ai pas pensé utile d'harmoniser rigoureusement les valeurs numériques mentionnées sur les différentes pages de ce site.






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Quelques-unes des idées force    que je pousse en avant et dont certaines progressent - lentement :

Développer l'usage combiné d'électricité et d'une autre forme d'énergie qui se stocke bien (véhicules hybrides et chauffage hybride) ;
se donner un critère de coût maximum pour ne pas rendre obligatoires ni financer sur fonds publics des actions qui ne le respecteraient pas ; un impôt conçu pour que le prix à la consommation finale soit supérieur à un prix plancher qui s'élève progressivemet indépendamment du prix du pétrole (et une dotation forfaitaire versée aux ménages démunis) ; pour susciter les investissements utiles, des financements évitant les effets d'aubaine ; tirer les conséquences du fait que le marché concurrentiel de l'électricité ne peut pas être efficace ; si l'on ne refuse pas par principe l'électricité nucléaire, augmenter la capacité de production ; au sein de l'Union européenne, conduire des coopérations spécifiques sur le modèle des accords de Schengen ou du programme Airbus à ses débuts ; à l'échelle mondiale, pour éviter une réchauffement atmosphérique dramatique, ne pas consommer toute l'énergie fossile accessible.
Pour une présentation synthétique voir ici.