Henri Prévot
henri.prevot@wanadoo.fr

auteur de Trop  de pétrole !
(Seuil, 2007) Prix de l'Académie des sciences morales et politiques,

de Avec le nucléaire - un choix réfléchi et responsable  (Seui 2012)

 et 
d'autres livres, de plusieurs études et articles - voir ici.






Les moyens de la politique
 - un but qui ait du sens ; transition ET aide au développement
- respect de la liberté
- maîtriser les prix à venir
- fiscalité et aides
- simplification radicale des normes
- ...

La sécurité d'approvisionnement
en énergie  en électricité 

L'énergie en 2035
consultation sur le projet de PPE - déc. 2023
réponse à la consultation faite par RTE en mars 2023

contre-proposition face à la SNBC
une réflexion sur la sobriété

Une prospective 2050-2070 de l'électricité

consommation de 900 TWh et 70 GW nucléaire
des hypothèses différentes de celles que retient RTE 




A-t-on vraiment besoin d'éoliennes sur terre ?


Et en Allemagne ?
Sans ou avec nucléaire ,
Comparaisons




Electricité :
- Deux systèmes différents échangent dans la limite d'une capacité d'interconnexion 
- Passer l'hiver 2022-2023
- marché ou régime administré ?



calculez le coût du nucléaire
par les réacteurs existants ou de nouveaux réacteurs, avec vos propres hypothèses


Energie, effet de serre

Etudier, commenter, proposer

Notamment
- Le CO2 ignore les frontières ! Agissons là où cela est le plus efficace ; reportons de 2050 à 2070 l'échéance du "zéro émissions de CO2" depuis la France sans augmenter les émissions mondiales de CO2 et en créant de nouvelles relations avec les pays du Sud
          se préparer à discuter de la prochaine consultation sur la SFEC, stratégie française énergie et climat

- Comprendre et pouvoir critiquer ce que disent les uns les autres qui souvent se contredisent :  deux logiciels libres d'accès
pour tester vos propres hypothèses

- L'hydrogène produit à partir du réseau électrique :  Attention !  Mirage ?

-
Les moyens de la politique publique - l'énorme fiasco prévisible d'un impôt CO2 qui ne dépend pas du prix du pétrole, donner de bonnes informations...

 
les notes brèves : une page chacune pour traiter un sujet, faire une analyse, présenter des propositions


et beaucoup d'autres choses : des études  : l'hydrogène, la rénovation thermique des bâtiments, le prix ou le coût du CO2, la sécurité d'approvisionnement en électricité

 
une présentation organisée du contenu de ce site (depuis sa création, en 2004) et une autre présentation plus ancienne  ;

  

En aidant les pays pauvres à se développer sans émissions de CO2
En évitant 10 à 15 milliards d'euros par an de dépenses
Sans augmenter les émissions mondiales de CO2,

Bien des motifs de reporter de 2050 à 2070 le "zéro émissions de CO2" depuis la France sans augmenter les émissions mondiales

Comment ? En n'oubliant pas que le CO2 ignore les frontières
Conformément à l'accord de Paris (article 6), soyons "neutres en carbone" dès 2050 en retranchant de nos propres émissions celles que nous aurons évitées depuis un pays pauvre.
Nous avons perdu 20 ans en repoussant toujours la relance du nucléaire. La possibilité de production d'électricité sans CO2 sera donc en 2070 très supérieure à ce qu'elle pourra être en 2050. Etre neutre en carbone en 2070 sera donc beaucoup moins coûteux que de vouloir l'être dès 2050. La différence de dépenses de production et d'économie d'énergie est d'environ 20 milliards d'euros par an. autour de 2050.

Agissons là où l'action est la plus efficace. C'est-à-dire, par exemple, pour éviter l'émission de une tonne de CO2, dépenser 150 € en panneaux photovoltaïques et batteries en Afrique, ou en Asie du Sud, ou en Amérique du Sud, en remplaçant des groupes électrogènes, au lieu de dépenser 1000 € en France pour pousser l'isolation thermique des bâtiments au-delà du raisonnable ; ou encore en démantelant précipitamment toute l'industrie de construction automobile.


Comprendre et pouvoir critiquer ce que disent les uns et les autres et souvent se contredisent   : deux outils à votre disposition

Un outil pour faire vous-même un tableau croisé de consommation d'énergie par secteur d'utilisation et par type d'énergie
La SNBC officielle - ou votre SNBC - en une page : une vue d'ensemble d'un coup d'oeil ; en étant sûr de la cohérence.

Un outil pour simuler le système électricité et hydrogène par électrolyse : SimelSP3
Il est publié et libre d'usage ; chacun introduit ses propres hypothèses de capacité, de stockage, de coût ; il calcule heure par heure la production à partir de gaz ; à noter : il calcule de combien les flexibilités de production, de consommation et de stockage diminuent le besoin de capacité de production à partir de gaz. Un résultat parmi beaucoup d'autres : le total des dépenses annuelles de production d'électricité et d'hydrogène.
Testez vous-même différentes hypothèses : plus ou moins de nucléaire ou d'éolien ou de photovoltaïque ; plus ou moins de batteries, etc.


L'hydrogène : attention : mirage ?

Quel est le coût de l'hydrogène produit par une électrolyse alimentée par le réseau électrique ?
On peut répondre n'importe quoi, si  l'électricité est prélevée sur le réseau électrique

Est-il intéressant de produire de l'hydrogène par électrolyse ? - c'est la bonne question
Cela dépend entre autre du coût de l'hydrogène produit autrement que par électrolyse (à partir de biomasse par exemple), du parc de production et de stockage d'électricité. Avec un parc de production tel qu'il est en France, la réponse est plutôt négative.  Justement, vous avez le moyen de juger  par vous-même.
Ne pas oublier qu'avec les possibilités excédentaires de production d'électricité, on peut aussi produire de la chaleur.
Deux études  sur la page hydrogène  ; la deuxième porte sur le sustème électricité-hydrogène-chaleur.

Les moyens de la politique publique - Des réflexions et des propositions

- L'information ; le devoir de vérité, le coût du CO2 évité...

- La réglementation : si elle ne génère pas de dépenses excessives ; si elle accompagné d'aides pour ceux qui en ont besoin

- La fiscalité
: l'énorme fiasco d'un impôt dont le montant ne dépend pas du prix du pétrole (fruit d'une grosse erreur d'analyse économique) ; l'abaondon de tout impôt (visible) sur le carburant, le fioul et le gaz ; alors qu'un impôt calculé pour que le prix à la consommation finale augmene de façon prévisible indépendante des prix mondiaux est la méthode qui respecte le mieux la liberté individuele ; l'impôt sera accompagné d'une aide (financée par le produit de l'impôt) versée à ceux qui en ont besoin.

- Les incitations financières


La Stratégie française énergie climat (SFEC) d'ici 2050 et la programmation de l'énergie (PPE) d'ici 2035 - en cours d'élaboration.
Penser   France,   bien sûr ! Mais aussi  penser    monde !

ici l'électricité en 2035 : une consultation faite par RTE et ma réponse - besoins d'électricité ; sécurité d'approvisionnement
Ici  une proposition pour une nouvelle SNBC et ici, sur l'électricité, une contre-proposition face au projet annoncé par le président de la République


création  : le 25/04/04
mise à jour  01/12/24


Quoi de neuf sur ce site

les notes brèves












Question
Economie d'énergie ou lutte contre le CO2 ?

Pour économiser l'énergie, la loi prévoit qu'en 2050 tous les logements existants seront comme les logements neufs d'aujourd'hui. En isolant moins, avec des pompess à chaleur on n'émettrait pas plus de CO2 et on dépenserait beaucoup moins - ce qui  laisserait des moyens pour autre chose.


Répondre à la demande d'électricité sans nucléaire ni CO2 ?
Comme pour mettre Paris en bouteille... avec six si.






- les émissions de CO2
- le financement de la forêt
- les relations entre forêt et utilisateurs de bois  

Sur l'économie de la forêt
Production, financement, contribution à la lutte contre les émissions de CO2 :
Voir une note
rédigée en 2018 pour Terra Nova

et un livre, écrit à la lumière de mon expérience de délégué de massifs forestiers
 L'économie de la forêt-mieux exploiter un patrimoine.

Ne pas essayer de tirer le bois de la forêt : la demande bloque l'offre ! Pour avoir plus de bois, il faut le pousser hors de la forêt, ; pour cela il faut des prêts spécifiques

Des idées neuves pour trouver le financement des prêts à la sylviculture.























Quelques études

Hydrogène et chaleur :  analyse du  coût de l'hydrogène ; arbitrer entre production d'hydrogène et de chaleur pour répondre à la demande finale d'électricité, d'hydrogène et de chaleur au moindre coût

Sécurité d'approvisionnement en électricité : dans quelle mesure les batteries, les Steps, la flexibilité de la consommation et celle de la production hydraulique permettent ensemble de diminuer le besoin de capacité de production pilotable :
une relation entre GWh et GW qui n'a rien d'intuitif

Le chauffage des bâtiments :
dépenses d'énergie et d'économie d'énergie : supprimer les émissions de CO2 avec une isolation raisonnée (classe D du DPE) et des pompes à chaleur .

50 % nucléaire ou plus ou moins : une étude théorique avec notre outil de simulation
Réalisée en 2020.  Voyez ici 



Le prix, le coût du CO2  L'impôt CO2

La valeur tutélaire du carbone -La valeur de l'action pour le climat
Une note brève  et des commentaires sur le rapport Quinet de 2019
Un impôt calculé à partir de cette valeur du CO2 est insensé.
Un impôt calculé pour que le prix à la consomation finale augmente de façon indépendante des prix du pétrole et du gaz a du sens : 2 c€/litre de plus chaque année.


Voyez
les notes brèves : une page chacune pour traiter un sujet, faire une analyse, présenter des propositions    Par exemple :  
le devoir de vérité 09/24
 
Une autre politique de l’énergie:efficacité,simplicité,respect de la liberté de chacun  01-24
Le coût de production d'hydrogène par électrolyse - une étude 11-23
Energie : le temps est venu de décisions politique d'ampleur  -20/09/23
L'électricité en 2035 : réponse à RTE : les besoins, la sécurité d'approvisionnement 03/23
Deux régions, l'une sans nucléaire, l'autre avec, échangent de l'électricité
03/23
Le marché de l'électricité avec plus ou moins de nucléaire  : 02/23
Notre bel objectif de neutralité carbone dès 2050 ...vu d'ailleurs  juin 2022
Note sur la sécurité énergétique - mars 2022
A propos du programme présenté par le président de la République le 10 février 2022
 

Immigration, aide au développement, lutte contre le CO2 - tout doit être lié 06-24
Pour une politique de l'énergie qui recueille confiance et adhésion  05-24
Avec les excédents d'électricité, production d'hydrogène ou de chaleur   11-23
Programmation de l'énergie : un objectif mal fondé à atteindre quoi qu'il en coûte  -12-23
Du nouveau sur le coût de la transition et les coopérations internationales -déc. 2023
Climat : des buts pouvant enthousiasmer  la jeunesse    juin 2023
Dans ce monde incertain, une stratégie pour notre souveraineté énergétique  oct 2021
Produire l'électricité sans nucléaire ni CO2 ?  C'est comme mettre Paris dans une bouteille
Pression migratoire, transition énergétique, aide au développement,  juin 2018
 Jusqu'où pousser l''isolation thermique des logements existants ?   janvier 2019



































Henri Prévot
henri.prevot@wanadoo.fr






Quelques mots sur l'auteur de ce site, Henri Prévot

et sur ses publications


Vous pourriez lire

Trop de pétrole !


prix de l'Académie des sciences morales et politiques

Paru début 2007, il est toujours d'actualité. pour plusieurs  raisons :

- Les analyses se sont confirmées.

- La situation a évolué comme il l'avait annoncé.

  Au moment de sa parution, il était un des très rares livres à aborder de façon cohérente et organisée tous les aspects de l'énergie et de l'effet de serre - depuis le très technique jusqu'au géostratégique.

Sur les coûts :
Depuis 2007 ils ont évolué : inflation, baisse du dollar, flambée du coût des équipements. Les valeurs sont mises à jour sur ce site.

Bref : lisez
Trop de pétrole !


Voyez ici une présentation


Des erreurs courantes

personne n'est préservé de l'erreur ; il doit y en avoir sur ce site.



coût des effets externes

A sujet de l'énergie,
l'Etat et l'Union européenne


Les relations entre pays exportateurs et pays consommateurs
- la nouvelle géopolitique du carbone
- comment les pays exportateurs pourraient assurer le succès de la COP 21, mais à quel prix !


Quelle politique de l'énergie  ? En bref, des propositions concrètes :

le logement  /   l'électricité   /    le transport  /  le financement des actions utiles /
la politique européenne   /   le monde
rôle de Etat et initiative privée 

Pour un exposé construit

"Moins de CO2 pour pas trop cher"
l'Harmattan 2013.

Effet de serre, indépendance énergétique   -  

Jusqu'où pousser la rénovation thermique des logements existants Comment produire l'électricité ?

La neutralité carbone en 2050 ?   OUI  peut-être.  Mais pas n'importe comment !
ici un contre-projet pour éviter de dépenser inutilement 35 milliards d'euros par an


Autres questions à poser à nos députés et au gouvernement
Pour diminuer les émissions, jusqu'où monteront les prix du fioul, du gaz et du carburant ?
      pour le (bio)carburant :   2 € par litre ou bien 2,5 € par litre selon la place du nucléaire  
Combien coûte l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim ?
      700 millions d'euros par an : vérifiez le ici ; alors POURQUOI ?
Combien coûtera la réduction du nucléaire à 50 % ?
       7 ou 8 milliards d'euros par an : vérifiez le ici ; alors POURQUOI ?
Que faire pour que nos efforts soient utiles au monde en général ?      Politique énergétique française, développement des PVD, immigration  ; voyez ici
Pour comprendre ou compléter leurs réponses : quatre outils à votre disposition,   les notes brèves, un  résumé des analyses et propositions


J'ai beaucoup écrit sur énergie et effet de serre. Voici une sélection

Le "prix, ou le coût du CO2" : notion malcommode et trompeuse

Il se dit beaucoup de choses ambiguës, approximatives, contradictoires et parfois insensées sur le prix et le coût du CO2 : 10 €/tCO2 ? Ou bien 100, 200 €/tCO2 ? Pour diminuer la consommation d'énergie fossile, le bon guide est le prix à la consommation du fioul, du gaz et du carburant.

La politique de l'énergie dans l'Union europréenne : voyez ici

Trois livres
Moins de CO2 pour pas trop cher - propositions pour une politique de l'énergie (l'Harmattan, 2013)
Avec le nucléaire  (Seuil 2012)- une longue réflexion sur le risque nucléaire : "au nom de quoi accepter le risque nucléaire" (titre du dernier chapitre)
Trop de pétrole ! - énergie fossile et changement climatique (Seuil, 2007).


Parmi les articles :
Une réplique à qui prétend  que "100 % renouvelable" serait aisé  LeMonde.fr  8/03/20
Les énergies renouvelables au service de l'Afrique- avec J.P. Mara le Monde 4/10/18
Le 50% nucléaire est sans fondement  économique, avec D. Finon le Monde  14-05-18
Coût de la diminution de la capacité nucléaire - Revue de l'énergie janvier 2018
Eolien et photovoltaïque demeurent trop chers - Le Monde du 20 mai 2017
 
"Le prix du pétrole, une arme des Etats-Unis Le Monde du 2  février 2017 une copie et le texte en clair
- "la nouvelle géopolitique du CO2" - dans Esprit, juin 2010
- "qui ne veut pas d'une augmentation de la capacité nucléaire : des convergences - remarquables ! "(Revue de l'énergie, janvier 2009)

Notre participation au débat sur la PPE au printemps 2018

Voyez aussi les colonnes de droite et de gauche de cette page.

Le seul objectif qui vaille est de

diminuer notre consommation d'énergie fossile
 
Une présentation résumée des analyses et propositions

Le coût de moins de nucléaire  : l'arrêt de Fessenheim, le "50% nucléaire"
 

Les notes brèves  (une page chacune)

Les plus récentes :
L'électricité en 2035 : : les besoins, la sécurité d'approvisionnement  mars 2023
Avons-nous besoin d'éoliennes sur terre ?  janvier 2023
Electricité : pour passer l’hiver, sans oublier le long terme  septembre 2022

Energie en France : difficultés à court terme ; sérénité à moyen et long terme août 22  
Notre bel objectif de neutralité française dès 2050... vu d'ailleurs  juin2022
Et si l'Allemagne se remettait au nucléaire ? mai 2022

Note sur la sécurité énergétique - mars 2022
A propos du programme présenté par le président de la République le 10 février 2022
Immigration, neutralité carbone, développement, pouvoir d’achat,  sobriété  déc.21
Que la France propose à des pays d'Afrique une stratégie bas carbone conjointe oct.21
Dans ce monde incertain, une stratégie pour notre souveraineté énergétique -oct. 2021
L’hydrogène : une analyse des besoins selon la capacité nucléaire  juin 2021

    Dans ces notes brèves, des propositions nouvelles sur
le chauffage hybride,
le financement des investissements et celui de la sylviculture,

la politique européenne,
les relations à l'échelle mondiale,  notamment avec des pays d'Afrique
la formation du prix de l'électricité sur un marché concurrentiel
      et bien d'autres choses encore.



Plusieurs études et une à venir...
Une étude prospective 50 % nucléaire, ou plus ou moins
 RTE suppose une consommation finale très basse et  un nucléaire à moins de 50 %
Le chauffage des bâtiments
le chauffage hybride  : combiner électricité et gaz ou fioul
Le financement des investissements bas-carbone
Cette étude montre comment financer les investissements avec des prêts dont l'annuité est égale à la valeur de l'énergie fossile  économisée.

Une étude à venir :  une  PPE "consolidée"  France et pays du Sahel
Dans cette vision consolidée, il y aura du nucléaire en France, du  solaire au Sahel et des transferts de finances et de savoir-faire de France vers le Sahel.


sur un autre sujet, dans un monde d'incertitude
rôle de l'Etat pour réunir les conditions de la confiance
sur la politique de la France dans l'Union européenne et le monde


Pour une présentation organisée des documents présents sur ce site,
voir ici
Pour un présentation rapide des propositions, voir ici



Après Trop de pétrole ! (Seuil, 2007), prix de l'Académie des sciences morales et politiques
deux livres :

Avec le nucléaire
Moins de CO2   -  pour pas trop cher
Propositions pour une politique de l'énergie
   L'Harmattan, janvier 2013
en annexe : - des tableaux de ressources et emplois d'énergie selon la capacité nucléaire,
                      - une synthèse des propositions
                      - une liste d'erreurs communément répétées



Voir avertissement  et remerciements

sur un autre sujet, dans un monde d'incertitude
rôle de l'Etat pour réunir les conditions de la confiance
Un résumé des analyses et des propositions

Voir une présentation organisée des documents présents sur ce site

Parti cipation au débat


 



Vos observations, vos commentaires sont bienvenus  
 adresse de courriel : henri.prevot@wanadoo.fr
Pour entrer dans ce site vous pouvez voir  aussi :
   des erreurs courantesen un coup d'oeil,  pourquoi diviser par trois nos émissions ?
Voyez  aussi
notre synthèse rédigée en 2010









Quoi de neuf


Ne manquez pas

FAITES-LE   VOUS-MEME !

Avec vos propres hypothèses

- Faites vous-même vos tableaux ressources-emplois d'énergie,
  
un exemple sans CO2

- Faites vous-même votre parc de production et de stockage d'électricité

- calculez le coût du nucléaire

-calculez le dépenses et comparez divers scénarios


-le chauffage hybride  une étude

- La chaleur : coûts et quantités
au niveau national ou au niveau d'un logement, selon le degré d'isolation thermique

- Transport : autoroutes électrifiées

 


- la géopolitique du carbone : article paru dans Esprit de juin 2010

- la politique de l'électricité

- le niveau des coûts et des prix

- l'effet sur le pouvoir d'achat, et sur l'emploi


comment éoliennes et photovoltaïque détruisent les emplois




Sur le nucléaire
- Au nom de quoi accepter le risque
- Qui ne veut pas augmenter la capacité nucléaire ? De bien étranges convergences !
....




Des ingénieurs s'expriment : un livre rédigé par des ingénieurs de ParisTech

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Pour vérifier la cohérence, contrôler ce que l'on vous dit, tester vos propres hypothèses,  quatre outils à votre disposition
Pour une vision d'ensemble de l'énergie en France
Faites votre tableau croisé par nature et par usage de l'énergie
choisissez le niveau de consommation,  de foul, biomasse, gaz, nucléaire, éolien, etc.

Le coût de production du nucléaire
Calculez-le : réacteurs existants ; ou  réacteurs neufs
avec vos hypothèses sur l'investissement, le taux d'intérêt, le coût du démantèlement...
L'efficacité énergétique des bâtiments :
combien cela coûtera-t-il ?  Comment le financer ?
jusqu'où cela vaut-il  la peine de diminuer la consommation d'énergie des bâtiments ?
L'électricité en France : consommation, production, stockage
Avec vos hypothèses, combien cela coûtera-t-il ?
plus ou moins d'éoliennes, de photovoltaïque, de nucléaire : tout est possible

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Henri Prévot

Ingénieur général des mines
Aujourd'hui consultant en politique de l'énergie


En 2013 : publication de Moins de CO2 pour pas trop cher
En 2012 : publication de Avec le nucléaire
En 2010 : dans le cadre d'un protocole de coopération entre la France et la Chine sur le développement urbain durable, participation à un équipe d'Urba 2000 qui a élaboré un projet de développement de la ville de Wuhan.
En 2009 : avec l'ADETEF, coopération avec le Vietnam : j'ai préparé un séminaire tenu à Hanoï dont le but était de donner un avis au gouvernement Vietnamien sur sa politique de l'énergie - voir ici une synthèse de ces travaux ou un résumé de cette synthèse.
En 2007, publication de "Trop de pétrole" - Seuil, prix de l'Académie des sciences morales et politiques - voir ici les autres publications 

Quelques aspects d'une carrière variée, en relation avec l'énergie et la politque européenne
- Diplômé de Polytechnique (promotion 64) et de l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris
- Ingénieur au fond dans les Houillères du Nord et du Pas de Calais en 1968
- Envoyé dans le Sud-Ouest par les ministres de l'agriculture et de l'industrie comme délégué de massifs forestiers pour comprendre la relation entre les sylviculteurs et les utilisateurs de bois et stimuler l'économie de la forêt et du bois ; cela a donné la matière à "l'économie de la forêt - mieux exploiter un patrimoine" (Edisud)
- Au Secrétariat général de la défense nationale, chargé d'étudier la relation entre l'économie (réglée par le droit européen) et la sécurité du pays (qui est de responsabilité nationale) ; cela a donné la matière à "La France : économie, sécurité -
économie mondialisée, sécurité nationale, Union européenne", Hachette Pluriel, prix des ministères
- Jusqu'en 2009, au conseil général des mines, parmi d'autres activités, auteur ou coauteur de plusieurs rapports sur l'énergie : l'énergie des déchets, le biocarburant, ITER, le prix de l'électricité, les réseaux de chaleur, diviser par trois nos émissions de gaz carbonique.  Coanimateur, avec Jean-Pierre Dupuy d'un groupe de réflexion le "forum confiance".

Quelques-unes des publications accessibles sur ce site :

Sur la construction européenne  
- l'énergie est une question de sécurité nationale ; la politique européenne doit en tenir compte 
 
   
La France : économie sécurité : économie mondialisée, sécurité nationale, Union européenne  (Hachette,1994)
   Dans le Monde du 6 décembre 1994 : pour une Europe des projets
   Dans Esprit mai 1995 : Une lecture politique du traité de Maastricht pour mettre le politique devant l'économique 

Sur un aspect important du rôle de l'Etat : réunir les conditions de la confiance 

Sur l'énergie et l'effet de serre :  livres,  une note, rapports, articles

   trois livres

    Moins de CO2 pour pas trop cher - propositions pour une politique de l'énergie  -L'Harmattan, 2013 : voir ici une présentation
    Avec le nucléaire - un choix réfléchi et responsable, Seuil 2012 : voir ici une présentation
  
Trop de pétrole ! - énergie fossile et réchauffement climatique
Seuil 2007 ; prix de l'Académie des sciences morales et politiques. On peut voir ici  une présentation de "Trop de pétrole !"   

   une note sur l'économie de la forêt, publiée par Terra Nova 

   plusieurs rapports parmi lesquels :


       sur le prix de l'électricité du CGM (conseil général des mines) et de l'IGF (inspection générale des finances) : le rapport lui-même, une annexe sur les aspects théoriques de l'économie de l'électricité et une annexe "structure du parc de production électrique, formation des prix et propension à investir"
       sur le biocarburant du CGM et du CGREF et de l'IGF
       sur les réseaux de chaleur  
du CGM
       sur la valorisation énergétique des ordures ménagères (2010), rapport du CGM

    des articles, parmi lesquels
     - La neutralité carbone sans trop de contraintes ni de dépenses  La Revue de l'énergie mai-juin 2021
     - Pour une stratégie bas-carbone menée conjointement avec des pays africains  La Revue de l'énergie novembre-décembre 2020
     - Les politiques de l'énergie dans l'Union européenne la Jaune et la Rouge, décembre 2020
     -
Une réplique à qui prétend  que "100 % renouvelable serait aisé"   LeMonde.fr  8/03/20
     -  Le coût et l'avantage des dépenses d'économie de chauffage des logements dans la Revue de l'énergie de mai-juin 2019  
     
Les énergies renouvelables au service de l'Afrique- avec J.P. Mara le Monde 4/10/18    
       -  "Le coût de moins de nucléaire" dans la Revue de l'énergie  de janvier févier 2018
     
"Eolien et photovoltaïque demeurent trop chers" - Le Monde du 20 mai 2017
    
-  "Le prix du pétrole, une arme des Etats-Unis" un article paru dans Le Monde du 2  février 2017 une copie et le texte en clair
      - "Comment associer prix du carbone et rente de l'oligopole pétrolier" dans la Revue de l'énergie de mars-avril 2016   
    -  "Inciter les investissements 'bas carbone' " dans Le Monde daté du 16 avril 2015 - qui reprend le texte d'une des "notes brèves"
     - 
"Quel coût pour les voitures propres" dans le Figaro du 28 juillet 2012
     - "Eolien ou nucléaire, du bon usage des fonds publics" dans le Figaro du 19 août 2011
    -
"Angela Merkel a sonné le glas du marché européen de l'énergie"  dans Les Echos le 6 juin 2011  
      - Revue Parlementaire de mars 2011 : 
"Il serait possible d'avoir une politique de l'énergie claire et peu coûteuse "   ou ici 
     - Revue Esprit de juin 2010 : la nouvelle géopolitique du CO2
     - Les Echos 23 avril 2010 : enfin une méthode efficace pour éviter des émissions de CO2
     - Revue de l'énergie, janvier 2009 : Qui ne veut pas d'une augmentation de la capacité de production nucléaire ? Des convergences remarquables 
     - La gazette de la société et des techniques, janvier 2008 : diviser par trois nos émissions de gaz carbonique 
     - Les Echos, 15 octobre 2007 : Pour un impôt carbone juste
     - Revue Esprit, février 2007 : le désastre climatique et la politique  énergétique française  article qui rend compte du travail d'un groupe qui s'est réuni une dizaine de fois sur une année.
      - Journal le Monde 21 juin 2005 : marchés de CO2, il y a mieux à faire
     -  Journal Le Monde, 23 octobre 2004 : la France peut diviser par trois ses émissions 
     Revue de l'énergie de février 2004 : première présentation de la méthode développée ici et dans "Trop de pétrole !"
     - 
"Pour une Europe des projets"  journal le Monde, en décembre 1994.






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Participons au débat sur la PPE - en 2018

Notre responsabilité devant le monde :  complètement oubliée dans ce débat PPE :contribuer à diminuer les émissions mondiales de CO2, contribuer au développement des pays pauvres.
La position officielle de la politique français est aujourd'hui de réduire le nucléaire à 50% de la consommation. Cela nous obligerait à dépenser chaque année plusieurs milliards de plus que sans arrêter aucun réacteur en état de marche ; et ces dépenses supplémentaires ne diminueraient pas les émissions françaises de CO2. En augmentant sa capacité éolienne et PV, contrairement à ce que l'on nous dit la France ne contribuerait donc pas à l'effort mondial de réduction des émissions de CO2. Si nous sommes prêts à dépenser cette somme, au moins que cela serve à quelque chose ! Utiliser tout ou partie de cete somme pour financer du phovoltaïque et des batteries non pas en France métropolitaine mais en Afrique, voilà ce qu'il faut faire ! Cela diminuera la pression migratoire et évitera des quantités énormes de CO2. Voyez ici un avis que j'ai publié sur le site du débat PPE, ; il est à peu près le seul qui aborde la PPE dans un contexte mondial et en tenant compte de géopolitique. Le gaspillage d'argent public au mépris des besoins du monde serait affligeant.

Le monde a besoin de la production nucléaire. Ceux qui en maîtrisent la technique ont le devoir moral d'en tirer parti au mieux. C'est ce qui m'a poussé à écrire Avec le nucléaire - un choix réfléchi et responsable (Seuil, 2012).


Combien nous coûteraient les scénarios de RTE, qui servent de référence officielle au débat

En employant la même méthode de calcul que RTE et en faisant les mêmes hypothèses de coût de l'éolien et du photovoltaïque, sans compter les surcoûs de réseaux, les scénarios de RTE coûteraient de 9 à 15 milliards d'euros par an de plus que le maintien du nucléaire. Constatez-le vous-même : les calculs sont très simples ! 

Trois outils de simulation à la disposition de ceux qui participent au débat sur la PPE pour tester ses propres hypothèses


Pour défendre un point de vue ou un autre, on nous présente le résultats d'études, de simulations, de scénarios ; pour l'électricité, tant de GW (gigawatts) de nucléaire, de photovoltaïque, d'éoliennes, tant de GWh de batteries, etc. Et les auteurs de ces études, de ces simulations nous disent combien tout cela coûtera.

Pour un bon débat il ne suffit pas de connaître les hypothèses et les résultats. Il faut aussi connaître l'outil qui permet de passer des unes aux autres. Il est encore mieux de disposer de cet outil pour pouvoir introduire ses propres hypothèses et les tester.


Pour simuler la production et la consommation d'électricité

calculez vous-même le parc de production d'électricité avec vos propres hypothèsese

Ainsi, il n'y a pas de raison de penser que le RTE, qui nous présente quatre scénarios, dont deux sont considérés comme une bonne base pour ce débat PPE, a commis des erreurs. Mais on serait content de savoir ce qui pourrait se passer si la consommation d'électricité, au lieu de rester constante, augmentait  de 10% ou 20 %. On serait également content de tester l'hypothèse que la capacité des éoliennes et du photovoltaïque n'augmente pas. Quelles seraient les dépenses dans chaque cas ?

C'est pourquoi j'ai réalisé un logiciel qui simule la consommation, la production et le stockage. Il équilibre heure par heure la consommation et la fourniture d'électricité, il calcule les émssions de CO2, il calcule aussi les possibilités de production qui ne sont pas consommées en France, celles qui peuvent être exportées et celles qui doivent être abandonnées. Naturellement il calcule les dépenses.

L'utilisateur introduit lui-même les capacités, les performances des moyens de production et de stockage et les composantes de leur coût.

Cette feuille de calcul permet de répliquer très correctement les scénarios de RTE et de l'ADEME.

Voyez ici une présentation détaillée ; on y trouve un lien vers cette feuille de calcul qui est à votre disposition.

Chacun peut voir par lui-même pourquoi, à mon avis, éoliennes et photovoltaïques coûtent et coûteront plus cher que le nucléaire. En tout cas, chacun aura tous les éléments pour montrer en quoi cette affirmation serait erronée.


Un tableau croisé de ressources et d'emploi d'énergie

Faites vous-même vos tableaux ressources-emplois d'énergie

Cette feuille de calcul permet de représenter sur une page des jeux d'hypothèses aussi différents que ceux de l'ADEME, de l'association Négawatt, de ANCRE (aliance nationale pour la recherche sur l'énergie), de l'association Sauvons le climat : le scénario Négatep.

L'utilisateur introduit ses hypothèses sur la consommation d'énergie dans le bâtiment, l'utilisation des pompes à chaleur, le nombre de kilomètres parcourus sur route, le degré de pénétration de l'électricité dans les voitures, les volumes de biomasse disponibles, la consommation d'énergie par l'industrie, les capacités éolienne, photovoltaïque, etc. 

Il apparaît qu'il est possible de diviser par trois nos émissions de CO2  sans engager des dépenses excessives pour l'isolation des bâtiments, en augmentant la mobilité sur route, sans augmenter la capacité éolienne et photovoltaïque et en remplaçant nombre pour nombre les réacteurs nucléaires actuels par de nouveaux réacteurs.


Calculez vous-même le coût de production de l'électricité nucléaire

calculez le coût du nucléaire

Une feuille de calcul très simple permet de voir comment se compose le coût de production nucléaiare et permet de ramener les choses à leurs justes proportions. En particulier le coût de démantèlement intervient pour quelques pourcents seulement du coût du MWh. Mais on ne dit pas assez l'effet du coût du financement de l'investissement. Nos concurrents sur les marchés extérieurs, la Russie en particulier, consentent des facilités financières qui les aident beaucoup à gagner des marchés. Une autre feuille calcule le coût du mégawattheure produit par des réacteurs dont on prolonge la vie de dix ou vingt ans, ce qui démontre qu'il est très intéressant de faire ces travaux post Fukushima.








Le coût de 50% nucléaire


 de plus que sans arrêter de réacteurs nucléaires et sans  augmenter la capacité éolienne et PV

Cela peut êrre vérifié et contesté à l'aide de l'outil de simulation publié ici.

Encore plus simple

En utilisant la méthode de calcul simplifiée de RTE,

les scénarios de RTE, c'est

10 à 15 milliards d'euros de plus que si l'on maintient le nucléaire.


Le coût de l'électricité

80 % renouvelable

-selon l'ADEME, avec des hypothèses invraisemblables
- avec des hypothèses vraisemblales : 17 miliards d'euros par an de plus



Voir aussi

un scénario "sans CO2 et pas trop cher" avec 25% d'énergie renouvelable.




























































Des propositions : du concret, du pratique, du chiffré - tout cela est argumenté sur ce site

Le logement : réglementation, coûts, financement

1- Dire que l'objectif est de diminuer les émissions de gaz carbonique, c'est-à-dire la consommation d'énergie fossile (et non la consommation d'énergie primaire)

2- Mettre une clause de coût maximum pour l'application de la réglementation : ne seront rendues obligatoires ou financées à l'aide de fonds publics que les décisions qui seraient économiquement intéressantes si le prix de l'énergie fossile était à un niveau de référence fixé par l'Etat.

3- Susciter la culture de biomasse (agricole et forestière) pour développer les réseaux de chaleur alimentés par de la biomasse ; pour cela, répondre aux besoins financiers des sylviculteurs et des agriculteurs par des prêts adaptés.

4- Aider au financement des actions qui ne sont pas économiquement rentables mais qui respectent la clause de coût, avec des modalités qui évitent les effets d'aubaine : des prêts dont l'annuité de remboursement dépend de la valeur des économies d'énergie rendues possibles par l'investissement.

5- Pour diminuer le besoin d'un financement public et pour trouver le moyen de ce financement, créer une taxe qui élève progressivement le prix de l'énergie fossile à la consommation finale ; reverser à ceux qui ont de faibles revenus une dotation forfaitaire, indépendante de leur consommation. Le prix augmentera chaque année, en plus de l'inflation, de 20 €/m3 de fioul, 2 €/MWh de gaz.

6- Augmenter la capacité de production nucléaire pour pouvoir fournir assez d'électricité pour un chauffage non émissif et peu coûteux.

L'électricité : rôle du marché et de l'Etat, coûts et prix

1- Constater que le marché concurrentiel ne peut pas conduire à l'optimum (ce sera un "oligopole à la Cournot" qui procure aux entreprises des superbénéfices énormes) ; l'Etat doit donc fixer lui-même les capacités de production et les tarifs.

2- Fixer un tarif à la sortie de toutes les centrales et un autre à la consommation individuelle ; ce tarif imitera ce que donnerait une "concurrence parfaite", sachant qu'une concurrence parfaite est impossible ; là où le prix est fixé par le marché, créer un impôt pour récupérer les superbénéfices.

3- Comme le coût de production de l'électricité est plus bas en France qu'ailleurs, réserver la production française à la consommation en France.

4- Prévoir ce que sera la consommation d'électricité en France si l'on veut que l'énergie coûte le moins cher possible : chauffage par pompes à chaleur ou chauffage hybride électricité-fioul, véhicules hybrides et électriques, production de biocarburant, consommation par l'industrie.

5-
L'éolien : bloquer le développement sur terre et en mer car  il est plus coûteux que le nucléaire (en tenant compte de l'intermittence et des besoins de stockage) et il cause d'irréparables dommages aux paysages.  Le photovoltaïque : plutôt que de financer l'installation de panneaux, financer d'une part la recherche et le développement et, d'autre part, des investissements dans les pays en développement ensoleillés.

6- Engager la construction de centrales nucléaires en fonction des besoins ainsi calculés :  la solution la moins coûteuse serait d'augmenter la capacité nucléaire de 30 GW, soit 50 %, en trente ou quarante ans, sans augmentation de la capacité éolienne et photovoltaïque. Pour cela remplacer  en fin de vie, nombre pour nombre, les réacteurs existants par des EPR.

Le transport : biocarburant, électricité, prix

1- Le biocarburant aujourd'hui : plutôt que de produire du biocarburant "de première génération", il vaut beaucoup mieux utiliser la biomasse pour se chauffer ce qui, en libérant du fioul, permet de produire d'avantage de gazole (les deux produits sont faits à partir des mêmes coupes de pétrole) : c'est beaucoup moins cher que de produire du biocarburant. Donc : demander aux distributeurs de carburant de financer les réseaux de chaleur à la biomasse au lieu d'incorporer du biocarburant.

2- Le biocarburant demain : lorsque les possibilités de chauffage à la biomasse seront saturées, produire du carburant "de seconde génération". Des expérimentations sont en cours pour utiliser complètement la biomasse en apportant de l'extérieur de l'hydrogène et l'énergie consommée par le procédé de production ; ce sera à partir d'énergie nucléaire ou à partir de charbon et séquestration du CO2. Il serait possible de produire plus de 5 Mtep de biocarburant de seconde génération en améliorant l'environnement (moins de consommation d'eau et d'engrais, plus grande biodiversité qu'aujourd'hui).

3- Soutenir et accélérer la recherche, le développement et l'industrialisation des véhicules hybrides et électriques.

4- Pour ouvrir le marché du véhicule électrique, du véhicule hybride et du biocarburant, augmenter progressivement le prix à la pompe de l'essence et du gazole avec un impôt qui sera calculé en fonction du prix du pétrole : une hausse du prix (non de l'impôt) de 2 cme/€ par an en plus de l'inflation. Cet impôt ne sera pas applicable au grand transport routier tant qu'il n'y a pas d'impôt européen. Cet impôt sera accompagné d'une dotation finacière aux ménages dont les revenus sont faibles.

Financer les investissements utiles en évitant les effet d'aubaine

Définir ce qu'est une action utile : un fois fixée la limite des émissions françaises (une division par trois dans quarante ans par exemple), il est possible de classer les décisions à prendre en fonction de leur coût par tonne de CO2 évitée. Ces décisions permettent d'éviter des consommations de gaz, de fioul ou de carburant pétrolier. La plus chère d'entre elles deviendrait économiquement intéressante si le prix à la consommation finale du fioul, du gaz ou du carburant était à un certain niveau. Une action utile est donc une action qui serait économiquement intéressante si le gaz, le fioul ou le carburant était vendu à ce prix. Ce niveau de prix de référence ne dépend pas du prix mondial du pétrole. Voir ici.

L'Etat aura fixé un critère de coût pour distinguer les actions utiles des actions trop coûteuses. Lorsqu'une action utile n'est pas économiquement intéressante pour celui qui peut la décider, l'Etat peut apporter une aide financière. Mais il faut que cette aide soit juste calculée pour éviter les "effets d'aubaine".

Voici une façon de procéder :  un prêt dont les annuités sont calculées chaque année de façon que cette action utile ne coûte pas plus cher à celui qui l'a décidée que s'il ne l'avait pas décidée. Par exemple, le prix payé pour la chaleur livrée par un réseau de chaleur ne sera pas supérieur au coût du chauffage au gaz ou au fioul ; si cela ne couvre pas le coût complet du réseau de chaleur, l'Etat financera la différence. L'Etat ne court pas de risque car il est maître du prix à la consommation finale du fioul et du gaz (par l'impôt CO2) et il pourra financer par le produit de l'impôt l'aide financière qu'il apporte.

L'Etat passera avec les banques une convention pour que celles-ci proposent ce type de prêt aux particuliers et aux entreprises.

 Energie et effet de serre : Union européenne et nations


1- Donner à chaque Etat-membre un seul objectif, respecter une limite d'émissions de CO2 et le laisser libre des moyens qu'il emploiera pour l'atteindre ; la multiplication d'objectifs (comme le "3 fois 20") est forcément inefficace car on ne chasse pas trois lièvres à la fois .

2- Instaurer un impôt CO2 aux frontières pour préserver nos entreprises de la concurrence d'entreprises qui ne sont pas soumises aux mêmes contraintes.

3- Sans un impôt CO2 aux frontières, les contraintes sur l'industrie ne peuvent être que très faibles ; le prix du CO2 sur ce marché n'aura donc aucune signification ; il vaudrait mieux suspendre ce marché.

4- Créer un impôt CO2 européen sur le grand transport routier ; un impôt calculé pour élever progressivement le prix du gazole.

5- Organiser l'échange d'expériences entre les Etats-membres ; susciter des recherches en commun.

6- Susciter des coopérations "à quelques-uns" sur le modèle de la coopération en matière de défense (des "coopérations structurées permanentes"), ce qui se justifie par le fait que l'énergie est une matière stratégique et que le véritable motif de cette politique est la sécurité d'approvisionnement en énergie. Applications possibles sur la fiscalité, le nucléaire, les véhicules bi-énergie ou électriques, la production de biocarburant de seconde génération.
La décision allemande de ne pas produire d'électricité nucléaire semble confirmer l'idée de créer plusieurs marchés de l'énergie où les prix seront différents. A dfaut les Etats devront intervenir pour garantir les revenus des producteurs.
Monde : régulation par la demande ou par l'offre ?

1- Etudier très concrètement comment un objectif mondial de forte diminution des émissions peut être compatible avec le développement des pays pauvres et des pays émergents.

2- Prendre en compte la relation très forte qui existe entre la géopolitique de l'énergie fossile et celle de la lutte contre les émissions. Le prix du CO2 sur les marchés de quotas est directement lié au prix du pétrole, du gaz et du charbon ; les moyens financiers des pays consommateurs et ceux des pays producteurs également. La gouvernance mondiale doit donc porter à la fois sur l'énergie et sur l'effet de serre.

3- Constater que la façon la plus simple (la plus probable ?) de réduire les émissions de CO2 est de réduire non pas la demande d'énergie mais l'offre d'énergie fossile. Cela transformera la question des émissions de CO2 en une question de sécurité d'approvisionnement, alors même que la ressource sera surabondante.

4- Cela créera une gigantesque "rente de rareté" ; qui en bénéficiera, comment utiliser cette rente de rareté au bénéfice des pays en développement ?

5- Se hâter de diminuer la consommation européenne de gaz, de pétrole et de charbon en augmentant le prix à la consommation finale avant que les pays producteurs à coût bas ou moyen ne fassent monter les prix.

6- Limiter la possibilité de négocier des "titres CO2" aux entreprises qui produisent ou consomment de l'énergie car la financiarisation du CO2 serait le champ de spéculations effrénées alimentées par les multiples incertitudes sur le prix du pétrole, la fiabilité des politiques publiques du CO2, la réalité des contrôles.





pour une présentation organisée des documents présents sur ce site, voir ici

Des tableaux croisés ressources-emplois d'énergie

Le tableur "faites-le vous-même"        
         

Diviser par trois nos émissions au moindre coût
Une comparaison entre un tableau dressé en 2012 et ce que j'avais présenté dans Trop de pétrole ! en 2007 avec plus de nucléaire.

Un tableau qui ressemble au projet Négawatt de 2017
Quatre tableaux  commentés
- novembre 2012 -

Pour diviser les émissions de CO2 par trois

- un exemple    avec plus de nucléaire, pour minimiser les coûts
- Deux autres tableaux présentés dans Avec le nucléaire et dans Moins de CO2 pour pas trop cher : sans augmenter la capacité nucléaire ; en diminuant la capacité nucléaire pour que la production nucléaire soit la moitié de la consommation d'électricité

- deux tableaux présentés dans Trop de pétrole ! :   et    C

- un tableau presque sans nucléaire

En archives...

Quatre tableaux  octobre 2008

- la situation en 2006
- l'évolution tendancielle en 2030, calculée en 2006 par l'observatoire de l'énergie
- une division par deux selon la "voie de Grenelle"
- une division par deux selon une voie "du moindre coût".

le tableau de référence en juin 2011

Un tableau synoptique
- la situation en 2004
-
la projection tendancielle 2030 faite par la DGEMP en 2004

- un scénario "sans nucléaire" selon l'association Négawatt -2004
- un scénario de division par trois avec du nucléaire - 2004

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En un coup d'oeil : comment beacoup diminuer les émissions frnçaises de CO2   écrit en 2013


Une forte réduction des émissions de gaz carbonique  ne se fera qu'avec une augmentation du prix à la consommation finale du prix de l'énergie fossile, carburant, gaz et fioul - un rythme de 2 à 3 c€/l devrait suffire, en monnaie constante, bien sûr. Un "impôt climat" serait calculé pour que la hausse du prix à la consommation finale soit connue à l'avance et progressive. Ce n'est pas l'impôt qui devrait augmenter, mais le prix à la consommation finale.

Pour l'essentiel et en simplifiant, le scénario prévoit dans les trente ans qui viennent deux évolutions progressives et trois bascules technico-économiques.

D'autres évolutions interviendront évidemment à plus long terme. 

Les évolutions progressives au fur et à mesure de l'augmentation du prix de l'énergie et de la construction de logements neufs :

- Les économies d'énergie de chauffage (meilleure isolation, et économie de chauffage dans les locaux qui ne sont pas occupés par exemple) 

- La pénétration croissante de la biomasse dans le chauffage en particulier avec des réseaux de chaleur.

-  Pour chauffer les bâtiments existants, replacer  les chaudières au fioul ou au gaz par des pompes à chaleur

- Le chauffage hybride
 
: mettre une résistance électrique dans l'eau du chauffage central : la résistance sera mise hors tension par le fournisseur lui-même et sans préavis pendant les périodes de pointe de consommation d'électricité. On peut également mettre en série une pompe à chaleur et la chaudière à fioul ou au gaz si la durée de chauffage est suffisamment longue.

- Des réseaux de chaleur utiliseront peut-être de la chaleur produite en cogénération par les centrales nucléaires.


Les trois bascules technico-économiques - les techniques sont connues ; les coûts correspondent à un pétrole à environ 150 $/bl (si l'euro vaut 1,25 $) ; si le pétrole est à 70 $/bl et si le dollar vaut un euro, il faudra un impôt de 500 € par tonne de carbone. Cette évaluation, supérieure à ce qui est écrit dans "trop de pétrole !"  est faite mai 2015 à la lumière d'études récentes. Elle suppose par exemple qu'il  sera possible de produire du biocarburant à 1000 €/m3 soit 1200 €/t.

Ces "bascules" pourront être amorties et étalées dans le temps si ces formes d'énergie sont provoirement aidées ou font provisoirement l'objet d'obligations réglementaires avant que le prix à la consommation finale de l'énergie finale n'atteigne un niveau suffisant.

- Le chauffage à l'électricité : dans le bâtiment neuf, la consommation est tellement faible que les pompes à chaleur ne sont pas justifiées (quoi qu'en dise la réglementation thermique, qui devrait être modifiée) ; il y aura donc des panneaux radiants. Dans les bâtiments existants,  lorsqu'il faudra remplacer les chaudières existantes, on installera soit des pompes à chaleur, soit des chaudières combinées à l'électricité et, pour la pointe, au gaz ou au fioul. Ce seront les méthodes les moins coûteuses si la capacité nucléaire augmente.

- Le passage au biocarburant avec utilisation complète de la biomasse dans la limite des possibiltiés de production de biomasse et des besoins d'énergie, sachant que l'utilisation de l'électricité se généralisera. La production de méthane par combinaison de CO2 et d'hydrogène est peu probable car elle a un rendement énergétique très piètre (un tiers au maximum, moins du quart probablement en pratique) .

- Le remplacement du carburant par de l'électricité pour la circulation en ville, avec des véhicules électriques ou bi-énergie alimentés en électricité et en carburant liquide ; des camions hybrides munis de trolleys circuleront (peut-être) sur la voie de droite d'autoroutes équipées de caténaires. Les progrès des batteries peuvent donner aux véhicules électriques une autonomie de quelques centaines de kilomètres, mais la contrainte de la recharge restera prégnante et peut-être dissuasive. Et l'analyse du cycle de vie, y compris les batteries, n'est pas très favorable.

On verra aussi se développer l'usage de la géothermie profonde.
L'hydrogène
est utile pour produire du biocarburant. Son utlisation au stade de la consommation finale est problématique.



Diviser nos émissions par trois : pourquoi ?
Pour la France, quels effets économiques, sociaux, stratégiques ?

Une présentation synthétique

Ecrit en 2013

 Pour stabiliser les températures

             le monde devra laisser sous terre  plus de la moitié du carbone fossile accessible : nous ne manquons pas d'énergie fossile : nous en avons trop
            il faudra diviser par deux les émissions mondiales ce qui, compte tenu de l'augmentation des émissions des pays en développement, suppose une division par trois ou quatre au moins des pays développés - les recommandations du GIEC sont encore plus drastiques.

la France a la possibilité, avec des techniques connues,  de diviser ses propres émissions par trois  en trente ou quarante ans, même si elle devait être le seul pays à le faire 

- un tableau croisé de ressources et des emplois montre de quelles formes d'énergie on aura besoin, ce qui permet de calculer le prix de l'énergie. Le prix du gazole devra rendre compétitif le biocarburant de seconde génération : 1,8 €/l à la pompe (évaluation mi 2009). Par rapport aux prix de mai 2010, une augmentation de 70 cme € par litre de carburant ou de fioul ; en 30 ou 40 ans, cela fait 2 à 3 cme €/l/an, 20 à 30 €/m3

- pour un ménage qui consomme 1000 litres de carburant par an et l'équivalent de 1 mètre cube de fioul en chauffage, par rapport aux prix de mai 2009 c'est chaque année une dépense supplémentaire de 40  euros en monnaie constante ; cela pourrait être compensé partiellement par une augmentation des revenus grâce à une augmentation de l'activité 

- il y aura des chocs de prix sur le marché mondial mais, sur 30 ou 40 ans, l'augmentation prévisible du prix mondial de l'énergie ne suffira pas - sauf si les pays détenteurs de ressources refusent de vendre ou d'investir pour produire - voir "la nouvelle géopolitique du carbone".

- il faudra donc combiner réglementation, subventions et impôt. Le produit de l'impôt sur l'énergie fossile servira à faiciliter le financement des investissements diminuant les émissions de CO2 et une partie pourrait être reversée aux communes qui feront des pistes cyclables, des réseaux de chaleur ou des schémas d'urbanisme économes en énergie. 



-  pour le pays, les dépenses supplémentaires pour produire ou pour économiser de l'énergie dépendent, bien sûr, du prix du pétrole. Si celui-ci est de 100 $/bl, ces dépenses supplémentaires seraient, dans trente ans, de 1,5 % à 2 % du PIB soit, chaque année, 0,05 % du PIB. Les habitudes de consommation ne seraient pas profondément modifiées. Mais cela fera tout de même, dans trente ans, environ 25 milliards d'euros par an. Cette somme n'est pas négligeable ! Cela en vaut-il la peine ?

- si la France était seule à agir dans cette direction, cette réduction des émissions françaises n'aurait évidemment aucun effet sur la température ; mais la France pourrait en tirer des avantages de nature différente :
         
- une autonomie énergétique presque complète : c'est sans doute l'avantage le plus déterminant, dans un contexte géopolitique extrêmement incertain
         
- une compétence dont nos entreprises profiteront à l'exportation (urbanisme, biomasse, biocarburant, nucléaire, véhicules bi-énergie etc.)
          - une activité nouvelle liée au sol donc non délocalisable - mais attention ! si l'on dépense davantage pour produire ou économiser de l'énergie, on dépensera moins pour autre chose : la création nette d'emplois est difficile à calculer.
          - l'équipement du territoire, financé en partie par une diminution de ses dépenses d'importation d'énergie, 
          - une  diminution de la pollution urbaine - sans ignorer que la pollution urbaine a déjà énormément diminué.   
          - une bonne place dans le concert international.

Pour une discussion sur ces "effets externes" d'un programme de lutte contre l'effet de serre, voir ici

- il y a donc ici la matière pour un grand programme national,  touchant toutes les catégories de la population. Les Français y participeront volontiers si on leur montre que la voie choisie est la moins coûteuse

- La France peut agir seule ; elle suscitera alors une coopération avec quelques autres pays ; c'est ainsi que l'on a fait Airbus, Ariane, Schengen, le corps d'armée européen etc.

Voir  comment convaincre
Lisez "Trop de pétrole !"  "Avec le nucléaire" (2012)    et "Moins de CO2 pour pas trop cher" (2013).  


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pour une présentation organisée des documents présents sur ce site, voir ici

Des dossiers,

                      - un dossier sur le chauffage
                       - le rapport sur le prix de l'électricité du CGM et de l'IGF son annexe 1 et son annexe 4
                       - le rapport sur le biocarburant du CGM et du CGREF
                       - les réseaux de chaleur  : un rapport du CGM



Quelques liens

    Des sites administratifs

- Le site du GIEC, groupe intergouvernemental d'étude du climat (ou, en anglais, ICCP) : on y trouve les documents en français.
- le plan climat du ministère de l'environnement et de l'énergie,
-Le site du  débat PPE

       Quelques sites d'associations ou personnels
- Le site de "Sauvons le climat"  :
des documents, un scénario, un manifeste pour diminuer les émissions, des conseils pratiques
-
Un site très bien documenté  : manicore

- Le site de l'association Negawatt  : un scénario de sortie du nucléaire.

Il y a évidement beaucoup d'autres sites intéressants
 




Avertissement

1- Les réflexions menées sur cette page portent sur le long terme : 30 ou 40 ans. Le scénario qu'elles proposent, les investissements et les changements dans le mode de consommation d'énergie qu'il implique ne dépendent donc pas de la conjoncture.
Seul le montant d'une "taxe climat" dépendrait de la conjoncture.

2- Ce site ne prétend pas dire ce qu'il faut faire. Il s'efforce de réunir les conditions propices à un débat de bonne qualité. Il indique ce qui nous paraît certain et ce qui est incertain. Il présente des options très contrastées pour que le lecteur puisse faire lui-même son propre scénario.

3- Il peut y avoir des erreurs sur ce site ; merci au lecteur de me les signaler.

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In memoriam : Yves Martin

Yves Martin est décédé le 15 décembre 2010.
Ingénieur général des mines, ce fut un grand serviteur de l'Etat, passionné par le service public, d'une honnêteté intellectuelle, d'une probité parfaites, servies par le goût du travail bien fait et par une grande intelligence.
Il défricha nombre de thèmes dont il fut un des premiers à voir l'importance tels que la question du bruit, la gestion de l'eau en quantité et en qualité, la qualité des produits industriels et des procédés de production, les économies d'énergie. Et il n'aura pas cessé de se battre sur le terrain du changement climatique depuis qu'il fut le premier président de la MIES, la mission interministérielle de l'effet de serre. C'est à lui que je dois de m'être engagé, de mon côté, sur ce chantier. Il était persuadé que rien de durablement utile ne pourra être fait sans un impôt sur l'énergie fossile. Il déplorait que la France ait refusé la création d'un impôt européen, imparfait sans doute, mais préférable à ses yeux à l'absence de tout impôt. Il fut un des principaux auteurs du "rapport Rocard", en 2009, qui proposait de créer cet impôt. J'ai souvent discuté avec lui de la façon de calculer le montant de cet impôt mais nous étions parfaitement d'accord sur le fait que notre pays, que ce soit pour lutter contre les émissions de gaz carbonique ou, ce qui revient au même, pour sa sécurité d'approvisionnement en énergie, a besoin d'un impôt qui dissuade progressivement de consommer du carburant pétrolier, du fioul, du gaz ou du charbon sans faire souffrir les personnes dont les revenus sont très modestes.
Ce site doit beaucoup à l'implication d'Yves Martin et aux idées qu'il défendait.

Sur Yves Martin et son action dans l'administration au service de notre pays, on peut voir ici

 
 
 


Remerciements

Chacun se doute que les informations réunies sur ce site viennent des meilleures sources et que les analyses, qui restent de la responsabilité de l'auteur de ce site, sont issues de longues et fréquentes discussions.

Je voudrais remercier en particulier les personnes qui, en 2003, ont bien voulu participer à un groupe de travail *  qui a permis d'élaborer le scénario de "division par trois" présenté ici à l'origine,  et toutes celles qui, depuis, m'ont fait part de leurs remarques, voire de leurs critiques - je pense notamment aux observations d'associations comme Négawatt et aux appels à la prudence d'économistes, dont on trouvera la trace sur le site. Depuis 2013, j'ajoute à cette liste les membres de l'association Sauvons le climat.

Pour faire progresser les idées, il faut aussi pouvoir les diffuser. Dès 2003, la Revue Esprit fut la première à accueillir des réflexions encore peu souvent formulées (le monde a trop de carbone fossile, etc.) ; M.L. Lévy, rédacteur en chef des Annales des mines, m'a fortement encouragé à rédiger une première version de ce scénario de division par trois (numéro d'août 2003 de Réalités industrielles) ; une version affinée de ce scénario a été diffusée dans le numéro de février 2004 de la Revue de l'Energie et Thierry Gaudin m'a longtemps offert l'hospitalité de son site prospective 2100, que je vous invite à consulter.

Qu'ils soient tous remerciés.
 
* Ce groupe de travail était formé de personnes venant des ministères de l'économie, de l'industrie, de l'agriculture, de l'équipement, de l'environnement, du Commissariat général du Plan et d'établissements publics d'études ou de recherche.


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